Cavalier King Charles Spaniel

Standard FCI Nº 136

Origine
Grande-Bretagne
Traduction
Prof. R. Triquet
Groupe
Groupe 9 Chiens d'agrément et de compagnie
Section
Section 7 Epagneuls anglais d'agrément
Epreuve
Sans épreuve de travail
Reconnaissance à titre définitif par la FCI
jeudi 20 janvier 1955
Publication du standard officiel en vigueur
mardi 04 novembre 2008
Dernière mise à jour
lundi 12 janvier 2009
In English, this breed is said
Cavalier King Charles Spaniel
Auf Deutsch, heißt diese Rasse
Cavalier King Charles Spaniel
En español, esta raza se dice
Cavalier King Charles Spaniel
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd
Cavalier King Charles Spaniel

Utilisation

Chiens d'agrément.

Aspect général

Plein d'allant, affectueux, il n'a vraiment peur de rien. Gai, amical, non agressif; aucune tendance à être craintif.

Comportement / caractère

Plein d'allant, affectueux, il n'a vraiment peur de rien. Gai, amical, non agressif; aucune tendance à être craintif.

Tête

Région crânienne

Crâne
Presque plat entre les oreilles. 
Stop
Peu accentué.

Région faciale

Truffe
Narines noires et bien développées sans taches de ladre.
Museau
La longueur de la base du stop au bout du museau est d'environ 1 ½ pouce (3,8 cm). Le museau va en s'amenuisant. La face doit être bien remplie sous les yeux. Il faut éviter toute tendance au museau en sifflet.
Lèvres
Bien développées, mais non pendantes.
Mâchoires et dents
Fortes. Articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires.
Yeux
Grands, sombres et ronds mais pas saillants. Les yeux sont bien écartés.
Oreilles
Longues, attachées haut. Franges abondantes.

Cou

De longueur moyenne; légèrement galbé.

Corps

Dos
Droit.
Rein
Court.
Poitrine
Moyenne.
Côtes
Les côtes sont bien cintrées.

Queue

La longueur de la queue est proportionnée à celle du corps. Elle est bien attachée, portée joyeusement, mais jamais très au-dessus de la ligne du dos. Auparavant la caudectomie était facultative. Il ne fallait pas enlever plus que le tiers de la queue.

Membres

Membres antérieurs

Généralités
Ossature moyenne, membres droits.
Epaules
Bien obliques.

Membres postérieurs

Généralités
Ossature moyenne.
Grassets
Bien placés.
Jarret
Aucune tendance aux jarrets de vache ou aux jarrets fermés.

Pieds

Compacts, pourvus de bons coussinets, bien emplumés.

Allures

Mouvement dégagé et élégant, avec beaucoup d'impulsion de l'arrière. Qu'ils soient vus de devant ou de derrière, les membres antérieurs et postérieurs se déplacent dans des plans parallèles.

Robe

Qualité du poil
Poil long, soyeux, sans boucles. On admet une légère ondulation. Franges abondantes. Ne doit absolument pas être toiletté.
Couleur du poil
Les couleurs reconnues sont :
Noir et feu : Noir aile de corbeau avec des taches feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, sur la poitrine, les membres et sous la queue. La couleur feu doit être vive. Les marques blanches ne sont pas admises.
Ruby : Unicolore, d'un rouge intense. Les marques blanches ne sont pas admises.
Blenheim : Marques châtain vif bien réparties sur un fond blanc perle. Les marques doivent se scinder de façon égale sur la tête, laissant la place entre les oreilles pour la tache ou pastille qui est très appréciée ( c'est une caractéristique de la race).
Tricolore : Noir et blanc bien espacés et bien répartis avec des marques feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, à l'intérieur des membres et sous la queue.
Toute autre couleur ou combinaison de couleurs est à rejeter.

Taille et poids

Poids
12 à 18 livres anglaises ( 5,4 à 8 kg). Il faut rechercher un petit chien harmonieux entre ces limites de poids.

Défauts

• Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel.
• Les défauts doivent être listés en fonction de leur gravité.

NB :

• Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
• Les défauts mentionnés ci-dessus, lorsqu'ils surviennent à un degré très marqué ou fréquent, sont éliminatoires.
• Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
• Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction.

Bibliographie

http://www.fci.be/

Historique détaillé

Ce chien facile à vivre a été doté d’une dénomination bien compliquée, mais qui a le mérite de résumer parfaitement ses origines et son histoire.

Le Cavalier King Charles Spaniel fait partie des Spaniels ; autrement dit des Epagneuls. Son « cousin », le King Charles Spaniel, est d'ailleurs souvent répertorié, par les auteurs français, sous le nom « d’Epagneul Nain Anglais ». A partir de la Renaissance, les Epagneuls sont devenus, après les antiques Bichons, les chiens de compagnie les plus recherchés des deux côtés de la Manche. Des Epagneuls Nains furent les favoris de Charles 1er, de Charles II, d'Henriette d'Angleterre, de la douce Marie Stuart et de la terrible Elisabeth Ire. Une sanglante anecdote veut que Marie Stuart (1542 - 1587) ait été accompagnée jusque dans la mort par son Epagneul Nain, qui avait l'habitude de se blottir sous ses jupes et que l'on retrouva dans cette position alors que Marie Stuart venait de mourir sur l'échafaud. A vrai dire, plusieurs races revendiquent ce tragique honneur, car Marie Stuart possédait de nombreux chiens. En France, Henri III est représenté sur un tableau avec un Epagneul qui lui aurait été ramené d'Italie ; Louis XIV et le dauphin eurent aussi pour compagnons des King Charles Spaniels.

Ces chiens doivent leur nom au roi d'Angleterre Charles II (1630 - 1685), qui raffolait de ces Epagneuls miniatures et en possédait un grand nombre. Ils circulaient librement dans les palais royaux, notamment à Whitehall, et étaient de ce fait considérés comme des favoris tout à fait privilégiés. Ils figurent sur tous les tableaux représentant le souverain, qui les emmenait avec lui dans tous ses déplacements, « même lorsqu'il s'occupait des affaires de l'Etat », soulignait avec réprobation l'écrivain Samuel Pepys (1633 - 1703). Charles II ne manifestait d'ailleurs qu'un intérêt très modéré pour sa charge et préférait souvent la compagnie de ses petits Epagneuls : « Tout ce que je vois me confirme la puérilité du roi, qui joue avec ses chiens sans arrêt, en ne se préoccupant guère de ses devoirs », se lamentait dans son Journal le même Samuel Pepys. Le souverain faisait même coucher ses chiens dans sa chambre, il y installait les chiennes qui mettaient bas, et les chiots étaient ensuite élevés dans l'intimité royale, ce qui rendait la cour « répugnante et puante », selon un écrit de l'époque. L'aristocratie anglaise ne tarda pas, du coup, à adopter ces chiens, et de façon durable, comme en témoignent les tableaux fameux de William Hogarth (1697 - 1764) et de Thomas Gainsborough (1727 - 1788).

Les Epagneuls King Charles se scindaient en plusieurs « familles » selon leurs coloris. Une des plus célèbres possédait une robe blanc et orange, appelée « Blenheim » (la nuance orange a évolué au fil du temps vers un ton plus soutenu, brun vif). Blenheim est une ville de Bavière, sur la rive nord du Rhin ; en 1704, John Churchill, duc de Marlborough, capitaine général des armées britanniques, y remporta une victoire décisive sur l'armée française lors de la guerre de Succession d’Espagne , Marlborough avait comme chiens favoris des petits Epagneuls blanc et orange ; son épouse, la duchesse Sarah, espérait vainement de ses nouvelles lorsque, tenant sur ses genoux une femelle Epagneul attendant des petits, elle appuya fortement avec son pouce sur le front de l'animal. Lorsque les chiots naquirent, on s'aperçut qu'ils portaient tous sur le front une marque orange, la « marque du pouce de la duchesse Sarah ». Quand la nouvelle de la victoire du duc fut connue, les petits Epagneuls blanc et orange portant une marque distinctive au front furent appelés « Blenheim ». Cette marque existe toujours dans la variété actuelle Blenheim, sous le nom de « lozenge ».

Les Epagneuls King Charles, nantis de parrainages on ne peut plus prestigieux, coulèrent donc des jours heureux jusqu'à ce que l'aristocratie anglaise s'entiche d'un nouveau venu, au faciès absolument étonnant, le Carlin. La race King Charles Spaniel dut s'adapter aux exigences du jour et sa tête acquit une physionomie tout à fait différente, due à l'intervention des Carlins mais aussi, à partir du milieu du XIXe siècle, des premiers Epagneuls Japonais (Tchin) et Pékinois, qui détrônèrent le Carlin dans les cœurs de la « high society ». Transformation radicale, comme le confirme le cynologue Stonehenge en 1879 : « La brièveté de leur museau n'a plus rien à voir avec l'ancien standard, lorsqu'elle a été amenée au point où elle triomphe actuellement. » Et transformation rapide, puisque nous avons un tableau du célèbre peintre animalier Landseer, datant des années 1830, intitulé King Charles Spaniels, ou les favoris du Prince, et montrant deux chiens au museau allongé.

Il est probable qu’au phénomène de mode s'en est superposé un autre. Du fait de leur relative rareté à cette époque, les races de, compagnie finissaient par s'étioler ; les apports des Epagneuls asiatiques à face courte et du Carlin furent sans doute aussi nécessaires que bénéfiques à ces « animaux féeriques fourvoyés parmi les chiens », pour employer l'expression du journal The Field au sujet des Epagneuls King Charles.

Le désir de retrouver l'aspect des King Charles du XVIIe siècle ne se concrétisa que dans les années 1920. Et c'est plus précisément en 1926 qu'un Américain de Long Island, Roswell Elridge, prit l'initiative d'encourager les éleveurs recherchant le type originel, avec un museau allongé, peu de stop et un crâne ne s'arrondissant pas en dôme, en offrant à cet effet un prix de 25 livres, dans le cadre de l'exposition de Cruft, pendant cinq ans. Ce prix ne s'adressait qu'au King Charles de la variété Blenheim, présentant en outre le « lozenge » caractéristique. Les éleveurs anglais relevèrent le défi, et, au bout de quelques années, on put revoir des King Charles tels qu'ils figuraient dans les tableaux de Hogarth et de Gainsborough.

Les débuts furent cependant difficiles car les éleveurs hésitaient à reprendre en sens inverse le travail qui les avait amenés au nez court. Quelques éleveurs, dont Mrs. Hewitt Pitt, se décidèrent à tenter l’expérience en utilisant les laissés pour compte à nez trop long des King Charles. Compte tenu des résultats, un standard fut rédigé en 1928, qui prit pour modèle le sujet s'approchant le plus des chiens représentés sur les anciens tableaux, un certain Ann's Son, appartenant à Miss Mostyn Walker. On décida alors de nommer Cavalier King Charles ces chiens au type retrouvé afin de les différencier des King Charles, au nez plat et au crâne en dôme, qui constituent encore une race actuellement. En somme, qu'ils aient le museau aplati ou allongé, les sujets des deux types ont droit à la référence au roi Charles. Dans certains pays, d'ailleurs, comme les Etats-Unis, les deux chiens se retrouvent sous la ,dénomination commune de Toys English Spaniels (Epagneuls Toys Anglais).

Le Kennel Club a cependant tenu, en 1945, à consacrer la distinction entre le King Charles, dit familièrement « Charlie », et le Cavalier King Charles. Depuis, la partition a plutôt tourné à l'avantage du Cavalier, qui a plus de succès que son « cousin ». Dès 1928, d'ailleurs, le Cavalier King Charles disposait d'un club de race spécial reconnu par le Kennel Club ; bien avant, donc, qu'une inscription séparée ne fût envisagée. A partir de 1946, des titres distincts de champions ont été décernés. Un des éléments déterminants de la popularité du Cavalier fut sans conteste son entrée dans la famille royale d'Angleterre. En 1960, en effet, la princesse Margaret et son mari lord Snowdon adoptèrent un Cavalier, qu'ils baptisèrent Rowley, clin d'œil à un lointain ancêtre de la princesse, nommé Old Rowley.

La consécration cynophile lui, vint grâce au sujet nommé Alansmere Aquarius. A dix-sept mois, ce Cavalier fut successivement jugé le meilleur de sa race à l'exposition de Cruft en 1973, puis le meilleur du groupe « Toy », et enfin « Best in show ». Il était à la fois le premier Cavalier à remporter ce titre, et le premier Toy. Dix ans plus tôt, Amelia of Lagun avait ouvert la voie en devenant le meilleur du groupe des Toys. Depuis, le succès de la race n'a fait que s'amplifier. Elle est aujourd'hui, en Angleterre, parmi les cinq races les plus populaires, talonnant, avec 10.000 naissances annuelles, le Yorkshire Terrier. En Europe continentale, le Cavalier est principalement répandu en Hollande, en Suisse et dans les pays nordiques (Suède et Finlande). Les débuts du Cavalier en France ont été fort discrets. D'abord jugé avec les King Charles Spaniels, on notait en 1969, lors de l'exposition de championnat de France, l'apparition d'une classe de Cavaliers, avec la participation de deux sujets. Mais l'élevage n'a véritablement débuté qu'en 1975, progressant dès lors à grands pas. Ainsi, l'année 1987 a vu la naissance de 692 sujets.

La situation est encore relativement confuse aux Etats-Unis puisque le Cavalier, faisant toujours partie des Epagneuls Toys Anglais, ne peut concourir qu'en « classes diverses ». Cependant, Ronald Reagan ayant offert à son épouse Nancy un Cavalier en 1986, il n'y a pas de doute que la race va pouvoir s'y développer rapidement ; les médias jouant, dans le domaine des modes canines comme en d'autres, leur rôle de promoteurs publicitaires.

La race a gardé du Spaniel son adaptabilité, sa gentillesse, ses capacités d'affection proverbiales. Mais son format est moindre : son poids se situe entre 5 et 9 kg, pour une taille moyenne de 32 à 36 cm. Ce qui en fait un chien fort peu encombrant, sans être pour autant miniature. Il est suffisamment robuste ; le standard insiste sur la nécessité pour le Cavalier d'être bien construit ; pour suivre ses maîtres dans leurs promenades. Le cas échéant, il peut se révéler un véritable petit sportif ; ce charmant objet de luxe se souvenant sans doute que ses ancêtres furent jadis des chasseurs réputés. Il est d'ailleurs doté d'une ouïe très fine. Le Cavalier est donc bien plus qu'un carpet-spaniel (mot à mot, un « Epagneul de tapis »), un Epagneul de salon; s'il n'est pas trop lourd pour qu'on le porte, il montre sa vraie nature dès qu'on le pose à terre, où il a un comportement qui n'est en rien celui d'un joli bibelot. Il a certes un côté « british » et chic, une histoire des plus prestigieuses, lui permettant de ne pas déparer les intérieurs les plus luxueux, mais il est surtout un petit chien familial par excellence.

Très sociable, il donne l'impression d'avoir comme but avoué, dans l'existence, de se faire des amis : avec les autres chiens, chaque rencontre est une occasion de trouver un compagnon de jeux ; même avec la gent féline, il est très accommodant et les différends ne seront jamais de son fait. Mais c'est surtout avec les enfants qu'il montre son inaltérable joie de vivre, son goût permanent pour le jeu ; même lorsqu'il prend de l'âge. Compte tenu de sa taille, il peut être confié, pour les promenades, à de jeunes enfants.

Ni exclusif, ni jaloux, il est la vivante illustration de l'adage selon lequel plus on est de fous, plus on s'amuse. Mais il n'est pas pour autant exagérément exubérant, ni survolté. Il s'éduque d'ailleurs facilement, car il n'est pas têtu, comprend vite et dispose d'une excellente mémoire. Les Anglais aiment le faire participer à leurs épreuves d'Obédience (programme d'obéissance), où il obtient de jolis succès. Avec un rien de patience et un peu de fermeté, alliés à du bon sens, on fera du Cavalier un chien facile à vivre, ne suscitant pas de difficultés. Mais avec des maîtres par trop débonnaires, le Cavalier peut se révéler malicieux, voire capricieux.

Ordinairement, le Cavalier aboie peu, mais un sujet laissé trop souvent seul, qui s'ennuie, pourra devenir aboyeur, car il aime par-dessus tout la compagnie et supporte mal une solitude prolongée. S'il ne doit pas être pris pour un chien de garde, il signalera facilement un bruit inhabituel; la présence d'un visiteur ou du facteur, sans jamais jouer un rôle défensif car sa gentillesse et son amabilité sont telles qu'il semble ne pouvoir traiter quelqu'un en ennemi. Le Cavalier, fait pour apporter de la joie dans un groupe, n'a à l'évidence pas vocation à devenir chef de meute ou à prendre au sérieux la défense du territoire.

Les créateurs de la race, dans les années vingt, ont insisté pour que leurs chiens restent no trimming, c'est-à-dire qu'ils soient présentés « nature » dans les expositions canines, sans aucun artifice de toilettage. Il est vrai que le poil du Cavalier, soyeux, long mais non bouclé, parfois légèrement ondulé, abondant sans être épais, ne nécessite pas de soins fastidieux. Un brossage régulier suivi d'un coup de peigne est tout à fait suffisant. Cependant, c'est au prix d'un tel entretien, même sommaire, que le Cavalier aura la mise soignée que l'on peut admirer sur les photos. Deux à trois fois par semaine, on brossera de façon plus approfondie les oreilles, les aisselles, l'intérieur et l'arrière des cuisses. Les oreilles seront fréquemment vérifiées, en particulier à la belle saison, ainsi que les espaces interdigitaux qui sont, selon le standard, bien « emplumés », c'est-à-dire garnis de longs poils : des « épillets », ou épis de graminées, très durs, peuvent se loger dans ces régions du corps si le chien se promène dans la campagne, et provoquer des kystes, des infections entre les doigts ou de vives douleurs auriculaires.

Chien de compagnie, au meilleur sens du terme, le Cavalier se révèle un chien équilibré, resté à l'abri des exagérations morphologiques (miniaturisation extrême). Ses qualités comportementales expliquent son succès, immense en Grande-Bretagne, débutant en France : il satisfait en effet pleinement tous ceux qui, ayant fait l'expérience soit de races de poche, exclusivement d'appartement, soit de chiens à forte personnalité, mais difficiles à tenir, soit de chiens d'apparence fastueuse mais exigeant en contrepartie des soins attentifs et quotidiens, aiment retrouver dans le Cavalier des traits qu'ils apprécient sans en supporter les inconvénients.