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Airedale Terrier |
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Standard FCI Nº 7 |
Origine |
Grande-Bretagne | |
Traduction |
Prof. R. Triquet Mise à jour J. Mulholland / Langue faisant foi : (EN) |
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Groupe |
Groupe 3 Terriers | |
Section |
Section 1 Terriers de grande et de moyenne taille | |
Epreuve |
Epreuve de travail facultative | |
Reconnaissance à titre définitif par la FCI |
mardi 28 mai 1963 | |
Publication du standard officiel en vigueur |
mardi 27 juillet 2021 | |
Dernière mise à jour |
lundi 23 août 2021 | |
In English, this breed is said |
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Airedale Terrier |
Auf Deutsch, heißt diese Rasse |
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Airedale Terrier |
En español, esta raza se dice |
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Airedale Terrier |
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd |
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Airedale Terrier |
Cette race est aussi connue sous |
Waterside Terrier
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Utilisation |
Terrier. |
Bref aperçu historique |
L’Airedale terrier est originaire du comté de Yorkshire en Grande Bretagne. On dit qu’il doit son nom à l’exposition d’Airedale. Lors de cette exposition beaucoup de « terriers des bords de rivières » venant des vallées des rivières Wharfe, Calder et Aire ont été exposés faisant un grand nombre d’engagements. C’est le plus grand des terriers, englobant toutes les caractéristiques de ce groupe de chiens ; il est aussi connu comme le Roi des Terriers. L’Airedale a un sens olfactif remarquable et a été utilisé en Afrique, Inde et Canada pour la recherche. Il a été également auxiliaire de La Croix Rouge en temps de guerre et utilisé comme chien policier et militaire dans les armées britannique et russe. |
Aspect général |
Le plus grand des terriers. Chien musclé, actif, assez cob, qui ne donne pas la moindre impression d'être haut sur pattes ni d'avoir le corps exagérément long. |
Comportement / caractère |
Chien à l’expression vive, rapide en action, toujours sur le qui-vive au moindre mouvement. L’expression des yeux, le port des oreilles et de la queue droite révèlent et dénotent le caractère. Sociable et confiant, amical, courageux et intelligent. En éveil à tout moment, pas agressif mais intrépide. |
Tête |
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Région crânienne |
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Tête |
Exempte de rides. Tête bien proportionnée, sans différence apparente dans la longueur entre le crâne et le chanfrein. | |
Crâne |
Long et plat, pas trop large entre les oreilles ; il se rétrécit légèrement en allant vers les yeux. | |
Stop |
Le stop est à peine visible. |
Région faciale |
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Truffe |
Noire. | |
Museau |
Bien rempli devant les yeux ; il n’est pas creux et ne tombe pas brusquement sous les yeux, mais de délicates ciselures évitent l’aspect cunéiforme et la tête commune. | |
Lèvres |
Les lèvres sont serrées. | |
Mâchoires et dents |
Les mâchoires supérieure et inférieure sont hautes, puissantes, fortes et musclées, car la force du museau est très recherchée. Les mâchoires ne doivent pas être développées à l’excès au point de donner un aspect arrondi ou saillant aux joues, car les joues chargées sont à éviter. Dents fortes. On préfère l’articulé en ciseaux, c’est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées à l’aplomb des mâchoires. Les mâchoires qui se referment comme un étau sont admises. Le prognathisme supérieur ou inférieur est un défaut. | |
Joues |
Les joues sont plates et non pas rondes. | |
Yeux |
De couleur foncé, petits, non proéminents, pleins de l'expression "terrier", de vivacité et d'intelligence. L'oeil clair ou l'oeil saillant est à proscrire. | |
Oreilles |
En forme de "V" et portées sur le côté, petites mais pas disproportionnées par rapport à la taille du chien. La ligne supérieure de l'oreille pliée est légèrement au-dessus du niveau du crâne. L'oreille pendante ou l'oreille attachée trop haut est un défaut. |
Cou |
Sa ligne est pure; il est musclé, de longueur et d'épaisseur moyennes; il s'élargit graduellement vers les épaules; il est exempt de fanon. |
Corps |
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Dos |
Court, fort, droit et de niveau, sans signe de fléchissement. | |
Rein |
Musclé. Chez un chien au rein court et à la poitrine bien garnie de côtes, il y a peu d’espace entre les dernières côtes et les hanches. Quand le chien a le rein long, cette région a tendance à être peu soutenue. | |
Poitrine |
Bien descendue (approximativement au niveau des coudes), mais elle n’est pas large. Côtes bien cintrées. |
Queue |
La coutume était d’écourter la queue. Queue coupée : Attachée haut et portée gaiement mais pas enroulée sur le dos. Doit avoir suffisamment de force et de substance. Son extrémité est approximativement au niveau du sommet du crâne. Queue non coupée : Attachée haut et portée gaiement mais pas enroulée sur le dos. Doit avoir suffisamment de force et de substance. |
Membres |
Membres antérieurs |
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Généralités |
Membres antérieurs parfaitement droits avec une bonne ossature. | |
Epaules |
Longues, obliques, bien inclinées en arrière. Les omoplates sont plates. | |
Coudes |
Dans l’axe du corps. Ils jouent librement sans être gênés par les côtes. | |
Pieds antérieurs |
Petits, ronds et serrés, avec des coussinets bien épais et des doigts modérément cambrés qui ne sont ni tournés vers l’intérieur ni tournés vers l’extérieur. |
Membres postérieurs |
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Cuisses |
Longue et puissante. | |
Grassets |
Bien angulé, tourné ni en dedans ni en dehors. | |
Jambes |
Musclées. | |
Jarret |
Bien descendus. Vus de derrière, ils sont parallèles. | |
Pieds postérieurs |
Petits, ronds et serrés, avec des coussinets bien épais et des doigts modérément cambrés qui ne sont ni tournés vers l’intérieur ni tournés vers l’extérieur. |
Allures |
Les membres se portent droit devant. Les antérieurs se meuvent sans contrainte, parallèlement aux côtés. Vus de face, les membres antérieurs sont dans le prolongement de la ligne droite du devant, l’écartement des pieds étant égal à celui des coudes. La puissance de propulsion est fournie par les membres postérieurs. |
Robe |
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Qualité du poil |
Dur, dense et « fil de fer », pas long au point de paraître hirsute. Le poil est couché, droit et serré, couvrant le corps et les membres. Le poil de couverture est dur, « fil de fer » et raide. Le sous-poil est plus court et doux. Les poils les plus durs sont gaufrés ou à peine ondulés. Le poil bouclé ou mou est un grave défaut. | |
Couleur du poil |
Le manteau est noir ou grisonné de même que le sommet du cou et la région supérieure de la queue. Toutes les autres régions sont couleur feu. Les oreilles sont souvent d’un feu plus foncé et des charbonnures peuvent apparaître autour du cou et sur les côtés du crâne. On admet quelques poils blancs entre les membres antérieurs. |
Taille et poids |
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Hauteur au garrot |
Mâle de 58 à 61 cm - Femelle de 56 à 59 cm. | |
Poids |
Mâle de 20 à 23 kg - Femelle 20 kg. |
Défauts |
• Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel. • Les défauts doivent être listés en fonction de leur gravité. |
Défauts entrainant l’exclusion |
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NB : |
• Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié. • Les défauts mentionnés ci-dessus, lorsqu'ils surviennent à un degré très marqué ou fréquent, sont éliminatoires. • Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum. • Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction. |
Bibliographie |
https://www.fci.be/ |
Historique détaillé |
Le Terrier d'Airedale provient de la Vallée d’Aire dans le Yorkshire à la deuxième moitié du 19ième siècle, quoique le mélange exact des races qui y ont contribué soit obscur. La plupart des comptes reconnaissent que l'Otterhound a été croisé avec une certaine forme de terriers à poils durs. Les fermiers du Yorkshire, les mineurs et les ouvriers qui ont commencés la race suggèrent que leur intention n’était pas de développer une nouvelle sorte de terrier, mais plutôt de produire une machine de chasse. Ils ont voulu un chien nageant très bien, qui était rapide et pour exceller au sport d'eau, un chien qui pourrait nettoyer et aller chercher des oiseaux a braconné dans la propriété du propriétaire terrien et un chien pratique pour le contrôle de la vermine. Puisqu’ils ne pouvaient pas se permettre de tenir de toute façon des chiens courants, des chiens d'arrêt et des chiens de jeu, ils ont alors l'intention de créer une nouvelle race polyvalente. Les premiers développeurs de la race n'étant pas des gardiens sachant lire et écrire, ils n'ont donc pas partagé non plus leurs plans de multiplication. Alors, comme maintenant, il y avait la compétition pour élever un chien, qui serait meilleur que le chien du voisin. Par conséquent, les races comme le bull-terrier, les setters, les chiens d'arrêt, les chiens de berger et chiens d’aveugles sont parmi le plus premier des ingrédients possibles mentionnés dans le mélange créateur. Cependant, avant les années 1870 la petite noblesse a commencé à prendre de l'intérêt pour la race. Sous l'influence de plusieurs variétés de terriers, ils se sont imaginés que le chien qu'ils ont développé avait un type de terrier défini. La race a été d'abord appelée le Bingley ou le Terrier de Bord de l'eau, mais avant 1879, les premières « Normes pour l'Airedale » ont été publiées. Au début des années 1880, il y avait un mouvement parmi certains experts canons pour s'opposer à la classification de l'Airedale comme un terrier. La race était trop grande pour ramper, il serait bagarreur et il manquerait de courage. Cependant, à ce moment-là, la race avait développé une croissance parmi ceux qui l'ont estimé comme l'idéal. Trois qualités dans un chien à être utilisé sur le gibier à plume des hautes terres, le gibier d'eau et celui à fourrure. En même temps, le tempérament de l'Airedale, le caractère et l’attitude était incontestablement ceux d'un terrier. Au tournant du siècle, l'Airedale était une race dont les talents ont surpassé n'importe lequel de ses prédécesseurs. En attendant, les premiers Airedales ont été importés aux Etats-Unis au début des années 1880. La race est devenue rapidement populaire parce que son esprit enthousiaste et ses capacités de chien à tout faire convenaient bien à la nation jeune, en croissance. Les nichées d'Airedale ont apparues sur les deux côtes et la race a bientôt capturé l'attention des chasseurs de toute l'Amérique. Les histoires d'aventures sauvages et de moutons chassant l'ours et de grands chats de l'Ouest sont devenues des légendes américaines et les Airedales faisaient partie de cette histoire. Le plus connu parmi les premiers admirateurs d'Airedale était Théodore Roosevelt, qui a choisi des Airedales pour ses voyages de chasse au gros gibier. L'Airedale, a déclaré Teddy Roosevelt, “peut faire quoi que ce soit qu’un autre chien peut faire, lèche ensuite l'autre chien, s'il doit le faire.” La première guerre mondiale a apporté des Airedales au premier rang à cause de leur service remarquable. En Allemagne, les Airedales avaient été utilisés comme des chiens policiers depuis le début du siècle. Quand la Grande Guerre a éclaté, l'armée allemande a choisi des Airedales plutôt que des Bergers allemands pour le service, comme des messagers et des gardes. Le programme de Chien de Guerre britannique a été développé par le Colonel Edwin Richardson. Sa préférence pour des Airedales les rend bientôt célèbres comme les premiers chiens de guerre britanniques officiels. Par des comptes de champ de bataille et des affiches de guerre et des croquis, l'Airedale est devenu un héros de guerre. Avant 1920, l'Airedale était la race la plus populaire aux Etats-Unis et en Angleterre. Le plus célèbre des promoteurs d'Airedale était Walter Lingo. Lingo a fondé son chenil Oorang dans LaRue dans l'Ohio, basant le nom, l’élevage et le programme sur des lignes d'exposition venant de Ch. Rockley Oorang et son propre King Oorang II. Le programme de multiplication de Lingo s'est étendu pour satisfaire l'énorme demande pour des Airedales. Il a fait ainsi en vendant jusqu'à mille chiennes d'Airedale aux fermiers partout dans la campagne de l'Ohio. Lingo a pris chez lui les chiennes pour la multiplication et la mise bas, les a ensuite rendus à leurs propriétaires, en rachetant les chiots à un prix pré consenti. Lingo a alors revendu les chiots aux acheteurs dans tout le pays. Censément, Walter Lingo a vendu jusqu'à 15 000 Airedales par an et vers le milieu des années 1920, il a revendiqué dépenser 2000 $ par mois sur la publicité. La production en série d'Airedales avait inévitablement des effets négatifs sur le type de race et le tempérament. Avant les années 1930 et les années 1940, la réputation de la race et l'enregistrement avait baissé. Par dessus tout autrement, l'Airedale est toujours estimé dans son rôle le plus noble, celui de compagnon et protecteur de sa famille humaine. La polyvalence historique et actuelle de l'Airedale, la dévotion, l'humour et le courage ne peuvent pas être reconnus chaque jour mais de nos jours, il est le fleuron des services de police anglais. |