Souvenir...


de la part de

Nadine M. -- 22 mai 2003

 

 
  Voici déjà que dix années se sont passées
Et je ne suis pas parvenue à t'oublier ;
Je pense toujours et encore tellement à toi,
Toi, mon doux petit compagnon blanc, mon roi...

Dans ta chaude fourrure, j'aimerais glisser les mains,
Enfouir le visage dans ton cou pour un câlin...

Je voudrais de mes bras t'entourer, te serrer,
Dans la chaleur de ton amour me réchauffer...

Mon fidèle Michka, tu me manques infiniment...

Pour te garder, j'aurais voulu stopper le temps...

Lorsque sur ton souvenir, je viens me pencher,
Mon cœur se serre, les larmes se mettent à couler...

J'ai revécu maintes fois l'infinie douleur
De cet affreux jour, où ton angoisse et ta peur
A mon désarroi, mon chagrin, se sont mêlées ;
Je t'aimais tant et t'ai pourtant abandonné...

Je t'aime tant et suis noyée dans les remords...

Quelle lâcheté ! Quel courage, pour te mener à mort...

Une dernière fois, je t'ai tendu mes mains,
Tu y as déposé ta tête et ton destin,
Avec une confiance aveugle, sans hésitation,
Sans un seul doute, sans te poser de question...

De mon âme, tu connaissais chacun des reflets
Que par instinct et par amour, tu décelais,
Et là, pour protéger ma culpabilité,
Pudique, tu n'as pas voulu me regarder...

J'en garde un regret et un désarroi profond,
J'aurais voulu trouver dans tes yeux, le pardon...

Dés ton arrivée, de toi, tu m'as tout donné
Fidèlement, à mes pas tu t'es attaché,
Comme un ange gardien, tu n'as plus quitté mon ombre
Protecteur, mais aussi confident, mes jours sombres ;
Tu fus toujours à mes côtés à m’attendrir,
Et tu savais aussi dans les jeux me faire rire...

Ton image, au fond de mes yeux, s'est gravée,
Ta mémoire, par chacun de mes sens est gardée ;
A tout jamais, quoique je dise, quoique je fasse,
Tu es là, Michka, tout au long des mois qui passent...

Voici déjà que dix années se sont passées,
Mais je ne parviendrai jamais à t'oublier.