En hommage à

Tequila ma fille


Remerciements à

Gerald

Si je prends la plume pour t’écrire ce soir c’est que je souffre atrocement de ton absence.

Je sais à quel point tu m’en as voulu de cette prise de décision hâtive prise ce soir du 02 mars 2009 à 18h30.

J’ai vu dans ton regard, tes gestes ton désespoir et ton dégoût pour moi.

Tu me l’as clairement affiché en te réfugiant vers ta maman et m’ignorant pour me faire comprendre que tu avais comprise cette phrase désastreuse : Dit lui s’il peut le faire maintenant, je ne pourrais jamais revenir.

Je m’en veux.

Je ne savais plus quoi faire, tu souffrais tant de ta colonne vertébrale, au point que tu ne pouvais plus marcher.

Tes calmants ne couvraient plus ta douleur.

Ce satané scanner t’a trouvé une tumeur sur la rate, mais le médecin a pu me réconforter à cet instant, car il était en mesure de te retirer tes deux hernies discales ainsi que la rate.

Mais voilà que tu es atteinte d’une tumeur de la grosseur d’une orange sur ton si beau cœur qui comprime tes poumons et a déplacé ta trachée.

D’après le médecin, c’est un miracle que tu sois encore en mesure de respirer.

Je peux te jurer devant Dieu que je n’ai jamais de ma vie eu plus d’amour pour un compagnon que ce que j’en ai eu pour toi.

Je pleure seul ton absence et aimerait tellement te rejoindre pour avoir encore l’occasion de t’embrasser ton ventre ou ta truffe, avec ses postures si comiques que tu prenais sur le lit ou dans ton panier.

J’ai l’image de ton regard quand tu étais assise sur la chaise et que ta mâchoire inférieure passait sur tes lèvres supérieures.

Tu me manques, je m’en veux tant que l’on se soit quitté comme ça, j’aurais voulu te dire autrement, avoir un peu de temps pour t’expliquer tout cela.

Chaque jour sans toi est une souffrance.

Vicky tente de me réconforter, sa joie de vivre et les mimiques qu’elle t’a emprunté m’aide à surmonter le quotidien, mais rien n’efface ton absence.

Tu es parti bien trop tôt, tu n’avais que 8 ans, tu ne méritais pas ce malheur, nous ne méritions pas de te perdre si vite.

Tu nous manques beaucoup trop.

Par pitié, pardonne moi, je t’ai aimé comme un fou, je t’aime toujours et pour l’éternité.

Pardonne ma décision, dis mois que tu continues à m’aimer, que tu as compris que je voulais t’éviter le pire.

Laisse moi une place à tes côtés, là-haut.

Je t’aime tant.

Aucun commentaire