Epagneul d'eau irlandais |
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Standard FCI Nº 124 |
Origine |
Irlande | |
Traduction |
Dr. J-M. Paschoud et Prof. R. Triquet | |
Groupe |
Groupe 8 Chiens rapporteurs de gibier - Chiens leveurs de gibier - Chiens d'eau | |
Section |
Section 3 Chiens d'eau | |
Epreuve |
Avec épreuve de travail | |
Reconnaissance à titre définitif par la FCI |
mardi 28 décembre 1954 | |
Publication du standard officiel en vigueur |
mardi 13 mars 2001 | |
Dernière mise à jour |
vendredi 08 novembre 2002 | |
In English, this breed is said |
Irish Water Spaniel | |
Auf Deutsch, heißt diese Rasse |
Irischer Wasserspaniel | |
En español, esta raza se dice |
Perro de agua irlandés | |
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd |
Ierse Water Spaniel |
Utilisation |
Le chien d’eau irlandais s’adapte aisément à la plupart des disciplines de chasse à tir. Il recherche le gibier, il lui arrive souvent de se mettre à l’arrêt et il rapporte volontiers, même dans des halliers épais. Vu leur construction et leur naturel, les chiens de cette race sont traditionnellement destinés à la chasse au gibier d’eau. |
Bref aperçu historique |
L’origine précise de la race reste obscure. On tient en général pour possible que l’Epagneul d’eau irlandais se soit développé à partir de chiens persans parvenus en Irlande en passant par l’Espagne. La première attestation en Irlande concernant des chiens d’eau chassant à la sauvagine date de l’an 1600. Ainsi nous savons que des chiens au poil imperméable ont été employés en Irlande avant même l’introduction du fusil de chasse à petit plomb. Le seul témoignage objectif de l’ascendance de l’Epagneul d’eau irlandais est son trait particulier le plus frappant, sa queue de rat. Cette particularité ne se rencontre chez aucun autre chien du même genre et rend vraisemblable l’hypothèse selon laquelle la race actuelle descend d’un ancêtre irlandais autochtone. Cette queue est à l’origine des noms que l’on a donnés à la race : "whip tail" (queue en forme de fouet) ou de "rat-tail" (queue de rat). De toute façon, au cours de la seconde moitié du 19ème siècle, cette race a été reconnue et les descendants de ces chiens ont obtenu de grands succès aux expositions canines. Un club a été fondé vers 1890 en vue de la promotion de l’Epagneul d’eau irlandais. |
Aspect général |
Elégant, bien d’aplomb, construit en force, compact et trapu. |
Comportement / caractère |
Fier, combinant grande intelligence et endurance avec un caractère fait de hardiesse et de fougue ; sa vitalité et sa fidélité sont à toute épreuve. Bon chien de famille qui a le sens de l’humour mais réservé avec les étrangers. |
Tête |
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Région crânienne |
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Tête |
Crâne et ensemble de la tête de bonnes dimensions. | |
Crâne |
Haut et bombé en dôme, de bonne longueur et assez large pour offrir une boîte crânienne spacieuse. Le toupet sur la tête consiste en de longues boucles lâches formant vers le bas une pointe bien définie entre les yeux ; ce toupet ne doit pas avoir l’aspect d’une perruque barrant le front en ligne droite. | |
Stop |
En pente douce. |
Région faciale |
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Face |
La face est parfaitement rase. Le poil pousse en une ligne étroite formant une barbe à l’arrière de la mâchoire inférieure. | |
Truffe |
Grande et bien développée, de couleur marron foncé. | |
Museau |
Long, fort et quelque peu carré dans son aspect. | |
Mâchoires et dents |
Fortes et régulières. Articulé en ciseaux. | |
Yeux |
Relativement petits, de couleur ambre foncé à noisette foncé, d’une expression très intelligente. | |
Oreilles |
Très longues avec pavillon arrondi en forme de lobe ; attachées bas, elles pendent en étant bien appliquées le long des joues et sont couvertes de longues boucles torsadées. |
Cou |
Assez long, fort, galbé (portant la tête bien au-dessus du niveau du dos) et solidement greffé sur les épaules. |
Corps |
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Généralité |
Doit être de bonne taille ; il donne dans son ensemble l’impression d’être en forme de tonneau, aspect accentué par la courbure des côtes. L’ensemble est fort et bien musclé. | |
Dos |
Court, large et horizontal, solidement attaché à l’arrière-train. | |
Rein |
Bien descendu et large. | |
Poitrine |
Bien descendue, mais pas trop large ni bombée entre les antérieurs, quoique de bonne ampleur, avec des côtes bien cintrées derrière les épaules. Les côtes portent bien vers l’arrière. |
Queue |
Lisse, forte et épaisse à la naissance, où elle est couverte sur une longueur de 7,5 à 10 cm (3-4 pouces) par de courtes boucles ; elle s’amenuise progressivement pour terminer en fine pointe. Elle ne doit pas être assez longue pour atteindre l’articulation du jarret ; elle doit être portée presque au niveau du dos en formant une ligne droite. |
Membres |
Membres antérieurs |
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Epaules |
Très puissantes, obliques. | |
Avant-bras |
Droits avec bonne ossature ; ils sont placés sur une verticale qui, du garrot, passe par la pointe du coude. |
Membres postérieurs |
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Généralités |
Très puissants. | |
Grassets |
Bien angulés. | |
Jarret |
Bien descendus. |
Pieds |
Grands, quelque peu ronds avec doigts légèrement écartés, bien couverts de poil sur et entre les doigts, exempts de tout poil long superflu. |
Allures |
L’allure est particulière à la race. De par sa cage thoracique en tonneau, ce chien roule dans ses allures. |
Robe |
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Qualité du poil |
Bouclettes crépues serrées et épaisses ; texture ne rappelant aucunement la laine, mais d’aspect naturellement huileux. Le dos et les faces latérales du cou doivent présenter des boucles semblables à celles qui se trouvent sur le corps. La gorge présente un poil lisse qui dessine une marque en forme de « V » qui va de l’arrière de la mâchoire inférieure au sternum. Les membres antérieurs présentent tout autour des franges abondantes qui sont cependant plus courtes à la face antérieure. Plus bas que les jarrets, les postérieurs doivent avoir un poil ras sur la face antérieure, mais, sur la face postérieure, ils sont frangés jusqu’aux pieds. | |
Couleur du poil |
Robe marron puce soutenu (brun foncé). Le blanc au poitrail est un défaut. |
Taille et poids |
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Hauteur au garrot |
Pour les mâles de 53 à 59 cm et pour les femelles de 51 à 56 cm. |
Défauts |
• Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel. • Les défauts doivent être listés en fonction de leur gravité. |
Défauts généraux |
Blanc au poitrail. Robe de couleur pâle. Oeil clair. Poil laineux. Franges à la face antérieure du jarret. Absence de franges à la face antérieure des membres antérieures. Pieds écrasés. Franges à la queue. Franges à la face. Blanc aux pieds. |
Défauts entrainant l’exclusion |
Chien agressif ou peureux. |
NB : |
• Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié. • Les défauts mentionnés ci-dessus, lorsqu'ils surviennent à un degré très marqué ou fréquent, sont éliminatoires. • Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum. • Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction. |
Bibliographie |
http://www.fci.be/ |
Compléments apportés par les visiteurs |
One of the oldest water dogs of the West, the Irish Water Spaniel was developed from sheepdogs and hounds of Central Asia brought to Spain from Persia and then imported into Ireland after being crossed with Poodles, Bloodhounds and Portugese Water Dogs. In Ireland the breed existed under different names and several types were developed, such as the Shannon, Tweed, Northern Irish, Southern Irish and others. These types are believed to had been crossed and eventually created the modern Irish Water Spaniel breed. By the late 1800's, this versatile worker became a popular show dog in Britain and America. Playful with children and loving of water, it makes an excellent family pet. The Irish Water Spaniel is a gentle and devoted companion, but needs obedience training, due to its somewhat stubborn and timid nature. Athletic, intuitive and strong, it is still used for hunting purposes and retrieveing field trials. The coat is curly and oily, naturally waterproof and accepted only in uniform shades of liver brown. Average height is around 22 inches. |
Historique détaillé |
L'Irish Water Spaniel, ou Chien d'Eau Irlandais, est un chien à la fois rare et très original, qui, bien qu'il ne soit pas un nouveau venu dans le monde canin, représente encore un certain mystère. D'où vient-il? Quel est son âge? Tout ce qui a trait à ce chien avant le XIXe siècle ressort de la légende ou des suppositions. Certains spécialistes soutiennent que l’Epagneul d'Eau Irlandais est vieux d'au moins deux mille ans, car il serait un descendant direct des chiens d'eau connus au Moyen-Orient et en Égypte bien avant notre ère. Ces derniers seraient par ailleurs les ancêtres du Barbet et du Chien d'Eau Portugais, et on imagine sans peine, en effet, que les Arabes puissent être responsables de leur venue en Europe, eux qui ont occupé la péninsule Ibérique pendant de nombreux siècles et se sont avancés jusque dans le Poitou. Mais, pour ce qui est de savoir avec qui le Water Spaniel aurait fait le long voyage du Moyen-Orient à l’Irlande, la question reste sans réponse. Pour d'autres cynophiles, la race aurait tout au plus deux cents ans, car son histoire remonterait à la Révolution française. Des aristocrates émigrant en Irlande auraient emmené avec eux de grands Caniches capables de chasser au marais, puis les croisements de ces Caniches venus de France avec des Setters (Irlandais bien entendu) auraient abouti à la création de l'Irish Water Spaniel actuel. Les défenseurs de cette version sont les plus nombreux, surtout en France, naturellement, car il est tout à fait plausible que les émigrés, au courant des possibilités cynégétiques de la verte Erin, aient emporté dans leurs bagages des chiens d'eau, lesquels ne pouvaient être que des Caniches ou des Barbets (ce qui, à l'époque, n'était guère différent). Par ailleurs, la couleur marron foncé de la race irlandaise et celle du Caniche sont tout à fait semblables, du point de vue de la génétique. Une telle argumentation a bien sûr ses détracteurs, en particulier parmi les Britanniques ; A. Gondrexon-Ives Browne affirme, par exemple : « Cette hypothèse est à écarter en raison de la structure totalement différente du poil. L'hérédité absolument pure de la race tend à prouver qu'elle a été élevée très longtemps sans aucun apport de sang étranger. » En effet, il est exact que le poil du Caniche est d'une texture fine et laineuse, qu'il est très long et forme des frisures élastiques, alors que celui du Water Spaniel est huileux et forme de courtes boucles raides. D' ailleurs, c'est sans doute au caractère huileux du poil de l'Epagneul d'Eau qu'est due une autre suggestion: celle d'une possible parenté de ce chien avec les Retrievers ; tous originaires, plus ou moins directement et exclusivement ou non, de l'île de Terre-Neuve ; et notamment avec le Curly Coated Retriever. Cependant, d'après la littérature sur cette dernière race, il semble que le Water Spaniel soit un ascendant du Curly Coated plutôt que l'inverse. Même les auteurs « classiques » de l'histoire canine n'apportent guère d'éclaircissements. Ainsi, Hugh Dalziel, dans British Dogs, avoue que les origines de ce chien restent méconnues, tout en émettant l'idée qu'il pourrait être l'ancêtre de tous les Spaniels. Les ouvrages sur les chiens irlandais sont en fait peu nombreux, et, quand le colonel H.C. Cane cite, dans son étude sur la race, des passages de The Dogs of lreland d'Anna Redlich, on n'y apprend rien sur le passé du Chien d'Eau Irlandais, si ce n'est que ce chien est l'unique rescapé de trois races affectées au même travail. Il est probable que l'Irish Water Spaniel gardera encore longtemps son secret. En revanche, les grandes étapes de sa carrière dans la cynophilie constituent un domaine tangible, sur lequel il est permis de s'appuyer, car, lorsqu'on affirme que c'est vers 1834 que débuta son élevage rationnel, cela ne préjuge en rien de l'ancienneté ou de la création récente de la race. Il semble que ce chien apparaît pour la première fois dans une exposition en 1862, lors de l'une des toutes premières manifestations de ce genre au monde, à Birmingham. Il est sûr qu'on le retrouve en 1873 à Manchester: les cinq juges, qui eurent à examiner des sujets appartenant à 31 races, ne devaient pas avoir vu beaucoup d'Irish Water Spaniels auparavant, puisqu'ils l'inclurent dans la classe « autres races », en compagnie d'un Teckel. On remarquera cependant que le Water Spaniel d'Irlande a l'honneur de faire partie du petit nombre de races reconnues de façon certaine à cette date, puisqu'il figure dans le premier Studbook du Kennel Club (né en 1873). Ce Studbook, paru en 1874, n'est autre que le recensement des chiens présentés dans les treize expositions ayant eu lieu entre les 28 et 29 juin 1859 (Newcastle) et les 24, 26 et 27 décembre 1873 (Manchester). Il faut attendre 1890 pour que soit créé le premier Irish Water Spaniel Club, ce qui témoigne de la rareté de la race, encore, jusque-là. C'est à la fin du siècle que ce chien se répand parmi les chasseurs de sauvagine, et particulièrement chez les plus passionnés d'entre eux, qui n'hésitent pas, par exemple, à traverser la Manche pour pratiquer leur sport favori. Les Britanniques fréquentent ainsi divers territoires en Picardie, en Bretagne et en Normandie, avec une prédilection pour le marais Vernier, près de Pont-Audemer, véritable paradis de la chasse. Les Irish Water Spaniels ont dû y être introduits en assez grand nombre et impressionner suffisamment les chasseurs locaux, puisqu'ils sont à l'origine de la race nommée Epagneul de Pont-Audemer. L'Epagneul d'Eau Irlandais connaîtra le faîte de sa popularité pendant l'entre-deux-guerres. En 1926 se crée un deuxième club de race, l'Irish Water Spaniel Association, et, jusqu'à la veille du second conflit mondial, les statistiques enregistrent une moyenne de cinquante sujets inscrits chaque année. Ce chiffre peut paraître modeste, mais il faut tenir compte de la spécialisation très étroite de la race; par ailleurs, le Water Spaniel doit résister à la vogue croissante des Retrievers (rapporteurs de gibier), qui ont eux aussi des aptitudes marquées pour le travail à l'eau. Enfin, son apparence très originale ne doit pas faire oublier qu'il ne peut pas se reconvertir dans un pur rôle de compagnie, en raison de son poil huileux. Une population de l'ordre d'un demi-millier de sujets, à cette époque, paraît dont plus qu'honorable. Dans ces années 1920 - 1930, la race s'implante aux Etats-Unis, au Canada ainsi qu'en France. Après la Seconde Guerre mondiale, qui a décimé son élevage, l'Irish Water Spaniel va traverser une période difficile. Il est évident que les possibilités d'utilisation de ce chien tendent à se restreindre, car les marais se trouvent un peu partout asséchés pour être transformés en terres agricoles, lorsqu'ils ne deviennent pas réserves naturelles, interdites à la chasse. De moins en moins nombreux, également, sont les chasseurs qui décident d'opter pour des races hyperspécialisées, ce qui les obligerait à posséder en permanence plusieurs chiens pour pouvoir chasser différents gibiers sur différents territoires. La raréfaction de l'Irish Water Spaniel a donc pu sembler inexorable, mais l'ampleur de son déclin, dans les années cinquante, a suscité une réaction : un chien aussi original et faisant partie du patrimoine canin britannique n'a pas le droit de disparaître. Il s'est donc trouvé suffisamment d'amateurs pour remettre l'Irish Water Spaniel à l'honneur, et, aujourd'hui, ses effectifs n'ont jamais été aussi importants puisqu'ils sont de l'ordre du millier en Grande-Bretagne. Ce chien, comme son nom et son apparence l'indiquent clairement, est spécialisé dans la chasse au marais, en étang, en estuaire et sur les bords de mer. Le travail à l'eau, des plus éprouvants, exige que le chien soit doté d'une constitution très robuste et d'un tempérament à l'avenant. C'est le cas de l'Irish Water Spaniel, dont le caractère peut être qualifié d'ardent, d'impétueux, d'énergique, et à qui on ne saurait dénier, en outre, un grand courage physique. Et le chien irlandais a encore d'autres atouts, essentiels également : sa peau un peu huileuse, son poil graisseux et ses doigts « palmés » (les doigts de tous les chiens sont « palmés », plus ou moins, mais le Water Spaniel fait partie des races dont la membrane interdigitale est particulièrement développée). Cependant, l'Epagneul d'Eau Irlandais peut mettre en valeur ses qualités dans des emplois divers. Ainsi, son atavisme de retriever apparaît très prononcé, car il a beaucoup de nez, et, comme il sied à tout bon retriever, il a. de grandes aptitudes au dressage, si fougueux et passionné soit-il. Mais on recommande de ne pas tarder à entreprendre son éducation : s'il apprend vite et bien dans son jeune âge, il se révèle moins malléable lorsqu'il parvient à l'âge adulte. Très endurant, possédant beaucoup de mémoire, ayant la dent douce avec le gibier, l'Irish Water Spaniel se montre donc un retriever de première force, aussi à l'aise d'ailleurs sur terre que dans l'eau. En effet, sa toison bouclée qui le protège fort efficacement dans l'eau glacée le met également à l'abri des rigueurs climatiques, du contact de l'épine et des ronciers. Et, bien sûr, utilisé comme n'importe quel autre Spaniel, ce spécialiste du canard et de la sauvagine rendra d’éminents services dans la chasse des lapins ou des oiseaux coureurs. Comme tout Spaniel qui se respecte, il est parfois un peu cabochard, mais, dans une main assez ferme, c'est un chien agréable à vivre, très attaché à ses maîtres, affectueux et équilibré: en un mot, un très bon compagnon, à la réserve près que son poil gras impose quelques contraintes. Sa toison est aussi extrêmement dense et nécessite donc des soins réguliers, à défaut desquels elle a tendance à se natter, se corder, ce qui lui enlève une grande partie de son cachet ; et n'est d'ailleurs pas permis dans les expositions. L'aspect original est aujourd'hui un gage de succès pour les races qui en sont pourvues, et, de ce point de vue, la nature a spécialement gâté l'Epagneul d'Eau Irlandais: il suffit d'observer ses yeux, légèrement bridés, qui lui confèrent un regard particulier; sa queue, d'abord recouverte du même poil bouclé que le reste du corps, et qui se finit en « queue de rat ». |