file Oui c’est dur, mais c’est la réalité

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08 Fév 2025 18:14 #1191 par idieh
Réponse de idieh sur le sujet Oui c’est dur, mais c’est la réalité
Est-il possible de « tuer avec respect » un être qui tient à la vie ? ».

Moi je pense que Oui. Mais il y a encore tant a faire comprendre sur le respect vis a vis des animaux. Faudrait commencer dans les écoles, déjà en école enfantine, il y a toute une éducation a faire des ce côté.

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04 Avr 2023 14:34 #1113 par milouchouchou
Oui c’est dur, mais c’est la réalité a été créé par milouchouchou
« Est-il possible de « tuer avec respect » un être qui tient à la vie ? » C'est une question que je pose dans mon livre “Un cri pour la Terre”. Une question que l'on pourrait peut-être poser aux élèves en philosophie…

L’hiver, sur nos routes européennes, nous voyons quelques fois de tristes animaux, transis de froid, jetant un regard perdu à travers les parois du camion.
’été, ceux-ci semblent morts de soif. Nous savons que ces camions les emmènent à la mort, tandis que nous continuons de vivre tranquillement notre vie, comme si de rien n’était. Cette situation est-elle vraiment acceptable ? Quel malaise, quand il faut répondre à ses enfants interrogatifs, assis à l’arrière de la voiture :
« Ils vont où, papa, les cochons ?
Ils vont tous se faire tuer, à l’abattoir !
Mais pourquoi on les tue ? Ils sont gentils, les cochons !
C’est pour que tu manges du jambon et du bacon, sur ta pizza ! »

En général, on ne fait preuve d’aucune considération pour les animaux de rente. Ils sont devenus de simples marchandises.

Et puis vient l’abattoir. La chaîne infernale. Viande bio ou non bio, le sort est le même pour tous. Les animaux savent qu’ils vont mourir. Beaucoup d’opérateurs d’abattage en témoignent. Ils sont apeurés, terrorisés, envoient et reçoivent des phéromones de panique et de détresse. Les cadences d’abattage officielles sont terribles : on tue une vache toutes les minutes, un cochon toutes les vingt secondes, une volaille toutes les deux secondes. On va parfois beaucoup plus vite, notamment pour les oiseaux, tués massivement.

La mise à mort se passe souvent mal. Les animaux sont tellement nombreux, que l’attente est longue et inadaptée. Tout est froid et sent la mort. On entend le cri des cochons, hurlant sous les jets de gaz ou sous les coups de couteau… quand ils ne se réveillent pas affolés dans le bain d’eau chaude (l’échaudage), servant à ramollir leur peau pour faire tomber les poils.

Les oiseaux, suspendus par les pattes, ne sont visiblement pas considérés comme des êtres sensibles. Ils sont accrochés brutalement, la tête en bas, comme l’on accrocherait des serpillères. L’électronarcose, quant à elle, n’est pas toujours efficace. Quand les poulets ou les canards passent devant la scie circulaire automatique, tous ne sont pas inconscients. De plus, leurs cous ne sont pas toujours correctement tranchés. Parfois la lame les entaille au niveau de la tête, d’autres fois au niveau des ailes… Tout va tellement vite.

Tous les animaux vivent de longs moments d’effroi et de stress, avant le coup de lame ou de pistolet final. Certains agonisent lentement à côté des cadavres de leurs semblables. Il arrive, quelques fois, que des lapins réussissent à sauter de la chaîne d’abattage, gagnant quelques minutes ou quelques heures de vie, maculés du sang de leurs frères et de leurs sœurs, coulant à grands flots au-dessus d’eux.

Nous ne savons pourtant rien. Ou pas grand-chose. Nous n’avons pas le droit d’entrer dans les abattoirs. Il n’y a pas de fenêtres, pas de murs de verre. Tout est cloisonné, dissimulé, interdit au public. Pourtant, si nous étions moins hypocrites, il serait logique d’y emmener les enfants en visite pédagogique. En effet, s’il n’y a rien d’indécent ni de honteux à voir, pourquoi cacher cette face importante de notre mode de vie ? On mange des animaux et des légumes à la cantine scolaire. Pourquoi ne visiterait-on que les potagers ?

On a vu des chèvres, des agneaux ou des moutons aux pattes cassées, rampant misérablement sur le sol, avant d’être cognés, traînés et abattus. En vérité, les abattoirs sont des lieux d’extrême violence. Il ne peut en être autrement.

Pensons aux veaux, aux vaches et aux taureaux, meuglant de détresse. Ces animaux si doux, si sensibles ! Ces êtres grégaires sont séparés de leurs compagnons, isolés et poussés à coups de pieds ou de bâtons électriques dans des lieux particulièrement glaçants. La plupart d’entre eux ne veulent pas entrer dans le couloir de la mort : ils sont en panique totale. Que l’attente est longue, avant le coup de pistolet ! Les yeux des vaches sont si beaux. Ils parlent tellement ! Avez-vous déjà observé le regard affolé d’une vache, dans un tel lieu de mort ? Des photos et des vidéos sont disponibles sur internet. La peur, l’affolement et l’incompréhension se lisent dans les pupilles des condamnées.

Lorsque l’on tue une vache sans étourdissement (ce qui arrive souvent), celle-ci est positionnée dans un box rotatif, tournant sur lui-même à 180 degrés. Alors la pauvresse se retrouve complètement à l’envers, la gorge à la merci du couteau. Peut-on imaginer sa panique, son effroi, puis sa souffrance, quand la lame commence à entailler la peau ? Le sang gicle alors de la carotide. La suite est de l’ordre du film d’horreur. À ce moment précis, nous comprenons pourquoi il est interdit au public et aux écoliers de visiter un abattoir…

En pensant à tous ces animaux massacrés à la chaîne, une question me vient à l’esprit : « Est-il possible de « tuer avec respect » un être qui tient à la vie ? ».

Ceci est un extrait de mon livre "Un cri pour la Terre" de Guillaume Corpard.






Amicalement, Francis

La preuve qu'il y a des êtres intelligents ailleurs que sur terre est qu'ils n'ont jamais essayé de nous contacter

Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.

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