Terrier écossais

Standard FCI Nº 73

Origine
Grande-Bretagne
Traduction
Prof. R. Triquet. Mise à jour : J. Mulholland / Version originale : (EN)
Groupe
Groupe 3 Terriers
Section
Section 2 Terriers de petite taille
Epreuve
Sans épreuve de travail
Reconnaissance à titre définitif par la FCI
lundi 18 octobre 1954
Publication du standard officiel en vigueur
mercredi 13 octobre 2010
Dernière mise à jour
vendredi 15 juin 2012
In English, this breed is said
Scottish Terrier
Auf Deutsch, heißt diese Rasse
Schottischer Terrier
En español, esta raza se dice
Scottish Terrier
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd
Schotse Terrier

Utilisation

Terrier.

Bref aperçu historique

The Scottish Terrier Club a été créé en 1882, un an après que le premier standard de la race ait été rédigé et juste trois ans après que le Capitaine Gordon Murray ait démarré la race telle que l’on le connaît aujourd’hui.
Il a été très soutenu par le fondateur et premier Chairman du Kennel Club, M. Sewallis Evelyn Shirley.
Pour le public, ce terrier à pattes courtes venant des Highlands, donne souvent l’image d’un écossais sévère mais, auprès de sa famille et amis, il est affectueux et joyeux. Cependant il réagira au moindre bruit, avec une attitude protectrice pour se préparer à défendre les siens.

Aspect général

Chien trapu, d'une taille qui convient au travail sous terre (ce qui exclu les chiens ayant un poids excessif), aux membres courts, à l'allure vive et qui donne l'impression d'une grande puissance et d'une grande activité‚ sous un petit volume. La tête donne l'impression d'être longue pour un chien de cette taille. Très agile et actif malgré ses membres courts.

Proportions importantes

Le crâne et le chanfrein sont de longueur égale.

Comportement / caractère

Fidèle et attaché à son maître, plein de dignité, indépendant et peu démonstratif, mais courageux et très intelligent. Hardi, mais jamais agressif.

Tête

Région crânienne

Tête
Longue sans être disproportionnée par rapport à la taille du chien. Portée par un cou de longueur modérée dégageant de la classe.
Crâne
Sa longueur lui permet d'être d'une largeur suffisante tout en conservant un aspect étroit. Il est presque plat. 
Stop
Léger, mais net entre le crâne et le chanfrein, juste au niveau des yeux.

Région faciale

Truffe
Noire. Grande; de profil, la ligne qui va de la truffe au menton apparaît inclinée vers l'arrière.
Museau
Construit solidement, haut sur toute sa longueur.
Mâchoires et dents
Les dents sont grandes et présentent un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les incisives inférieures dans un contact étroit et sont implantées d’aplomb par rapport aux mâchoires.
Joues
Les zygomatiques ne sont pas saillants.
Yeux
Yeux en amande, de couleur brun foncé, assez écartés, placés bien sous les sourcils; expression vive et intelligente.
Oreilles
Bien dessinées, de texture fine, pointues, droites et attachées au sommet du crâne, mais pas trop près l'une de l'autre. Les oreilles grandes ou dont la base est large sont de graves défauts.

Cou

Musclé et de longueur moyenne dégageant de la classe.

Corps

Ligne du dessus
La ligne supérieure du corps est droite et de niveau.
Dos
Proportionnellement court et très musclé.
Rein
Musclé et bien descendu.
Poitrine
Assez large et bien descendue entre les antérieurs.
Côtes
Côtes bien arrondies qui deviennent ensuite plus plates pour former une poitrine bien descendue ; elles s’étendent bien vers l'arrière.
Flanc
Les flancs sont puissants.

Queue

De longueur moyenne pour donner au chien un équilibre général; épaisse à la base, elle va en s'amenuisant vers l'extrémité. Elle est portée droite ou légèrement courbée.

Membres

Membres antérieurs

Généralités
Le poitrail est bien en avant des membres antérieurs.
Epaules
Longues, inclinées.
Coudes
Ne doivent être ni en dehors ni disposés sous le corps.
Avant-bras
Droits avec une bonne ossature.
Métacarpe
Droits.
Pieds antérieurs
De bonne taille, bons coussinets, doigts cambrés et serrés. Légèrement plus grands que les pieds postérieurs.

Membres postérieurs

Généralités
D'une puissance remarquable pour la taille du chien. Fesses fortes et larges.
Cuisses
Bien descendues.
Grassets
Bien angulés.
Métatarse
Courts et forts, tournés ni vers l’intérieur ni vers l’extérieur.
Pieds postérieurs
De bonne taille, pourvus de bons coussinets. Les doigts sont bien cambrés et serrés; les pieds postérieurs sont légèrement plus petits que les antérieurs.

Allures

Allure égale et sans contrainte, droit devant à l'arrière comme à l'avant. L'arrière donne l'impulsion et le mouvement uni de toute part.

Robe

Qualité du poil
Poil double, serré contre le corps. Le sous-poil est court, dense et doux. Le poil de couverture est rêche, dense et dur (fil de fer). L'ensemble forme une protection à l'épreuve des intempéries.
Couleur du poil
Noir, froment ou bringé de n'importe quelle couleur.

Taille et poids

Hauteur au garrot
De 25 à 28 cm
Poids
De 8,5 à 10,5 kg.

Défauts

• Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel.
• Les défauts doivent être listés en fonction de leur gravité.

Défauts entrainant l’exclusion

 Chien agressif ou peureux.

NB :

• Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
• Les défauts mentionnés ci-dessus, lorsqu'ils surviennent à un degré très marqué ou fréquent, sont éliminatoires.
• Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
• Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction.

Bibliographie

http://www.fci.be/

Historique détaillé

Les Français ne sont pas grands connaisseurs en Terriers. Tout au plus, si on leur demande d'en citer quelques races familières, à part le populaire Fox, ils ne manquent pas de nommer le Scottish Terrier (le Terrier Ecossais). Ils devraient pourtant penser auparavant au Cairn, au Westie ou à l'Airedale, qu'ils ont davantage l'occasion de croiser dans la rue.

Mais voilà: la forme très stylisée du Scottish (un rectangle pour le corps, d'où émerge seulement une queue pointant verticalement, et un autre rectangle pour la tête, surmonté d'oreilles triangulaires), noire de surcroît, se mémorise très facilement.

Cette silhouette devait fatalement inspirer un dessinateur : en l'occurrence, Pol Rab, dans les années trente, dont les facétieux Rie, Fox à poil dur tout blanc, et Raç, Scottish entièrement noir, ont acquis la célébrité. A un moment donné, Rac est pratiquement devenu le nom courant du Terrier Ecossais. Depuis lors, une étiquette de whisky a pris le relais pour qu'on n'oublie pas le Scottish. En passant du dessin humoristique à la publicité, la race a simplement changé de partenaire: elle se trouve maintenant associée à l'immaculé Westie. La marque de whisky en question prend soin de rappeler son origine spécifiquement écossaise. D'ailleurs, le Scottish, affectueusement dénommé « Scottie » par les Britanniques, s'appela un moment « Scotch Terrier ».

Cet animal, si singulier à tous égards (pas seulement pour son apparence), est-il très ancien? On ne saurait dire qu'il l'est vraiment, si l'on considère son appellation de Scottish Terrier, qui ne date que de 1887, ou sa silhouette typique et sa couleur noire, qui remontent au plus tôt à 1920.

Il n'y a pourtant pas de doute que les Terriers Ecossais font partie du paysage et des traditions des rudes Highlands depuis de nombreux siècles. Ce type de chien était déjà connu là-bas, à l'époque des Stuarts, pour le moins. Un Ecossais farceur a même affirmé que « le Scottish Terrier vivait dans les Highlands quand l'Europe subissait l'occupation romaine, et même, quand Abraham cheminait vers Canaan ».

Alors, comme pour la plupart des autres races canines, ce sont d'abord les qualités de travail des Terriers qui intéressaient: leur rôle était de chasser les renards, les blaireaux et les lapins, et ils devaient donc être assez petits pour s'introduire dans les terriers, avec de préférence un poil rude leur permettant de ne pas craindre les intempéries. Mais, surtout, il leur fallait se montrer courageux, pugnaces, mordants et d'une robustesse à toute épreuve.

On peut penser qu'il en existait différentes variétés, en fonction de préférences locales ou selon les hasards des accouplements. Pratiquement, il est impossible de s'y reconnaître entre les différentes descriptions et les diverses dénominations des Terriers d'Ecosse, qui se sont multipliées tout au long du XIXe siècle. Il est très difficile de déterminer quel fut l'ancêtre du Cairn, du Scottish, du Westie, du Skye et du Dandie Dinmont, ou même de dire si l'un d'entre eux peut faire figure de père de tous les autres. En effet, d'une part, ces races telles que nous les connaissons ne ressemblent que d'assez loin aux Terriers d'Ecosse de « l'ancien temps », de l'autre, il y a eu, durant la majeure partie du siècle dernier, une totale confusion dans leur dénomination. Ainsi le Scottish, avant de recevoir ce nom, a été connu comme Aberdeen Terrier, Highland Terrier, Skye Terrier, Cairn Terrier, Scotch Terrier et autres.

La tentation est donc grande de suivre l'avis de Thomas Bell, qui, en 1837, dans History of British Quadrupeds, ne distinguait que deux sortes de Terriers : d'un côté, les Terriers anglais, décrits comme assez hauts sur pattes (tels le Fox ou le Manchester), à poil lisse le plus souvent, fréquemment de couleur noir et feu; de l'autre côté, les Terriers écossais, bas sur pattes, d'apparence hirsute pour la plupart, et de teintes très diverses. Il faut cependant mentionner certains ouvrages contemporains de celui de Bell, qui ont tenté d'y voir plus clair. Thomson Gray, dans Dogs of Scot/and, paru en 1833, et Saint-John, dans Highlands Sports, de 1846, décrivent tous deux un type de Terrier qui correspond assez bien au Scottish, mais qu'ils nomment Skye Terrier. Cette dénomination aura d'ailleurs la vie dure puisque Hugh Dalziel lui-même, en 1881, l'emploie encore dans son monumental Britisli Dogs, en l'appliquant à un Terrier à poil dur. A ce sujet, The Sportsman 's Cabinet (1803) fournissait des explications intéressantes : selon leur auteur, le nom de Skye Terrier pouvait désigner trois types de Terriers, dont un était à poil dur. Cependant, l'illustration qu'il donnait de ce dernier fait davantage penser à un Irish Terrier qu'à un Scottish. L'origine du nom Aberdeen Terrier est plus facile à déterminer: elle provient de ce qu'un éleveur de cette ville, un certain Van Best (appelé dans quelques ouvrages Ian Best), connut au début du XIXe siècle une belle renommée pour son élevage de Terriers.

Il ne faudrait pas déduire de ce développement que le Scottish apparut d'abord dans l'île de Skye ou à Aberdeen. En effet, aucun indice sérieux ne permet de le faire naître dans un coin particulier de l’Ecosse, et ses premiers pas semblent s'être longtemps perdus dans les brumes.

En fait, ce petit chien n'a commencé à émerger que dans le dernier tiers du siècle dernier, et il nous invite alors à suivre ses traces. En 1868, il est présenté, sous le nom de Skye à poil dur, à l'exposition de Brighton, et, en 1876, à celle du Crystal Palace de Londres, il figure dans des classes spéciales. Un club se forme en 1882 pour promouvoir la race, sans que les cynophiles soient encore bien d'accord sur le nom à lui donner. Celui de Scottish Terrier ne sera réellement adopté qu'à la suite de l'édition de 1887 de l'exposition du Crystal Palace.

En ce qui concerne son aspect, les choses ne se clarifieront qu'en 1889 avec la publication du premier standard, rédigé sous la direction de deux éleveurs les plus réputés, Mac Brayne et Irvine. Les points de discussion n'ont pas manqué: ses oreilles qu'il devait porter droites ou semi-tombantes, son corps, plus ou moins allongé, ses aplombs. Sa couleur, en revanche, ne soulève pas de polémique : le Scottish n'est pas encore noir, mais bringé sur fond rouge, avec un masque noir. A vrai dire, si les bringeures sont très serrées, le chien peut paraître quasiment noir, surtout que, avec un poil dur, les zébrures ne se détachent guère. Plus tard, l'arrivée du Cairn puis celle du Westie obligeront les partisans des uns et des autres à préciser les particularités de chacun.

Quel était l'aspect du Scottish à la fin du siècle dernier? Une gravure du Stock Keeper, représentant un des premiers champions, Kilde, nous montre un chien très robuste, au corps modérément allongé; bien campé sur des membres droits et pas excessivement courts; son poil, de couleur foncée, n'est pas long, il est couché sur le corps mais paraît très dur; il forme une collerette jusque sur le poitrail, des franges aux fesses, ainsi qu'une barbe et des moustaches au museau. La queue est assez courte, portée en sabre, presque verticale, les oreilles sont bien érigées et pointues, mais petites. Le profane trouvera sans doute que ce Scottish-Ià ne ressemble que d'assez loin à celui qu'il connaît, mais le spécialiste saura bien voir, lui, que l'essentiel de sa morphologie ne s'est pas radicalement transformé depuis. Ce qui change tout, serait-on tenté de dire, c'est évidemment le toilettage, qui fait paraître la tête plus longue et les pattes plus courtes. Certes, mais ces deux caractéristiques sont aussi le résultat d'un élevage sélectif.

La silhouette tout en lignes droites du Scottish ne fut vraiment au point que dans le début des années vingt, époque qui fut aussi celle de ses premiers succès. En Grande-Bretagne, sa vogue allait culminer dans les années trente, le Kennel Club dénombrant le chiffre record de 4 531 naissances en 1935. Aux Etats-Unis, la race fut suffisamment nombreuse dès 1925 pour justifier la rédaction d'un standard « américain » (dont la différence essentielle se trouve au paragraphe poids, qui doit être inférieur). Le Scottish se fit remarquer également en Europe continentale, en particulier en France, où il semble qu'il soit arrivé un peu avant la Grande Guerre pour devenir réellement à la mode une quinzaine d'années plus tard.

A la mode, pour le Scottish, ne signifie pas excessivement répandu. « C'est le chien du monde élégant, de la grande ville, qu'on rencontre partout à Paris: dans les rues, sur les boulevards, au bois, dans les Grands Magasins, servant surtout de complément à l'élégance féminine », a pu écrire J. Dhers.

Bien sûr, un Scottish fut un faire-valoir tout à fait assorti à une robe de chez Jean Poiret. Mais le style dépouillé, aux angles vifs du chien écossais semble autant correspondre à l'art cubiste, à la fonctionnalité sobre de la décoration et du mobilier des années trente: il eût pu être dessiné par un Francis Jourdain pour évoluer dans les salons et bureaux que ce grand designer concevait. Il paraît douteux que les éleveurs et toiletteurs britanniques aient été à l'affût des courants artistiques de leur époque, qu'ils aient été inspirés par la muse qui soufflait leurs idées aux créateurs des années 1925-1935. Mais cette adéquation explique au moins le succès de la race, succès qui se prolongera bien après la Seconde Guerre mondiale. Il est vrai que le célèbre Fala, Scottish du président américain Roosevelt, est venu à point pour que les Anglo-Saxons n'oublient pas la race.

Curieux destin que celui de ce chien, petit mais formidablement puissant et courageux, né pour en découdre avec de petits fauves dans leurs sombres tanières, fouissant sans relâche la terre et la boue, déambulant des journées entières parmi les amas de rochers, et qui, soudain, a senti se déclencher en lui une métamorphose : près de cinquante plus tard, il était devenu ce chien chic qu'il n'a jamais cessé d'être depuis. Le Scottish est incontestablement une des plus fortes personnalités de la tribu des Terriers, qui ne manque pourtant pas de « têtes brûlées » et de « forts en gueule ». Ce n'est pas pour rien que, Outre-Manche, on lui a donné le surnom de « coq du Nord ».

Aucun autre chien ne paraît plus assuré, aussi empreint de dignité. Il semble toujours savoir ce qu'il veut et où il va, montrer un profond entêtement : on sent qu'il est totalement inutile de lui crier dessus, et plus encore de le frapper. Voilà de quoi il a l'air: un peu froid et dédaigneux, complètement snob, méfiant ou tout au moins indifférent à l'égard des étrangers (il est bon gardien à l'occasion). Certes, on peut lui trouver des allures un peu cocasses, lorsqu'il se déplace somme en glissant, qu'il trottine à l'économie, en bon Ecossais, mais personne n'aurait l'idée de se moquer de lui, tant il en impose, malgré sa petite taille. Dans le privé, ce chien indépendant et désinvolte, qui n'a peur de rien ni de personne, a une personnalité fort différente. Bien dans sa peau, il est d'une bonne humeur indéfectible. Ce gentleman, qui snobait les visiteurs, devient alors un gai luron, un vrai clown: espiègle, plein d'humour, expert en ruses pour parvenir à ses fins.

Il n'est pas un modèle d'obéissance, c'est sûr, mais il connaît fort bien les limites qu'il ne faut pas outrepasser. On doit seulement lui laisser le temps de se sortir honorablement de cette situation où il doit obtempérer. S'il n'a rien d'un automate ou d'un valet servile, ce n'est pas non plus un chien difficile à vivre. Il ne cherche nullement les conflits. Au contraire, cette assurance permet de le laisser tout seul à la maison sans qu'il s'affole et commette des dégâts. C'est également un chien qui s'adapte à tous les environnements, à la ville ou à la campagne, et sous tous les climats. Confident rêvé d'une personne seule, il sait écouter, rester calme, donner son affection sans devenir « collant» ou bruyant; il n'a pas son pareil pour égayer une maison vide tout en sachant se faire discret quand il le faut. Dans une maison avec des enfants, c'est le pitre qui participe à tous les jeux, mais qui sait se faire respecter par les petits diables : pas question de le considérer comme une peluche, il rappellera à l'ordre celui qui prétend lui tirer les oreilles.

Dans son costume tiré à quatre épingles, c'est un citadin pondéré qu'on peut emmener partout sans qu'il fasse d'esclandre. Il paraît avoir toujours vécu dans un intérieur très « cosy ». Mais laissez-lui l'occasion de chasser le mulot ou la taupe : en un rien de temps, il a jeté le frac aux orties, et on le retrouve crotté de la tête aux pieds. Ce seigneur joue au petit bourgeois et au paysan avec une égale facilité. Il convient sans doute aux maîtres dotés d'une certaine personnalité et qui aiment avoir en face d'eux un être spontané, franc, extraverti et joyeux. Avec le Scottish, ils trouvent « à qui parler », dans tous les sens de l'expression, mais il n'en résultera jamais de problèmes. Son apparence robuste, et même puissante, va de pair avec une santé sans faiblesse. Il ne souffre ni du froid ni de la chaleur. En outre, il sait faire la paix avec le chat de la maison.

Son toilettage (pour un chien de compagnie) n'est pas plus contraignant et fréquent que celui d'un Caniche, par exemple. Mais les méthodes à employer sont entièrement différentes: il doit être épilé (technique sans douleur) et non tondu. En le faisant passer tous les deux mois, environ, chez le toiletteur, ses maîtres auront l'assurance d'avoir un chien élégant et propre, qui ne laisse pas de poils sur le tapis ou sur le fauteuil (qu'il occupe dès qu'ils ont le dos tourné).

Aucun commentaire

Pas de commentaires

Personne n'a encore publié de commentaire.