Golden Retriever

Standard FCI Nº 111

Origine
Grande-Bretagne
Traduction
Prof. R. Triquet
Groupe
Groupe 8 Chiens rapporteurs de gibier - Chiens leveurs de gibier - Chiens d'eau
Section
Section 1 Rapporteurs de gibier
Epreuve
Avec épreuve de travail
Reconnaissance à titre définitif par la FCI
jeudi 02 décembre 1954
Publication du standard officiel en vigueur
mardi 28 juillet 2009
Dernière mise à jour
lundi 23 novembre 2009
In English, this breed is said
Golden Retriever
Auf Deutsch, heißt diese Rasse
Golden Retriever
En español, esta raza se dice
Cobrador dorado
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd
Golden Retriever

Utilisation

Chien rapporteur de gibier pour la chasse à tir.

Aspect général

Chien harmonieux, bien proportionné, actif, puissant, bien uni dans ses allures, de constitution robuste, à l’expression empreinte de douceur.

Comportement / caractère

Docile, intelligent, naturellement doué pour le travail. Doux, amical et sûr de lui.

Tête

Région crânienne

Tête
Bien proportionnée et bien ciselée.
Crâne
Large sans être lourd. Belle attache de tête avec l’encolure. 
Stop
Bien marqué.

Région faciale

Truffe
De préférence noire.
Museau
Puissant, large et haut.
Chanfrein
La longueur du chanfrein est approximativement égale à celle du crâne, du stop à l’occiput.
Mâchoires et dents
Les mâchoires sont fortes et présentent un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c’est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d’équerre par rapport aux mâchoires.
Yeux
Marron foncé ; bien écartés. Le bord des paupières est foncé.
Oreilles
De taille moyenne et attachées à peu près au niveau des yeux.

Cou

De bonne longueur, net et musclé.

Corps

Généralité
Bien équilibré.
Ligne du dessus
Ligne du dessus horizontale.
Rein
Fort et musclé, court.
Poitrine
Bien descendue dans la région sternale.
Côtes
Les côtes bien descendues et bien cintrées.

Queue

Attachée et portée au niveau du dos. Elle atteint le jarret. Elle ne s’enroule pas à l’extrémité.

Membres

Membres antérieurs

Généralités
Droits ; ils ont une bonne ossature.
Epaules
Bien obliques. Omoplate longue.
Bras
De même longueur que l’omoplate, de sorte que les antérieurs, du coude au sol, sont bien disposés sous le corps.
Coudes
Bien au corps.

Membres postérieurs

Généralités
Forts et musclés.
Grassets
Bien angulé.
Jambes
Solides.
Jarret
Bien descendus. Ils sont droits et ne tournent ni en dehors ni en dedans. Les jarrets de vache sont à proscrire.

Pieds

Ronds, pieds de chat.

Allures

Allures énergiques, avec beaucoup d’impulsion. Les membres antérieurs et postérieurs se déplacent dans des plans parallèles à l’axe du corps. L’enjambée est longue et dégagée sans aucune tendance à relever les antérieurs.

Robe

Qualité du poil
Plat ou ondulé avec de bonnes franges. Le sous-poil est serré et imperméable.
Couleur du poil
N’importe quel ton or ou crème. Ne doit être ni rouge ni acajou. On admet la présence de quelques poils blancs uniquement au poitrail.

Taille et poids

Hauteur au garrot
Pour les mâles de 56 à 61 cm et pour les femelles de 51 à 56 cm.

Défauts

• Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel.
• Les défauts doivent être listés en fonction de leur gravité.

Défauts entrainant l’exclusion

 Agressif ou peureux.

NB :

• Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
• Les défauts mentionnés ci-dessus, lorsqu'ils surviennent à un degré très marqué ou fréquent, sont éliminatoires.
• Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
• Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction.

Bibliographie

http://www.fci.be/

Compléments apportés par les visiteurs

Alongside the famous Labrador, the playful and affectionate Golden Retriever is one of the most popular breeds in the United States and around the globe. Developed at the Guisachan estate in Scotland in the mid-1800's by Sir Dudley Majoribanks, also known as Lord Tweedmouth, the Yellow Retriever is a result of crossing the rare fawn-coloured specimens of Wavy-Coated Retrievers with Irish Setters, Curly-Coated Retrievers, Tweed Spaniels, Bloodhounds and a variety of working crosses descended from early Newfoundlands and imported St.John's Water Dogs, as well as some Caucasian Ovcharkas acquired from a Russian travelling circus. The original incarnation of the Tweedmouth Retriever was too large and slow, reportedly posessing a sharper temperament than desired, but through careful selection and introduction of friendlier breeds, such as the Labrador Retriever and the Springer Spaniel, the breed's creator managed to produce a superbly resilient, driven and good natured working dog. This new bloodline was a great success for Lord Tweedmouth and the Golden Retriever became a prized gundog of the demanding British hunters in the 19th century, who valued it for its trainability, physical strength, swimming ability and willingness to work for long periods of time in all weather conditions. The breed's beauty and gentle nature also made it a popular pet and competitor in field trials in the early 1900's.
After being successfully shown in 1908, the Yellow Retriever became considered to be more than just a colour variant of the Flat-Coated Retriever breed and in 1911 it finally received its own separate recognition. Although the Golden Retriever already existed in large numbers in America since the turn of the century, when it was first introduced to Texas by Lord Tweedmouth's descendants, it wasn't until 1932 that the breed was officially accepted by the AKC. American hunters and urban families were enamoured with the Golden Retriever and this lovely dog has been an universally loved companion pet throughout the 20th century.
Adored worldwide for its pleasant personality and intelligence, the Golden Retriever has unfortunately suffered the fate of many popular breeds and, thanks to irresponsible overbreeding, has become riddled with health problems. There are many poorly bred examples, some with unstable temperaments and behaviour issues that are seriously damaging the breed's legendary reputation. However, a number of committed and responsible breeders are working hard to retain the traditional physical and personality traits of this wonderful dog and there are still some quality bloodlines to be found. As is the case with some other working breeds, there are different strains and types within the Golden Retriever breed, such as the original hunting bloodlines, the popular Show type, as well as the strains developed for service work, and of course, the dogs bred for companion life.
An easy moving breed, the Golden Retriever loves plenty of excercise and enjoys an active lifestyle. Its trainability and even temperament make it an ideal family companion and children's playmate, but this breed still requires early socialization and a sufficient ammount of mental stimulation in order to avoid problems associated with boredom, oftentimes resulting in destructive and obsessive behaviour. The Golden Retriever is a very energetic and agile dog, deep-chested, strong-legged and athletic. The head is fairly broad, with a powerful muzzle and jaws. The moderately long coat is rich and dense, needing regular grooming and upkeep. The solid colour ranges from very light cream to almost reddish shades. Average height is around 23 inches.

Historique détaillé

Avec sa belle fourrure pas très longue et sa solide stature, le Golden Retriever est un chien équilibré, au comportement mesuré, tout le contraire d'un excentrique, qui ne cherche pas à jouer les vedettes. Doué de grandes qualités, il convient à de nombreux amateurs de chiens. C'est pourquoi il ne saurait rester bien longtemps dans l'ombre en France.

Si l'on en croit d'ingénieux cynophiles, l'origine du Golden Retriever apparaît cependant pour le moins curieuse. Qu'on en juge en effet: « En 1858, sir Dudley Marjoribanks assista à un numéro d'une séance de cirque ambulant à Brighton, station balnéaire d'Angleterre. Il s'agissait d'un groupe de chiens savants, traqueurs du Caucase ou Bergers gardiens de troupeaux de moutons. Sir Dudley fut tellement impressionné par l'intelligence et la beauté de ces chiens qu'il décida d'en acheter un couple. Le dresseur n'était pas disposé à les lui vendre, prétendant que son numéro serait détruit. Sur quoi sir Dudley lui offrit d'acheter le cirque tout entier : c'est ainsi que les chiens furent emmenés dans les terres de leur nouveau maître et devinrent les ancêtres de la race. »

Cette histoire présente toutes les caractéristiques d'une jolie légende. Elle comporte suffisamment de détails précis (date et lieu, notamment) pour que l'on ne mette pas en doute la vraisemblance du propos essentiel, mais quelques questions se posent, néanmoins. En effet, qu'y a-t-il de commun entre un chien de cirque et un Retriever, même si l'on sait que le numéro des chiens savants à l'origine du Golden consistait justement à retrouver dans les endroits les plus inimaginables des objets qui y étaient dissimulés par leur dresseur? Qu'étaient ces chiens russes, qualifiés à la fois de traqueurs et de Bergers gardiens de troupeaux? Bien que nous n'ayons pu vérifier leur utilisation dans le Caucase, leur région natale, on peut cependant affirmer sans grand risque qu'il devait en être là-bas comme partout ailleurs, à savoir qu'un chien de chasse n'est pas prédisposé à accomplir le travail d'un chien de berger de même qu'un chien de berger n'est pas non plus un chien de chasse. Qu'il ait existé une race capable de briller également dans ces deux disciplines fort différentes ne paraît donc pas vraisemblable.

A la vérité, le « traqueur russe » n'a jamais évolué que dans la littérature spécialisée. Quant au gardien de troupeaux, nous pouvons depuis peu en admirer quelques spécimens en Europe. Ainsi qu'on l'avait pensé, il s'agit d'un animal de haute stature et de forte corpulence, revêtu d'une épaisse et rude pelisse qui le protège des rigueurs du climat de montagne, et, si on l'imagine aisément repousser loups, ours et maraudeurs loin des troupeaux, on le voit par contre mal rechercher et rapporter une sarcelle désailée.

Si certains, aujourd'hui encore, avancent cette thèse cocasse des traqueurs, bergers, gardiens de troupeaux, chiens de cirque ; même croisés avec des Bloodhounds et chiens courants ; c'est sans doute dans l'intention de respecter une tradition aussi mystérieuse qu'originale. En fait, les vraies origines du Golden Retriever sont bien connues depuis 1952, date à laquelle ont été publiés les registres d'élevage du domaine de Marjoribanks, couvrant la période de 1835 à 1890.

On y a découvert qu'un étalon nommé Nous (en anglais, ce mot équivaut à notre « jugeote »), de couleur jaune, issu de Retrievers à poil plat, a sailli une femelle à robe feu, d'assez petite taille, de race Tweed Water Spaniel. De cette union naquirent quatre chiots : Crocus, Primrose, Cowslip et Ada, qui apparaissent comme les véritables fondateurs de la race Golden Retriever.

A l'appui de cette version, on remarquera que certaines caractéristiques des Spaniels ne sont pas en contradiction avec celles du Golden, notamment pour ce qui est du format nettement rectangulaire et du pelage, et que les quelques zones d'ombre qu'elle comporte peuvent facilement être levées. En ce qui concerne le type du Spaniel nommé Tweed Water, le fait qu'un seul Spaniel d'eau, l'Irish Water Spaniel, ait pu perdurer sans encombre jusqu'à aujourd'hui ne signifie pas pour autant qu'il n'en ait pas existé d'autres au début du XIXe siècle; on peut d'ailleurs penser que c'est la création des Retrievers au milieu du siècle dernier qui a hâté leur disparition. En cette période où la cynophilie balbutiait, on ne reconnaissait que deux sortes de Spaniels, qui étaient des chiens quêtant à portée de fusil, ne prenant pas l'arrêt mais broussaillant et rapportant le gibier; on distinguait donc les Land Spaniels, travaillant à terre, et les Water Spaniels, utilisés au marais. Mais cette séparation fonctionnelle ne recouvrait que très approximativement les différences d'aspect. Par ailleurs, il est évident que chaque grand propriétaire élevait dans ses chenils sa propre variété de Spaniel. Ainsi, sir Dudley Marjoribanks, par exemple, avait son propre type de Spaniel d'eau, qu'il appela peut-être Tweed par référence à son domaine, Tweedmouth.

Finalement, on ne peut guère s'étonner de ne savoir que peu de choses sur le Tweed Water Spaniel, si ce n'est qu'on a voulu l'améliorer en vue d'une spécialisation plus étroite dans le rapport du gibier. En effet, les caractéristiques propres à tous les Spaniels limitent leurs performances comme purs Retrievers: s'ils possèdent une robe fournie et frangée qui les protège des intempéries, une construction robuste, leur taille est en revanche inférieure à la moyenne. Or, le travail à l'eau ainsi que le rapport du gibier, notamment des grosses pièces, exigent un gabarit supérieur. Il apparaît donc bien plausible que sir Marjoribanks ait croisé son Tweed Spaniel avec des chiens plus grands venus de Terre-Neuve.

Ces chiens, qui avaient débarqué dès 1820 à Poole ; port d'attache des bateaux de pêche à la morue ; étaient d'aspect assez divers. On trouvait des sujets plus ou moins grands, à poil long ou à poil court, noirs ou fauves, de tonalités variables. Parmi eux, on peut reconnaître les ancêtres du Terre-Neuve, du Landseer, du Labrador et du Flat Coated Retriever. Le Golden Retriever, quant à lui, descend sans doute de spécimens de taille moyenne, au poil long et jaune, possédant comme leurs congénères le goût de l'eau et celui du rapport. Il résulte d'un travail de sélection tout à fait comparable à celui qui a abouti aux autres races de Retrievers. En effet, à partir des chiens originaires de l'île de Terre-Neuve, les lords britanniques ont, chacun de leur côté, cherché la formule idéale du Retriever moderne, en les croisant à des chiens de chasse. Ainsi, pour le Curly-Coated, on a sans doute fait appel à des Water Spaniels à poil bouclé, pour le Flat Coated, à des Setters, pour le Labrador, à des Bloodhounds et probablement à des Pointers et, pour le Golden, à des Water Spaniels à poil lisse.

Après le tâtonnement du début, la compétition fut rude entre les Retrievers, car le « créneau » était assez étroit. Il est vrai qu'il n'y avait pas besoin de nombreuses races différentes pour accomplir la tâche très particulière qu'on leur assignait et que peu de chasseurs d'Europe et d'ailleurs étaient disposés à suivre l'élite des chasseurs britanniques dans la voie d'une extrême spécialisation. Or, c'est justement dans cette période qu'apparurent les field-trials pour Retrievers, avec, pour corollaire, une impitoyable sélection des races: celles qui soignèrent leur aspect au détriment de leurs performances furent reléguées dans l'ombre. C'est ainsi que le Labrador et le Golden ont devancé le Curly Coated, au début du siècle, puis le Flat Coated, dans les années vingt. Ensuite, l'évolution de la chasse (la battue prenant le pas sur la chasse devant soi) et la nouvelle vocation des Retrievers ont modifié les critères de sélection, mais un peu tard. Par ailleurs, si les Retrievers furent d'abord l'apanage de la bonne société, le Labrador devint finalement le chien à la mode, car peut-être en vint-on à trouver plus efficace de posséder un gros travailleur tel que lui plutôt qu'un chien plus élégant comme le Golden.

Les statistiques du Kennel Club traduisent en chiffres l'étonnante reconversion des Retrievers dans le rôle de chien de compagnie, qui les amène à figurer aujourd'hui parmi les races les plus populaires. Si le Labrador est en tête, le Golden le suit de près, aussi bien en Grande-Bretagne qu'aux Etats-Unis. Paradoxalement, la situation des deux races est beaucoup plus contrastée en France où l'on ne rencontre qu'un Golden pour quinze Labradors. Et pourtant, en France, de même qu'en Grande-Bretagne, les éleveurs s'attachent à sélectionner de beaux sujets capables d'un bon travail.

L'appellation « golden » appliquée au pelage du chien doit être comprise au sens large, puisqu’elle recouvre en fait toute une gamme de tonalités, de l'or bruni au beige clair (à l'exclusion des teintes saturées comme le rouge et l'acajou). Appliquée au caractère, cette dénomination est on ne peut plus explicite, car le Golden est vraiment un chien en or.

On a souvent tendance à se référer au Labrador pour décrire le Golden, mais les amateurs ont raison de se récrier lorsqu'on dit du Golden qu'il n'est qu'un Labrador à poil long, car ce n'est pas seulement la longueur du poil qui distingue les deux races. Pourtant, ces mêmes amateurs acceptent plus facilement la comparaison des deux chiens au plan du comportement ; mais n'est-il pas tout aussi illégitime de considérer le Golden comme un Labrador plus tendre même s'il est vrai que son regard très doux, presque mélancolique, manifeste une grande tendresse et que sa belle toison invite davantage aux caresses, car ce ne sont pas là les seuls signes distinctifs de son tempérament particulièrement équilibré?

Lorsqu'on s'adresse aux utilisateurs et aux éleveurs, ceux-ci insistent toujours sur la grande sensibilité du Retriever à poil long . Ce chien est donc à mener avec plus de doigté, aussi bien pour son éducation comme chien de compagnie que pour son dressage comme Retriever pur. Dire qu'il est plus calme et affectueux que le Labrador reviendrait à trouver ce dernier un peu tout fou, ce qui n'est pas le cas, pas plus qu'il n'est conforme à la réalité d'estimer que le Golden est un peu plus fougueux et énergique que le Labrador. En outre, c'est par le biais de ses qualités de Retriever que le Golden a commencé à s'établir en France. On a d'abord loué sa capacité d'adaptation, son courage à toute épreuve, de même qu'on lui a prêté une meilleure résistance aux intempéries ainsi qu'une prédilection plus affirmée pour l'eau, bref, une rusticité supérieure. Mais ce sont peut-être plus les goûts personnels des chasseurs, comme ceux qui ont joué en faveur du Labrador noir, souvent préféré au jaune que les caractéristiques propres de la race qui expliquent ce succès du Golden. Ce qui est sûr, cependant, c'est que ce chien n'a rien à envier, du point de vue de ses aptitudes, aux autres Retrievers.

Le Golden doit être manié avec douceur, sans fermeté exagérée. C'est un chien précoce qui arrive rapidement à maturité, c'est-à-dire vers dix-huit mois. Il comprend vite, mémorise très bien, et son éducation peut progresser à grands pas pourvu que l'on préfère user de félicitations plutôt que de punitions. La précocité et la sensibilité de ce chien sont un avantage non négligeable lorsqu'il est aux mains d'un dresseur expérimenté, mais elles peuvent devenir un léger inconvénient pour un néophyte, car le Golden Retriever enregistre effectivement tout, très rapidement, y compris les erreurs et les hésitations de son maître qu'il saura sans aucun doute exploiter. Voilà pourquoi on le dit souvent malicieux et clown.

Obéissant, calme et soumis, le Golden s'adapte très vite et bien à des environnements différents ou à des changements de situation. Néanmoins, s'il peut vivre à la ville comme à la campagne, sa vocation citadine a certaines limites. Trop de gens veulent posséder un Retriever en pensant qu'il est enfin possible d'avoir un grand chien en ville, ce qui tend malheureusement à occulter le côté éminemment sportif de ce chien. Le Golden est calme jusqu'à paraître débonnaire, peu bruyant de nature, sociable envers ses congénères, mais à la condition de disposer quotidiennement d'exercice physique en temps suffisant.

La compagnie du Golden est très agréable parce que c'est un chien qui manifeste le désir constant de vouloir faire plaisir à son maître, de répondre à toutes ses volontés et même de les devancer: il est donc fait pour vivre presque en permanence avec ce maître adoré, et, s'il devait attendre de longues heures son retour, il pourrait difficilement s'épanouir. Car, autant que de marcher au moins une heure par jour ou de courir en liberté le plus souvent possible, le Golden a besoin d'une « vraie » vie de famille. L'utilisation à la maison de sa réceptivité au dressage lui est d'ailleurs très profitable, et, lorsqu'il rapporte spontanément quelque objet ou vêtement, ce n'est pas tant une manifestation de sa malice qu'une claire invitation à ce qu'on se serve de ses dons. Ce chien est à la fois actif et proche de ses maîtres, et c'est si l'on prend en compte ces deux aspects de sa personnalité qu'il saura aisément s'adapter à tous les environnements. De quelle patience sait-il faire preuve avec les enfants, et de quelle gaieté. En outre, il se montre parfois bon gardien, mais sans pour autant être agressif ou bruyant, car il est seulement vigilant à bon escient et imposant par son gabarit.

Le Golden jouit d'une belle santé et d'une bonne robustesse. Certaines affections sont en fait plutôt psychosomatiques et liées à sa sensibilité à l'environnement psychologique. Quelques cas d'atrophie rétinienne et de dysplasie de la hanche ont pu être relevés, surtout à l'étranger, le Golden étant peu répandu en France, mais en aucun cas il ne faut considérer la race comme sérieusement atteinte, et c'est davantage à titre préventif, en particulier en direction des éleveurs, que le club français en fait état. Personne ne souhaite à ce beau et bon chien, très « nature » à bien des égards, de devenir « à la mode » : il est trop équilibré pour se laisser emporter par ces caprices. Espérons que c'est justement ce qui continuera de plaire aux acquéreurs.

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