En hommage à

A mon meilleur ami


Remerciements à

Alain

Des 'Hautes Terres', tu étais mon merveilleux petit chien blanc.

Ton caractère entier et ton courage hardi faisaient de toi un géant.

Dans l'au-delà 'Braveheart', tu mérites d'arborer le tartan de Wallace.

Car pour me défendre d'agneau tu devenais un tigre, tu avais de la race !

Instantanément et d'un seul doux regard complice nous nous comprenions.

Et ce n'était plus un secret pour quiconque, à quel point nous nous aimions.

Toujours présent, tu embellissais ma vie, mes vacances, l'hiver comme l'été.

Me manque déjà nos promenades habituelles des dimanches jour de marché.

Jolie mascotte du tennis, rose de terre battue, patient tu attendais sous le banc.

J'appréhende maintenant de quitter la maison, car tu n'es plus là gardien du clan !

Petit flocon blanc parmi les autres, comme moi tu les aimais les neiges de Morillon.

Tu nageais dans le Gardon d'Anduze et tu rêvais à l'ombre sur la plage de Carnon.

En tout lieu sur son aire notre petite chatte grisette erre et te recherche grand frère !

Et j'avoue que mon attirance pour la solitude, n'était due qu'à ta présence familière.

Je te devine partout déjà petit fantôme, j'ai peur que ce chagrin jamais ne me quitte.

Ce matin encore, j'ai prononcé notre phrase rituelle; sois sage!, je reviens de suite !

Dans ce jardin où tu coursais les oiseaux, tu reposes désormais à l'ombre du buis.

Et si je partais d'ici, j'emporterai une poignée de terre car tu fais partie de ma vie.

Dis moi maintenant mon tendre amour, comment vais-je pouvoir vivre sans toi ?

Et ne plus sentir dans ma paume l'offrande de ton adorable petite tête de soie.

Le frôlement de ton frais museau, de tes prunelles noires brûlantes d'amour.

Je ne t'oublierai Jamais petit camarade fidèle car je t'aime pour toujours.

Par bribes me reviennent tant de jolis souvenirs communs que je pleure.

Tu étais si vivant hier encore, pourquoi elle est venue si vite ton heure ?

Des jours heureux, il était le plus merveilleux petit chien blanc...

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