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Chien de montagne des Pyrénées

Standard FCI Nº 137

Origine
France
Groupe
Groupe 2 Chiens de type Pinscher et Schnauzer - Molossoïdes - Chiens de montagne et de bouvier suisse
Section
Section 2.2 Molossoïdes, type montagne
Epreuve
Sans épreuve de travail
Reconnaissance à titre définitif par la FCI
mardi 25 janvier 1955
Publication du standard officiel en vigueur
mardi 13 mars 2001
Dernière mise à jour
lundi 02 avril 2001
In English, this breed is said
Pyrenean Mountain Dog
Auf Deutsch, heißt diese Rasse
Pyrenäen Berghund
En español, esta raza se dice
Perro de montaña de los Pirineos
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd
Pyreneese Berghond

Utilisation

Chien de protection du troupeau en montagne.

Bref aperçu historique

Présent dans les Pyrénées depuis des temps immémoriaux, connu au Moyen Âge et utilisé comme gardien de châteaux, il est mentionné par Gaston Phoebus au XIVe siècle. Déjà apprécié comme chien de compagnie au XVIIe siècle, il connut la gloire à la cour de Louis XIV. La première description détaillée de ce chien date de 1897 dans le livre du Comte de Bylandt. Dix ans plus tard sont créés les premiers clubs de race et en 1923 la Réunion des Amateurs de Chiens Pyrénéens, à l’initiative de M. Bernard SÉNAC-LAGRANGE, fait enregistrer le standard officiel auprès de la S.C.C. Le standard actuel est encore très proche du standard élaboré en 1923, ce sont surtout des précisions qui y ont été apportées.

Aspect général

Chien de grande taille, imposant et fortement charpenté, mais non dépourvu d'une certaine élégance.

Proportions importantes

• La largeur maximale du crâne est égale à sa longueur.
• Le museau est légèrement plus court que le crâne.
• La longueur du corps de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse est légèrement supérieure à la hauteur du chien au garrot.
• La hauteur de la poitrine est égale à la moitié de la hauteur au garrot ou légèrement inférieure.

Comportement / caractère

Utilisé pour assurer seul la protection des troupeaux contre les attaques des prédateurs, sa sélection a reposé sur ses aptitudes à la garde et à la dissuasion, autant que sur son attachement au troupeau. Les principales qualités qui en résultent sont la force et l’agilité ainsi que la douceur et l’attachement à ceux qu’il protège. Ce chien de protection a une propension à l’indépendance et un sens de l’initiative qui requièrent de la part de son maître une certaine autorité.

Tête

Région crânienne

Tête
Pas trop forte en comparaison de la taille. Les côtés de la tête sont assez plats.
Crâne
La largeur maximale du crâne est égale à sa longueur. Il est légèrement bombé du fait de la crête sagittale perceptible au toucher. La protubérance occipitale étant apparente, le crâne en sa partie postérieure a une forme ogivale. Les arcades sourcilières ne sont pas marquées, le sillon médian est à peine perceptible au toucher entre les yeux. 
Stop
Il est en pente douce.

Région faciale

Truffe
Elle est entièrement noire.
Museau
Il est large, légèrement plus court que le crâne, s’amenuisant progressivement vers son extrémité. Vu de dessus il a la forme d’un V à la pointe tronquée. Il est bien rempli sous les yeux.
Lèvres
Elles sont peu tombantes et recouvrent juste la mâchoire inférieure. Elles sont noires ou très fortement marquées de noir, ainsi que le palais.
Mâchoires et dents
La denture doit être complète, les dents saines et blanches. L’articulé est en ciseaux (les incisives supérieures recouvrent les incisives inférieures sans perte de contact). L'articulé en tenaille ainsi que les deux pinces inférieures basculées vers l’avant sont admis.
Yeux
Il sont plutôt petits, en amande, légèrement obliques, d'expression intelligente et contemplative et de couleur brun ambré. Les paupières ne sont jamais lâches, elles sont bordées de noir. Le regard est doux et rêveur.
Oreilles
Elles sont placées à hauteur de l'œil, assez petites, de forme triangulaire, et s'arrondissent à leur extrémité. Elles tombent à plat contre la tête, et sont portées un peu plus haut lorsque le chien est en éveil.

Cou

Fort, assez court, avec des fanons peu développés.

Corps

Généralité
La longueur du corps de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse est légèrement supérieure à la hauteur du chien au garrot. La hauteur du sternum au sol est à peu près égale à la moitié de la hauteur au garrot mais jamais inférieure.
Profil supérieur
Il est bien soutenu.
Garrot
Il est large.
Dos
Il est de bonne longueur, solide.
Rein
Il est de longueur moyenne.
Croupe
Elle est légèrement oblique avec des hanches assez saillantes.
Poitrine
Elle n’est pas trop descendue, mais large et profonde. Elle descend au niveau du coude, pas plus bas, sa hauteur est égale ou légèrement inférieure à la moitié de la hauteur du chien au garrot.
Côtes
Les côtes sont légèrement arrondies.
Flanc
Il est peu descendu.

Queue

Elle descend au moins à la pointe du jarret. Elle est touffue et forme panache, elle est portée basse au repos, avec son extrémité formant crochet de préférence. Elle se relève sur le dos en s’arrondissant fortement, seule son extrémité touchant le rein (en faisant la roue, « arroundera » selon l’expression des Montagnards Pyrénéens) quand le chien est en éveil.

Membres

Membres antérieurs

Généralités
Ils sont d’aplomb, forts.
Epaules
Elle est moyennement oblique.
Bras
Il est musclé, de longueur moyenne.
Avant-bras
Il est droit, fort et bien frangé.
Carpe
Le poignet est dans le prolongement de l’avant-bras.
Métacarpe
Il est légèrement oblique.
Pieds antérieurs
Il est peu allongé, compact, avec les doigts un peu cambrés.
Les membres antérieurs portent parfois des ergots simples ou doubles.

Membres postérieurs

Généralités
Les postérieurs présentent des franges plus longues et plus fournies que les antérieurs. Vus de derrière ils sont perpendiculaires au sol.
Cuisses
Elle est bien musclée, pas très longue et moyennement oblique, « gigotée ».
Grassets
Il est moyennement angulé et dans l’axe du corps.
Jambes
Elle est de longueur moyenne et forte.
Jarret
Il est large, sec, moyennement coudé.
Pieds postérieurs
Il est peu allongé, compact, avec les doigts un peu cambrés.
Les membres postérieurs portent chacun des ergots doubles et bien constitués.

Allures

La démarche du chien de montagne des Pyrénées est puissante et aisée, jamais empreinte de lourdeur, le mouvement est plus ample que rapide, et non dénué d’une certaine souplesse, ni d’une certaine élégance. Les angulations de ce chien lui permettent des allures soutenues.

Peau

Epaisse et souple, elle présente souvent des taches de pigmentation sur tout le corps.

Robe

Qualité du poil
Il est bien fourni, plat, assez long et souple, assez crissant sur les épaules et le dos, plus long à la queue et autour du cou où il peut onduler légèrement. Le poil de la culotte, plus fin et plus laineux est très fourni. Le sous-poil est également bien fourni.
Couleur du poil
Elle est blanche ou blanche avec des taches d’apparence grise ( poil de blaireau ou louvet) ou jaune pâle, ou orange (« arrouye ») en tête, aux oreilles et à la naissance de la queue et parfois sur le corps. Les taches poil de blaireau sont les plus appréciées.

Taille et poids

Hauteur au garrot
De 70 à 80 cm pour les mâles et de 65 à 72 cm pour les femelles. Une tolérance de 2 cm au-dessus est admise pour les sujets parfaitement typés.
Poids
Environ 60 kg pour les mâles et environ 45 kg pour les femelles.

Défauts

• Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel.
• Les défauts doivent être listés en fonction de leur gravité.

Défauts généraux

 Aspect général donnant une impression de lourdeur, sans distinction.
 Chien gras, mou, lymphatique.
 Tête trop lourde, de forme rectangulaire.
 Crâne trop large, front bombé.
 Stop trop marqué ou inexistant.
 Lèvres trop descendues formant babine.
 Pigmentation insuffisante de la truffe, du bord des paupières et des lèvres.
 Yeux ronds, clairs, enfoncés ou proéminents, trop grands ou trop petits, trop rapprochés ou trop écartés.
 Troisième paupière visible.
 Expression dure.
 Oreilles larges, longues, papillotées, plissées, portées rejetées en arrière, attachées haut.
 Cou grêle, un peu long, ou, au contraire, trop court, donnant l’impression que la tête est dans les épaules.
 Fanon trop prononcé.
 Dessus ensellé ou voussé, plongeant, ventre levretté ou tombant.
 Poitrail trop large ou trop étroit, côte plate ou, au contraire, en tonneau.
 Queue peu fournie ou mal portée, trop courte ou trop longue, sans panache, ne faisant pas la roue en action, ou la faisant continuellement, même au repos.
 Membres antérieurs panards ou cagneux.
 Angle scapulo-huméral trop ouvert.
 Membres postérieurs panards ou cagneux.
 Jarret droit, ou excessivement angulé.
 Pieds longs, plats.
 Poil court ou frisé, soyeux, mou, absence de sous-poil.

Défauts entrainant l’exclusion

 Chien agressif ou chien peureux.
 Autres couleurs que celles indiquées dans le standard.
 Truffe d’une couleur autre qu’absolument noire.
 Prognathisme supérieur ou inférieur, ou toute malformation des mâchoires.
 Ladre aux paupières, œil jaune.
 Absence d'ergots, ergot simple ou ergot double atrophié aux postérieurs.
 Taille en dehors des limites.

NB :

• Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
• Les défauts mentionnés ci-dessus, lorsqu'ils surviennent à un degré très marqué ou fréquent, sont éliminatoires.
• Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
• Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction.

Bibliographie

http://www.fci.be/

Historique détaillé

Le Chien de Montagne des Pyrénées est le chien français le plus connu dans le monde. Il est aussi, comme le petit Berger des Pyrénées avec lequel on le confond parfois, celui qui est resté le plus près de ses racines régionales.

Comme tendrait à le prouver la mise au jour d'ossements de tels chiens dans des sites archéologiques datant de 1800 à 1000 avant J . -C., le Montagne des Pyrénées serait présent dans les hautes vallées du sud-ouest de la France depuis l'âge du bronze, découverte qui anéantit du même coup la thèse de certains auteurs selon laquelle ce chien aurait été introduit en Espagne par les Phéniciens, notamment par leur comptoir de Cadix. Le Montagne des Pyrénées, implanté donc dans cette région de la France, n'en serait sorti, en dehors de quelques circonstances exceptionnelles et remarquées, que depuis une centaine d'années.

Pour ce qui est de ses origines proprement dites, il est fort probable que son ancêtre vient d'Asie centrale et qu'il descend du Dogue du Tibet. Si la route est longue depuis les hauts plateaux tibétains jusqu'aux Pyrénées, elle n'en est pas moins jalonnée de chiens de montagne dont la parenté est plus qu'évidente avec le Patou (surnom affectueux mais péjoratif donné à la race par les montagnards pyrénéens), parenté que le célèbre spécialiste canin Senac-Lagrange avait déjà remarquée dès 1908. Ainsi, d'Afghanistan à la Turquie, en passant par l'Iran et le Caucase, puis de Yougoslavie aux hauts reliefs espagnols et portugais, en passant par la Tchécoslovaquie, les Alpes et les Pyrénées, évoluent divers types de chiens analogues en bien des points et qui répondent aux noms de Leonberg, Berger des Tatras, Berger des Abruzzes et de Maremme, Kuvasz, Komondor, Saint-Bernard et Chien de Montagne des Pyrénées.

De façon très significative encore, la carte de répartition des chiens de montagne en Europe reproduit fidèlement celle concernant la présence des derniers grands prédateurs, tels que les ours, les lynx et les loups (que l'on ne trouve plus, aujourd'hui, que dans quelques contrées d'Europe centrale et orientale), ce qui met clairement en évidence que le rôle premier attribué à ces chiens fut la défense des troupeaux. Sans doute, les chiens de montagne ont connu une diffusion bien plus vaste, mais leur habitat naturel se situe dans les contrées les plus inaccessibles et les plus sauvages, là où les populations ont longtemps vécu sur les bases d'une économie pastorale traditionnelle.

Le cas du Montagne des Pyrénées est à cet égard exemplaire, puisque les loups en provenance d'Espagne ont, jusqu'à une période récente ; le dernier loup des Pyrénées a été tué en 1885 ; représenté un danger réel pour les troupeaux. Selon Hubbard, ils « inondaient » les vallées du versant français des Pyrénées. Mais aussi, et surtout, la chaîne pyrénéenne s'est révélée le dernier refuge des ours (dont les trop rares spécimens que l'on essaie de sauvegarder ne représentent plus un danger). Le « dieu Ours », d'ailleurs, considéré dans les ancestrales traditions païennes comme symbole de puissance et de fécondité, a hanté pendant des siècles l'imaginaire collectif des montagnards. Ainsi, les Pyrénées ont été le cadre d'une véritable civilisation montagnarde, qui n'a son équivalent dans aucune autre région française: dans des conditions très rigoureuses, impliquant parfois une véritable misère, les montagnards pyrénéens se sont accrochés, avec autant d'obstination que de fierté, à l'élevage de troupeaux très souvent étiques, pour conserver leur indépendance. Dans cette situation difficile, qui marquait encore la vie quotidienne de nombreux villages pyrénéens au XVIIIe siècle, les grands chiens blancs, veillant sur ces maigres troupeaux et leurs obstinés pasteurs, étaient un élément essentiel de survie pour les communautés montagnardes. La forte taille du Chien des Pyrénées (il était quatre fois plus gros que les moutons dont il assurait la sécurité) peut paraître paradoxale, eu égard à l'indigence de sa nourriture à base de lait et de croûtes de fromage. En fait, on ne s'est peut-être pas assez penché sur ce phénomène: nous avons trop tendance à penser que les progrès de l'élevage et de la nutrition canines ont conduit à une augmentation de la taille des chiens; or, cela ne paraît pas s'appliquer au Montagne des Pyrénées, qui, les plus anciens documents photographiques l'indiquent, était autrefois à peu près aussi impressionnant qu'aujourd'hui ; d'aucuns disent même qu'il était encore plus fort.

Les premiers témoignages écrits sur le Chien de Montagne des Pyrénées datent de la fin du XIVe siècle : il est mentionné que certains représentants de la race gardaient dès 1350 les châteaux de Foix, d'Orthez et de Carcassonne. En 1407, dit l'historien Bourdette, ce chien était utilisé au château de Lourdes ; il précise même que les guérites étaient spécialement aménagées pour le logement du chien et de l'homme de guet, et que les geôliers de la prison du château étaient toujours accompagnés de un ou plusieurs de ces chiens. Argotte de Molina et Gaston Phébus, qui le nomment « chien d'ours », montrent le Pyrénéen muni du fameux collier de fer hérissé de longues pointes, qui lui évitait de se faire étrangler au cours des combats avec son redoutable adversaire.

Le Montagne des Pyrénées a connu une notoriété inattendue en 1675, à l'occasion du voyage de Mme de Maintenon aux Eaux de Barèges, où elle accompagnait le jeune duc du Maine, fils de Louis XIV et de Mme de Montespan, alors âgé de huit ans, dont elle dirigeait l'éducation. Lejeune duc se prit d'amitié pour un Patou et voulut le ramener à Versailles.

Deux ans plus tard, le marquis de Louvois, lui aussi venu en cure dans la région, acquit à Betpouey un sujet de un an, magnifique selon la chronique, et qui fit sensation à la cour. Le Chien des Pyrénées bénéficia alors d'une certaine vogue, comme en témoigne un tableau de François Desportes (1661 - 1743), peintre officiel des chasses et des chiens royaux, qui représente deux spécimens faisant face à un loup. Le Pyrénéen ayant été décrété « chien royal », maints courtisans jugèrent de bon ton d'en avoir un, pour la garde de leurs demeures parisiennes et de leurs châteaux provinciaux.

En 1824, La Fayette envoya un couple de ces chiens à son ami américain Skinner et, dans une missive, lui recommanda chaudement la race comme « étant d'une valeur inestimable pour les éleveurs de moutons dans toutes les régions exposées aux attaques des loups et aux chiens égorgeurs d'agneaux ». Malheureusement, à cette époque, ces chiens ne firent pas souche outre-Atlantique. Ce n'est qu'au XIXe siècle que les témoignages sur le Chien des Pyrénées se multiplient. Ils émanent de cynologues français et étrangers, comme Brehm, le comte de Bylandt, Pierre Mégnin, Bénédict Henri Revoil, Hugh Dalziel, mais aussi de récits de voyage, de reportages, d'articles de revues (l'engouement des romantiques pour la « sauvage beauté » de la montagne met celle-ci à la mode, et la popularisation des cures thermales amène nombre de citadins à découvrir les pays pyrénéens). Des estampes, des cartes postales reproduisent les aspects les plus caractéristiques de la civilisation montagnarde : le Chien des Pyrénées y figure en bonne place. Si, à l'occasion, son rôle de chien d'avalanche est rappelé, c'est sa fonction essentielle ; gardien de troupeaux ; qui est alors le plus souvent mise en vedette.

Déjà, en 1600, Olivier de Serres, dans son Théâtre d'agriculture et mesnage des champs, opposait les chiens de « couleur obscure », destinés à la garde des maisons, et les chiens blancs qui,« par la conformité de leur couleur, conversent facilement avec les moutons et brebis ». C'était là une façon un peu trop littéraire, sans doute, d'apprécier le travail du Chien des Pyrénées. Chez les montagnards, on voit les choses avec plus de réalisme : élever de tels chiens, c'est s'assurer des gardiens efficaces ; à condition qu'ils soient de bonne race.

Au début du XIXe siècle, pour être encore empirique, la sélection n'en est pas moins exigée des connaisseurs, sur les marchés où, traditionnellement, ont lieu les ventes. Le témoignage de Commettant (cité par le docteur Luquet) en 1808 est, à cet égard, révélateur : « Tous les dimanches, les bergers descendaient à Cauterets où, sur la place du marché, ils étaient sûrs de ne pas remonter dans leur cabane les poches vides si les chiens qu'ils apportaient étaient de race pure. »

A partir de 1850 environ, la renommée du Chien des Pyrénées ayant débordé définitivement de ses pâturages ancestraux, les cynophiles commencent à s'intéresser à la race. Lors de la première exposition française, organisée par la Société impériale d'acclimatation en 1863 à l'Orangerie, plusieurs spécimens sont présentés et deux d'entre eux obtiennent une récompense. A la suite de la deuxième exposition, organisée à Paris en 1865, le cynologue anglais Richardson note : « Les plus remarquables parmi les chiens de garde sont les Chiens des Pyrénées, qui sont de grande taille ; leur poil est dur, assez long et bien fourni, leurs oreilles sont tombantes et leur pelage blanc avec de grandes taches orange, ocres ou grises, surtout à la tête et au cou; leur queue est très touffue, ils ont les yeux bleus et de doubles ergots. »

Dès lors, la race est régulièrement présentée dans les expositions canines ; bien avant, donc, les années 1906 - 1907, comme on le prétend parfois ; même si les spécimens exposés sont souvent de qualité très variable.

En 1874, dans le journal L'Acclimatation, paraît un article vraisemblablement écrit par de Kermadec, un cynophile averti, qui a le mérite d'identifier les régions d'où pouvaient être originaires les plus beaux sujets et de signaler les dangers d'abâtardissement et de raréfaction qui pesaient déjà sur la race. Il oppose en effet au Chien des Pyrénées occidentales, répandu dans la région des Bagnères, blanc à taches noires et assez trapu, celui des Pyrénées orientales, lequel « est grand, a des formes plus élancées, le museau effilé, les oreilles pointues et tombantes, le pelage doux, soyeux et abondant, d'un blanc de neige avec des taches gris clair ou café-au-lait ; généralement, ces taches n'existent que sur les oreilles et à la face. Dans ce dernier cas, il a une bande noirâtre sur chaque œil; souvent aussi il est entièrement blanc. Ce type, le plus beau peut-être de tous les chiens de garde français, est en outre, comme tous les chiens de montagne, remarquable par sa vigueur et sa vigilance. Il était autrefois répandu dans la partie des Pyrénées qui avoisine le département de l'Ariège et la république d'Andorre, mais il paraît y être aujourd'hui fort rare, s'il n'est complètement détruit. » Fort heureusement, ces propos étaient quelque peu pessimistes, puisque, à l'heure actuelle, on trouve encore des sujets bien typés ne possédant pas pour autant de pedigree. Les sujets les plus purs se situaient d'ailleurs dans le secteur Tarbes – Lourdes - Cauterets.

Le mérite d'une première description complète du « Patou » revient au comte de Bylandt, le grand cynologue belge ; en 1897, il publie dans Les Races de chiens (un monumental ouvrage en deux volumes) une ébauche de standard, avec illustrations à l'appui. Dans l'ensemble, malgré certaines erreurs (le museau « pointu », ou le dos qui peut être « en sellé »), le portrait correspond à celui des chiens d'aujourd'hui, bien que deux caractéristiques typiques ne soient pas mentionnées : la fameuse « expression pyrénéenne » et la queue faisant la roue (« arroundera », disent les Pyrénéens) lorsque le chien est en action. Bylandt eut l'occasion de vérifier ses appréciations sur le terrain, puisqu'il fit, en 1907, un long voyage dans les Pyrénées, pour accompagner Théodore Dretzen, un puissant magnat de la presse qui avait décidé de consacrer ses loisirs à l'élevage du Chien des Pyrénées, sur le conseil du docteur Pierre Mégnin. Pendant deux mois, Dretzen et Bylandt sillonnèrent les Pyrénées à la recherche de beaux sujets, et ils ramenèrent plusieurs chiens dans la région parisienne. Pris de passion pour sa nouvelle activité d'éleveur, Dretzen n'épargna pas ses moyens : il fit en effet construire un chenil modèle à Bois-Colombes, comprenant cuisine, infirmerie, salles de bain et de séchage, et il entoura ses chiens d'attentions.

Tout originale qu'elle fût, l'action de cet amateur éclairé, aussi fortuné que désintéressé, contribua efficacement à faire connaître la race aux cynophiles français. Des photos de l'époque montrent certains des chiens de Dretzen, qui sont bien typés, et son élevage (affixe Zaïella) obtint le prix du Président de la République. Son entreprise suscita des imitateurs ; ainsi, à la suite de son voyage en pays pyrénéen, un « Club des chiens pyrénéens » fut créé à Argelès-Gazost, à l'initiative d'un éleveur, M. Byasson, qui publia une brochure, la première du genre, faisant l'historique de la race.

Parallèlement, cette même année 1907 vit la fondation à Cauterets d'un autre club, le Pastour Club, autour du baron A. de la Chevrelière, président, avec comme principaux membres le docteur Moulonguet et MM. Camajou et Sénac-Lagrange. Ce club publia de son côté un standard fort inspiré de la description de Bylandt. Les efforts de ces associations, trop dispersés, ne purent enrayer un certain déclin de la race, ni empêcher la diffusion de sujets plus ou moins bien typés, vendus aux touristes français et étrangers, voire expédiés jusque dans le nord de la France, en Belgique et en Grande-Bretagne.

La Première Guerre mondiale contribua à aggraver la situation de la race, car elle décima les rangs des éleveurs cynophiles, de même que ceux des montagnards qui entretenaient des élevages traditionnels. Après la tourmente, cependant, une réaction très positive se produisit. Au début des années vingt, en effet, on s'aperçut qu'il existait une autre race pyrénéenne, celle du petit Berger des Pyrénées, et c'est alors que prit corps l'idée de faire connaître conjointement ces deux purs produits de la montagne, tout à fait complémentaires dans leur emploi traditionnel, en veillant à leur sélection ; d'autant qu'il fallait éviter d'éparpiller, comme c'était le cas auparavant, les bonnes volontés (un premier club du petit Berger des Pyrénées s'était d'ailleurs créé en 1921). D'où la naissance, en 1923, de la Réunion des amateurs de chiens pyrénéens (RACP), sous l'impulsion de Bernard Sénac-Lagrange, qui prit en charge le destin des deux races pyrénéennes: dès l'année de la création du Club, il publia un bulletin, puis fit affilier l'association à la SCC; enfin, après de nombreuses études, notamment sur le terrain, il rédigea en 1927 un nouveau standard, qui a toujours cours actuellement, à quelques détails près (ajout, en 1970, d'une liste de défauts, entérinée par la Fédération cynologique internationale en 1975, et quelques précisions apportées en 1986, concernant la pigmentation des muqueuses et de la truffe).

La Seconde Guerre mondiale fut l'occasion de mettre à l'épreuve les qualités « guerrières » des Pyrénéens, puisque certaines unités de chasseurs alpins, en France, furent dotées de chiens servant d'agents de liaison, pour la transmission des messages (leur blancheur les rendait pratiquement invisibles dans des paysages enneigés). Aux Etats-Unis, les forces armées mobilisèrent aussi des Pyrénéens. Néanmoins, la guerre contraria grandement et durablement la diffusion de la race, en particulier en France.

Aujourd'hui, le Montagne est devenu rare dans la chaîne pyrénéenne; cependant, indique Guy Mansencal, « il y vit toujours, certes en nombre limité, depuis les deux dernières guerres, qui, si elles ont altéré quelque peu certaines constantes, n'ont toutefois pas fait disparaître son biotype ». Il a d'ailleurs été l'objet d'un regain d'intérêt, dans l'Hexagone, grâce au feuilleton télévisé Belle et Sébastien, dont l'héroïne était, on s'en souvient, une Chienne des Pyrénées (rôle joué en fait par deux mâles). Toutefois, l'effet promotionnel, temporaire, est désormais épuisé, et les effectifs sont actuellement en baisse. Mais le Pyrénéen a fait des adeptes hors de sa patrie d'origine. Le caractère très attachant de ce chien ainsi que les services éminents qu'il peut rendre en milieu montagnard expliquent sa diffusion mondiale (que n'avait pas prévue Sénac-Lagrange). C'est même, sans doute, la race française répandue dans le plus grand nombre de pays.

Dans ses montagnes natales, le Chien des Pyrénées fut appelé à des tâches aussi nombreuses que variées : gardien des châteaux du Sud-Ouest depuis plus de six cents ans; il sut être aussi, lorsqu'il le fallait, chien de bât, ravitaillant même les villages isolés, comme le rapporte C. Douillard : « En Ariège, pendant un hiver de la dernière guerre, une colonne de cinq ou six Pyrénées traversaient la vallée couverte de neige, chargés de petits colis. Renseignements pris, ces chiens allaient porter dans un village isolé, coupé du monde, ravitaillement et objets de nécessité urgente. »

Ces divers et brillants états de service ne doivent cependant pas faire oublier que, pendant des siècles, le Montagne des Pyrénées a eu pour principale fonction de garantir la sécurité des troupeaux; au temps où loups, lynx et ours ; sans oublier les maraudeurs ; abondaient, il devait empêcher ces prédateurs de prélever un animal au troupeau, et même éviter que l'un d'eux ne s'approchât trop, les bêtes affolées risquant de se jeter dans un à-pic. Troupeau et berger ayant pris leur quartier nocturne, le Montagne, muni de son collier protecteur, montait la garde; choisissant un endroit stratégique (un petit mamelon, par exemple, d'où il surveillait les alentours), il effectuait des rondes régulières, en lançant continuellement son aboiement profond, puissant, parfois un peu sourd, toujours impressionnant et dissuasif même pour les agresseurs les plus entreprenants. Il était surtout un chien de nuit, discret et calme pendant le jour ; et même somnolent, au moins en apparence ; mais s'activant soudain avec le crépuscule. Son efficacité était proverbiale: un seul Montagne était suffisant pour mettre en fuite ou défier le loup ou le lynx, mais, précisait Dralet en 1813, « il en faut deux ou trois pour résister aux attaques des ours ».

Avec la disparition presque totale des prédateurs, le rôle du Chien des Pyrénées est-il pour autant devenu accessoire, aujourd'hui, dans ses montagnes? Un éleveur de moutons se récrie : « Le rôle du Montagne est important dans la prévention contre toutes les attaques des troupeaux par des chiens errants ou par des renards, voire par des sangliers. »

Cette permanence des qualités ancestrales des Chiens des Pyrénées est confirmée en d'autres contrées montagneuses, comme celles du Canada et des Etats-Unis, où, mis en concurrence avec d'autres races pour veiller sur d'immenses troupeaux d'ovins, il a amplement démontré son efficacité, y compris dans les situations les plus délicates (on cite à cet égard un sujet nommé Ben, qui vint à bout, seul, d'un puma de 75 kg).

Les capacités de gardien du Montagne, qui se manifestent spectaculairement lorsque les troupeaux sont au pâturage, s'appliquent aussi à la défense des bâtiments. Fonction particulièrement appréciable dans les fermes isolées ; où, pendant des siècles, on s'est demandé si l'inconnu qui s'approchait était ami ou ennemi. L'une des moindres qualités du Montagne n'est pas de savoir distinguer, à coup sûr, l'un et l'autre. « Lorsque, la nuit, un voisin attardé rentre chez lui, longeant le mur de la ferme, le chien n'aboie pas et ne se lève même pas, car il connaît ce pas qu'il entend chaque jour », écrit un grand connaisseur du Patou, J. Dhers. « Si le passant, ajoute-t-il, est un inconnu, le chien se porte à l'entrée de la cour et suit l'homme des yeux ; il le laisse s'éloigner jusqu'à une certaine distance et ne s'en occupe plus. Mais si l'étranger entre dans la cour, le chien l'escorte en aboyant pour prévenir son maître et il ne le laissera pas approcher de la maison, ni des étables, ni des locaux, avant l'arrivée de celui-ci. L'inconnu, en attendant, fera bien de ménager ses gestes et de s'abstenir de menaces. »

Dhers précise encore: « Il est certain que livré à lui-même, le bon Chien des Pyrénées n'attaque qu'à la dernière extrémité, mais alors, rien ne l'arrête. » Et il conclut : « Je tiens ce chien pour le meilleur et le plus sûr gardien qui existe parce qu'intelligent, observateur, courageux, froid et inaccessible à la peur. »

Transposé dans un cadre plus citadin, le Montagne fera merveille s'il est préposé à la garde d'une vaste propriété, dans un parc : somnolant paisiblement dans son coin pendant la journée, il se mettra en alerte à la tombée de la nuit, et, tous ses sens en éveil, il patrouillera en rondes incessantes tant que régnera l'obscurité, répondant d'un aboiement sourd, en forme d'ultimatum, au moindre bruit anormal qui l'aura alerté.

Les qualités du Montagne ont tout de même leur contrepartie: il est nécessaire, compte tenu de son tempérament, de l'avoir bien en main; car ce chien doux, mais d'une extrême méfiance, sait à l'occasion être très cabochard. Aussi, « cet autonomiste-né a besoin d'un maître à poigne qu'il puisse respecter et dont l'estime le comblera », comme le diagnostique avec justesse le docteur Millemann, vétérinaire-conseil (et éleveur expérimenté) de la RACP. Chien naturellement dominateur, et assez peu obéissant, le Montagne doit donc être éduqué très tôt et très fermement ; il est particulièrement conseillé de lui inculquer de solides notions de rappel, car il est volontiers fugueur ; ce qui peut être source d'ennuis (pour lui, notamment) dans un environnement urbanisé.

Envers ses congénères, le Patou n'est généralement pas un modèle de tolérance. Certains sujets montrent même une propension à se jeter sur tout Berger Allemand ou chien apparenté passant à proximité ; atavisme, peut-être, de l'ancien chasseur de loup? En revanche, les manifestations d'hostilité des roquets le laissent le plus souvent parfaitement indifférent.

Ses qualités innées de gardien rendent le Montagne suffisamment agressif ; si les circonstances l'exigent ; et, de l'avis même de tous ceux qui ont une longue pratique de ce chien, il ne faut pas chercher à accroître son agressivité par un dressage. Dresser un Montagne à la défense pourrait même se révéler dangereux, une agressivité exacerbée et son goût immodéré pour l'indépendance pouvant constituer un mélange explosif. En fait, la manifestation d'une ferme autorité, de la part du maître, et un mode de vie équilibré garantissent un comportement satisfaisant du Montagne, si le sujet est de bonne qualité.

S'il est un peu plus encombrant que nombre de chiens dits « de compagnie », le Montagne peut se montrer très attachant. Pour qui sait le comprendre ; et il y faut de la psychologie, de la patience et du bon sens, à défaut de « feeling » ;, ce chien, aussi vaillant que doux, n'est pas dépourvu à ses heures de malice, de gaieté et d'une joyeuse indiscipline proche de l'humour. Ces traits de caractère apparaissent à la lecture d'Un homme et son chien, où Jean Nourry narre avec beaucoup de verve ses démêlés avec son Montagne pendant la dernière guerre. Et, compagnon idéal de l'homme d'action, le Chien des Pyrénées s'accorde aussi avec le contemplatif, qui sait apprécier la nonchalante élégance de son chien, se perdre dans son regard insondable et rêver .avec lui des nuits profondes où, aux temps anciens, retentissait dans la montagne l'aboiement formidable d'un Patou.

English

Pyrenean Mountain Dog

FCI standard Nº 137

Origin
France
Translation
Mrs Pamela Jeans-Brown, revised by Raymond Triquet and Alain Pécoult)
Group
Group 2 Pinscher and Schnauzer type dogs, Molossoids and mountain dogs and Swiss mountain dogs
Section
Section 2.2 Molossoids, mountain type.
Working
Without working trial
Acceptance on a definitive basis by the FCI
Tuesday 25 January 1955
Publication of the official valid standard
Tuesday 13 March 2001
Last update
Thursday 31 March 2005
En français, cette race se dit
Chien de montagne des Pyrénées
Diese Norm ist in deutscher Sprache sichtbar
Pyrenäen Berghund
En español, esta raza se dice
Perro de montaña de los Pirineos
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd
Pyreneese Berghond

Usage

Pastoral guardian in the mountains.

Brief historical summary

Present in the Pyrenees from time immemorial, known in the Middle Ages and used as a guardian of castles, it is mentioned by Gaston Phoebus in the 14th century. Already appreciated as a companion dog in the 17th century, it reached glorious heights at the court of Louis XIV. The first detailed description of this breed dates from 1897 in the book by Count de Bylandt. Ten years later the first breed clubs were set up and in 1923 the Réunion of Pyrenean Dog Fanciers ( Réunion des Amateurs de Chiens Pyrénées – R.A.C.P.), at the instigation of Mr Bernard Sénac-Lagrange, registered the official standard with the SCC (Société Centrale Canine, French K.C.) the current standard is still very close to the standard worked out in 1923, only a few clarifying amendments having been made.

General appearance

Dog of great size, imposing and strongly built, but not without a certain elegance.

Important proportions

The widest part of the skull is equal to its length.
The muzzle is slightly Shorter than the skull.
The length of the body from the point of the shoulder to the point of the buttock is slightly greater than the height of the dog at the withers.
The depth of the chest is equal to, or slightly less than, half the height at the withers.

Behaviour / temperament

Used on its own to guarantee the protection of flocks from attacks by predators, its selection depended on its aptitude for guarding and dissuading as much as on its attachment to the flock. The resulting main qualities are strength and agility, allied to gentleness and attachment to those it is protecting. This protecting dog has a propensity for independence and a sense of initiative which demand a certain degree of authority from its owner.

Head

Cranial region

Head
Not too large in comparison with the size of the dog. Its sides are fairly flat.
Skull
The widest part of the skull is equal to its length. It is slightly rounded due to the sagittal crest being perceptible to the touch. Because the occipital protuberance is apparent, the back of the skull has on ogival shape. Superciliary ridges are not pronounced. The median furrow is scarcely perceptible to the touch between the eyes. 
Stop
Gentle slope.

Facial region

Nose
Totally black.
Muzzle
Broad, slightly shorter than the skull, narrowing progressively towards the tip. Seen from above it forms a blunt “V”. Well filled below the eyes.
Lips
Not very droopy, just enough to cover the lower jaw. Black or heavily marked with black, as is the palate.
Jaws and teeth
Complete dentition with healthy, white teeth. Scissors bite (upper incisors overlapping lower incisors without losing contact). Pincer bite tolerated as are the two lower pincers tipping forward.
Eyes
Rather small, almond-shaped, set slightly obliquely, with intelligent and contemplative expression, of amber-brown colour. Eyelids never loose. Gentle, dreamy look.
Ears
Set on level with the eye, fairly small, triangular in shape and rounded at the tip. They fall flat against the head and are carried slightly raised when the dog is alert.

Neck

Strong, relatively short, with very little dewlap.

Body

Body
The length of the body from the point of the shoulder to the point of the buttock is slightly greater than the height of the dog at the withers. The distance between the sternum and the ground is approximately half the height at the withers, never less.
Upper profile
Well-supported.
Withers
Broad.
Back
Of good length and strong.
Loin
Of moderate length.
Croup
Slightly oblique with fairly prominent haunches.
Chest
Not too low, but broad and long. Let down as far as the elbow but not lower. Its height is equal to or slightly less than half the height of the dog at the withers.
Ribs
The ribs are slightly rounded.
Side
Scarcely pronounced.

Tail

It reaches at least as far as the point of the hock. It is bushy and forms a plume. Carried low in repose with its tip forming a hook for preference. When the dog is alert, the tail rises towards the back, forming a strong circle with only the tip touching the loins (making the wheel “arroundera” to quote the expression used by the people of the Pyrenees).

Limbs

Forequarters

Generality
Upright, strong.
Shoulders
Moderately oblique.
Upper arm
Well muscled and moderately long.
Forearm
Straight, strong and well-fringed.
Carpal
The wrist is in line with the forearm.
Pastern
Slightly oglique.
Forefeet
Not long, compact, with slightly arched toes.
The front legs sometimes have single or double dewclaws.

Hindquarters

Generality
The hind legs have long, more abundant fringes than the forelegs. Seen from behind, they are perpendicular to the ground.
Upper thigh
Well muscled, not very long and moderately oblique, well-defined muscle.
Lower thigh
Of moderate length, strong.
Stifle
Moderately angulated and parallel to the body.
Hock
Broad, lean, moderately angulated.
Hind feet
Not long, compact, with slightly arched toes.
The hind legs cach have double well-formed dewclaws.

Gait and movement

The movement of the Pyrenean Mountain Dog is powerful and free, it is never ponderous, the movement is extended rather than fast, and not without a certain suppleness and elegance. The angulation of the dogs permits an unflagging gait.

Skin

Thick and supple, often showing patches of pigmentation over the whole body.

Coat

Hair
Well-furnished, flat, quite long and supple, rather crisp on the shoulders and back, longer on the tail and around the neck where it can be slightly wavy. The trouser hair, finer and woollier, is very thick. The undercoat is also thick.
Colour
White or white with patches appearing grey (badger or wolf) or pale yellow or orange (arrouye) on the head, ears, base of the tail and sometimes on the body. The most appreciated are badger grey patches.

Size and weight

Height at withers
Males from 70 cm to 80 cm, females from 65 cm to 75 cm. A tolerance of + 2 cm is allowed for perfectly typed specimens.
Weight
About 60 kg for males and 45 kg for females.

Faults

• Any departure from the foregoing points should be considered a fault and the seriousness with which the fault should be regarded should be in exact proportion to its degree and its effect upon the health and welfare of the dog and its ability to perform its traditional work.
• Faults listed should be in degree of seriousness.

General faults

 General appearance giving the impression of heaviness, without distinction.
 Flat, flabby, sluggish dog.
 Head too heavy, rectangular in shape.
 Skull too broad, bulging forehead.
 Stop too pronounced or non-existent.
 Lips too pendulous forming flews.
 Insufficient pigmentation on the nose; eye-rims and lips.
 Eyes round, light, deep-set or prominent, too large or too small, set too close together or too far apart.
 Third eyelid visible.
 Hard expression.
 Ears broad, long, curled, folded, carried too far back, set high.
 Neck slender, a little long or on the contrary, too short, giving the impression that the head is sunk into the shoulders.
 Too much dewlap.
 Body sway or roach-backed dipping, whippety or drooping belly.
 Chest too broad or too narrow, slab-sided or, on the contrary, barrel-chested.
 Tail not enough furnishing or carried badly, too short or too long, without a plume, not “making the wheel” in action, or making it continuously, even in repose.
 Forequarters turning out or turning in.
 Too open a scapulo-humeral angle.
 Hindquarters turning out or in.
 Hock too straight or too angulated.
 Feet long or splayed.
 Coat short or curly, silky, soft or lack of undercoat.

Disqualifying faults

 Aggressive or overly shy.
 Nose not completely black.
 Over or undershot, or any malformation of the jaws.
 Flesh colour on the eye-rims.
 Yellow eyes.
 No dewclaws or single dewclaw or atrophied double dewclaws on hind feet.
 Any colour not specified in the standard.
 Outside the limits.

NB :

• Any dog clearly showing physical or behavioural abnormalities shall be disqualified.
• The above mentioned faults when occurring to a highly marked degree or frequently are disqualifying.
• Male animals should have two apparently normal testicles fully descended into the scrotum.
• Only functionally and clinically healthy dogs, with breed typical conformation should be used for breeding.

Bibliography

http://www.fci.be/

 

Detailed history

The Mountain Dog of the Pyrenees is the most famous French dog in the world. He is also, like the little Pyrenean Shepherd with whom it is sometimes confused, the one who stayed closest to his regional roots.

As evidenced by the discovery of bones of such dogs in archaeological sites dating from 1800 to 1000 BC. -C., The Mountain of the Pyrenees would be present in the high valleys of the south-west of France since the Bronze Age, discovery which at the same time destroys the thesis of some authors that this dog was introduced in Spain by the Phoenicians, especially by their counter of Cadiz. The Mountain of the Pyrenees, implanted thus in this region of France, would have left it, except for some exceptional and noticed circumstances, that for a hundred years.

As for its origins proper, it is very likely that its ancestor comes from Central Asia and descends from the Tibetan Mastiff. If the road is long from the Tibetan highlands to the Pyrenees, it is nonetheless lined with mountain dogs whose relatives are more than obvious with the Patou (nickname affectionate but derogatory given to the race by the mountaineers Pyrenean), kinship that the famous dog specialist Senac-Lagrange had already noticed since 1908. Thus, from Afghanistan to Turkey, while passing by Iran and the Caucasus, then from Yugoslavia to the high reliefs Spanish and Portuguese, while passing by Czechoslovakia, the Alps and the Pyrenees, evolve various types of dogs similar in many points and which answer to the names of Leonberg, Shepherd of the Tatras, Shepherd of Abruzzes and Maremma, Kuvasz, Komondor, Saint-Bernard and Mountain Dog of Pyrenees.

Even more significantly, the map of distribution of mountain dogs in Europe faithfully reproduces that concerning the presence of the last great predators, such as bears, lynxes and wolves (which can not be found today, only in some parts of Central and Eastern Europe), which clearly shows that the primary role assigned to these dogs was the defense of herds. No doubt, mountain dogs have had a much wider spread, but their natural habitat is in the most inaccessible and wildest areas, where people have long lived on the basis of a traditional pastoral economy.

The case of the Mountain of the Pyrenees is in this respect exemplary, since the wolves coming from Spain have, until a recent period; the last wolf of the Pyrenees was killed in 1885; represented a real danger to the flocks. According to Hubbard, they "flooded" the valleys of the French side of the Pyrenees. But also, and above all, the Pyrenean chain has proved the last refuge of bears (whose too few specimens that we try to save no longer represent a danger). The "bear god", moreover, considered in ancient pagan traditions as a symbol of power and fertility, haunted for centuries the collective imagination of mountaineers. Thus, the Pyrenees were the setting of a true mountain civilization, which does not have its equivalent in any other French region: in very rigorous conditions, sometimes implying a real misery, the Pyrenean mountaineers clung, with as many obstinacy as pride, breeding herds very often ethical, to maintain their independence. In this difficult situation, which still marked the daily life of many Pyrenean villages in the eighteenth century, the large white dogs, watching over these meager herds and their obstinate pastors, were an essential element of survival for the mountain communities. The large size of the Pyrenean Dog (it was four times larger than the sheep which it ensured the safety) may seem paradoxical, given the indigence of its food based on milk and cheese crusts. In fact, perhaps we have not looked enough at this phenomenon: we tend to think that progress in canine breeding and nutrition has led to an increase in the size of dogs; but this does not seem to apply to the Pyrenees Mountain, which, as the oldest photographic documents indicate, was once as much impressive as it is today; some even say he was even stronger.

The earliest written testimonies on the Mountain Dog of the Pyrenees date from the end of the 14th century: it is mentioned that certain representatives of the race kept from 1350 the castles of Foix, Orthez and Carcassonne. In 1407, says the historian Bourdette, this dog was used in the castle of Lourdes; he even specifies that the sentry-boxes were specially furnished for the accommodation of the dog and the watchman, and that the jailers of the castle prison were always accompanied by one or more of these dogs. Argotte de Molina and Gaston Phoebus, who call him "bear dog", show the Pyrenean with the famous iron collar bristling with long spikes, which prevented him from being strangled during the fighting with his formidable opponent.

The Mountain of the Pyrenees knew an unexpected notoriety in 1675, on the occasion of the trip of Mme de Maintenon to Eaux de Barèges, where she accompanied the young duke of Maine, son of Louis XIV and Mme de Montespan, then eight years, whose education she directed. The young duke took a friendship for a Patou and wanted to take him back to Versailles.

Two years later, the Marquis de Louvois, who had also come to the cure in the region, bought Betpouey a year-old subject, magnificent according to the chronicle, and caused a sensation at court. The Dog of the Pyrenees then enjoyed a certain vogue, as evidenced by a painting by François Desportes (1661 - 1743), official painter of hunts and royal dogs, which represents two specimens facing a wolf. The Pyrenean having been decreed "royal dog", many courtiers considered it fashionable to have one, for the care of their Parisian homes and their provincial castles.

In 1824, La Fayette sent a couple of these dogs to his American friend Skinner and, in a missive, warmly recommended the breed as "invaluable to sheep breeders in all areas exposed to wolf attacks and to the slaughtering dogs of lambs ". Unfortunately, at that time, these dogs did not strain overseas. It was not until the nineteenth century that the evidence on the Pyrenean Dog increased. They emanate from French and foreign cynologists, such as Brehm, the Earl of Bylandt, Pierre Mégnin, Benedict Henri Revoil, Hugh Dalziel, but also travel stories, reports, journal articles (the passion of the Romantics for the " wild beauty "of the mountain puts it in fashion, and the popularization of thermal cures brings many townspeople to discover the Pyrenean countries). Prints and postcards reproduce the most characteristic aspects of mountain civilization: the Pyrenean Dog is in a good position. If, on occasion, his role as an avalanche dog is recalled, this is his essential function; herdsman; which is then most often featured.

Already, in 1600, Olivier de Serres, in his Theater of agriculture and mesnage of the fields, opposed the dogs of "dark color", intended for the guard of the houses, and the white dogs which, "by the conformity of their color, converse easily with sheep and sheep ". This was a way too literary, no doubt, to appreciate the work of the Pyrenean Dog. Among the mountaineers, we see things more realistically: raising such dogs is to ensure effective guardians; provided they are of good breed.

At the beginning of the nineteenth century, to be still empirical, the selection is none the less required of the connoisseurs, on the markets where, traditionally, the sales take place. The testimony of Commettant (quoted by Dr. Luquet) in 1808 is, in this respect, revealing: "Every Sunday, the shepherds went down to Cauterets where, on the market place, they were sure not to go back to their cabin. empty pockets if the dogs they brought were purebred. "

From about 1850, the fame of the Dog of the Pyrenees having definitely overflowed from its ancestral pastures, the cynophiles begin to be interested in the race. At the first French exhibition, organized by the Imperial Society of Acclimatization in 1863 at the Orangerie, several specimens are presented and two of them get a reward. Following the second exhibition, organized in Paris in 1865, the English cynologist Richardson notes: "The most remarkable among the guard dogs are the Dogs of the Pyrenees, which are large; their hair is hard, quite long and well furnished, their ears are drooping and their white coat with large orange, ocher or gray spots, especially on the head and neck; their tail is very bushy, they have blue eyes and double lugs. "

From then on, the breed is regularly presented in dog shows; well before then, the years 1906 - 1907, as it is sometimes claimed; even if the exposed specimens are often of very variable quality.

In 1874, in the newspaper L'Acclimatation, appears an article presumably written by de Kermadec, a cynophile warned, which has the merit of identifying the regions from which could be originated the most beautiful subjects and to signal the dangers of debasement and rarefaction that already weighed on the race. In contrast, it contrasts with the western Pyrenees dog, widespread in the region of Bagneres, white with black spots and rather squat, that of the eastern Pyrenees, which "is tall, has slender shapes, snout nose, ears pointed and drooping , the coat is soft, silky and abundant, a snow white with light gray spots or coffee-au-lait; usually, these spots exist only on the ears and on the face. In the latter case, it has a blackish band on each eye; often, too, it is entirely white. This type, perhaps the most beautiful of all French guard dogs, is, like all mountain dogs, remarkable for its vigor and vigilance. It was formerly widespread in the part of the Pyrenees which borders the department of Ariege and the Republic of Andorra, but it seems to be very rare today, if it is not completely destroyed. Fortunately, these remarks were somewhat pessimistic, since, at present, one still finds subjects typified not having as far of pedigree. The purest subjects were elsewhere in the sector Tarbes - Lourdes - Cauterets.

The merit of a first complete description of the "Patou" goes to the Count of Bylandt, the great Belgian cynologist; in 1897, he published in The Races of Dogs (a monumental work in two volumes) a draft standard, with illustrations in support. Overall, despite some errors (the "pointed" muzzle, or the back that can be "saddled"), the portrait corresponds to that of today's dogs, although two typical characteristics are not mentioned: the famous "Pyrenean expression" and the tail making the wheel ("arroundera", say the Pyrenees) when the dog is in action. Bylandt had the opportunity to check his appreciations on the ground, since he made, in 1907, a long trip in the Pyrenees, to accompany Théodore Dretzen, a powerful magnate of the press who had decided to devote his free time to the breeding of the Pyrenean Dog, on the advice of Dr. Pierre Mégnin. For two months, Dretzen and Bylandt traveled the Pyrenees in search of beautiful subjects, and they brought back several dogs in the Paris region. Passionate about his new breeder business, Dretzen did not spare his means: he built a model kennel in Bois-Colombes, including a kitchen, infirmary, bathrooms and drying rooms, and he surrounded his dogs attentions.

Original as it was, the action of this enlightened amateur, as fortunate as disinterested, contributed effectively to make known the race to the French cynophiles. Photos of the time show some of Dretzen's dogs, which are well typed, and his breeding (affix Zaïella) won the award of the President of the Republic. His enterprise gave rise to imitators; thus, following his trip to the Pyrenean country, a "Pyrenean Dog Club" was created in Argeles-Gazost, at the initiative of a breeder, M. Byasson, who published a pamphlet, the first of its kind, the history of the race.

At the same time, in 1907 Cauterets founded another club, the Pastour Club, around Baron A. de la Chevrelière, president, with the principal members Dr. Moulonguet and MM. Camajou and Sénac-Lagrange. This club also published a standard inspired by Bylandt's description. The efforts of these associations, too dispersed, could not stop a certain decline of the race, nor prevent the dissemination of topics more or less well typed, sold to tourists French and foreign, or even shipped to the north of France, Belgium and in Britain.

The First World War contributed to aggravate the situation of the race, because it decimated the ranks of dog breeders, as well as those of the mountaineers who maintained traditional breeding. After the turmoil, however, a very positive reaction occurred. In the early twenties, in fact, it was found that there was another Pyrenean race, that of the small Shepherd of the Pyrenees, and it was then that took shape the idea to jointly know these two pure products of the mountain, completely complementary in their traditional job, ensuring their selection; Especially since it was necessary to avoid scattering, as was the case before, the good wishes (a first club of the small Shepherd of the Pyrenees had been created in 1921). Hence the birth, in 1923, of the Meeting of Pyrenean dog lovers (RACP), under the leadership of Bernard Sénac-Lagrange, who took charge of the destiny of the two Pyrenean breeds: from the year of the creation of the Club, he published a newsletter, then had the association affiliated to the CCS; finally, after many studies, especially in the field, he wrote in 1927 a new standard, which is still current, with a few details (added, in 1970, a list of defects, endorsed by the International Cynological Federation in 1975, and some clarifications made in 1986, concerning the pigmentation of mucous membranes and truffles).

The Second World War was an opportunity to test the "warlike" qualities of the Pyrenees, since some units of alpine hunters, in France, were provided with dogs serving as liaison agents, for the transmission of messages (their whiteness made them virtually invisible in snowy landscapes). In the United States, the armed forces also mobilized Pyrenees. Nevertheless, the war greatly and durably contrasts the spread of the breed, especially in France.

Today, the Mountain has become rare in the Pyrenean chain; however, says Guy Mansencal, "he still lives there, certainly in limited numbers, since the last two wars, which, if they have altered some constants somewhat, have not however removed his biotype." It has also been the subject of renewed interest in France, thanks to the soap opera Belle et Sebastien, whose heroine was, we remember, a bitch of the Pyrenees (role played in France). made by two males). However, the promotional effect, temporary, is now exhausted, and the workforce is currently down. But the Pyrenees has made followers outside his homeland. The endearing nature of this dog and the outstanding services it can provide in mountain environments explain its worldwide distribution (which Sénac-Lagrange did not foresee). It is even, without doubt, the French race prevalent in the greatest number of countries.

In his native mountains, the Dog of the Pyrenees was called to tasks as numerous as varied: guardian of the castles of the South-West for more than six hundred years; he was also, when necessary, a pack dog, supplying even isolated villages, as reported by C. Douillard: "In Ariège, during a winter of the last war, a column of five or six Pyrenees crossed the valley covered with snow, loaded with small parcels. Information taken, these dogs were going to carry in an isolated village, cut of the world, supplies and objects of urgent necessity. "

These various and brilliant states of service must not, however, make us forget that, for centuries, the Mountain of the Pyrenees had for principal function to guarantee the safety of the herds; at the time when wolves, lynx and bears; not to mention the marauders; They were plentiful, he had to prevent these predators from taking an animal from the flock, and even to prevent one of them from approaching too closely, as the terrified animals might throw themselves into a cliff. Flock and shepherd having taken their nocturnal quarter, the Mountain, provided with its protective collar, stood guard; choosing a strategic location (a small nipple, for example, from where he watched the surrounding area), he performed regular rounds, continually launching his deep, powerful, sometimes deafened barking, always impressive and dissuasive even for the aggressors the more enterprising. He was above all a night-dog, discreet and calm during the day; and even sleepy, at least in appearance; but suddenly activating with twilight. Its effectiveness was proverbial: only one Mountain was enough to put to flight or to challenge the wolf or the lynx, but, specified Dralet in 1813, "it takes two or three to resist the attacks of the bears".

With the almost total disappearance of predators, the role of the Dog of the Pyrenees is so far become accessory, today, in its mountains? A sheep farmer exclaims: "The role of the Mountain is important in the prevention of all herd attacks by stray dogs or by foxes or even wild boars. "

This permanence of the ancestral qualities of the Pyrenean Dogs is confirmed in other mountainous regions, like those of Canada and the United States, where, put in competition with other races to watch over immense herds of sheep, has been shown to be very effective, even in the most delicate situations (in this respect, a subject named Ben, who has managed, alone, a 75 kg cougar) is mentioned.

The Mountain Guardian's abilities, which manifest themselves spectacularly when the herds are on pasture, also apply to the defense of buildings. Particularly valuable function in isolated farms; where, for centuries, one wondered if the stranger who approached was friend or foe. One of the least qualities of the Mountain is not to be able to distinguish, for sure, one and the other. "When, at night, a belated neighbor goes home, following the wall of the farm, the dog does not bark and does not even get up, because he knows what steps he hears every day," writes a connoisseur Patou, J. Dhers. "If the passer-by," he adds, "is a stranger, the dog goes to the entrance of the court and follows the man with his eyes; he lets him go away to a certain distance and does not worry about it anymore. But if the stranger enters the court, the dog escorts him by barking to warn his master, and he will not let him come near the house, the stables, or the locals, before the latter arrives. In the meantime, the unknown will do well to take care of his actions and to refrain from threats. "

Dhers further explains: "It is certain that delivered to itself, the good Dog of the Pyrenees attacks only at the last extremity, but then, nothing stops it. And he concludes: "I hold this dog for the best and safest guardian that exists because intelligent, observant, brave, cold and inaccessible to fear. "

Transposed in a more urban setting, the Mountain will do wonders if he is in charge of guarding a large property, in a park: sleeping peacefully in his corner during the day, he will be alert at dusk, and, all his senses awake, he will patrol in incessant rounds as long as the darkness reigns, answering with a dull bark, in the form of an ultimatum, at the least abnormal noise that will have alerted him.

The qualities of the Mountain still have their counterpart: it is necessary, given its temperament, to have it well in hand; for this dog, gentle but extremely mistrustful, knows how to be very cabochard on occasion. Also, "this born-born autonomist needs a hand-to-hand master whom he can respect and whose esteem will fill him", as correctly diagnosed by Dr. Millemann, veterinarian-counselor (and experienced breeder) of the RACP. Dog naturally domineering, and rather obedient, the Mountain must be educated very early and very firmly; it is particularly advisable to instil in him solid notions of recall, for he is willing to run away; which can be a source of trouble (for him, in particular) in an urbanized environment.

Towards his fellow creatures, Patou is generally not a model of tolerance. Some subjects even show a propensity to jump on any German Shepherd or related dog passing nearby; atavism, perhaps, of the old wolf hunter? On the other hand, the hostile demonstrations of the pugs leave it mostly indifferent.

His innate guardian qualities make the Mountain sufficiently aggressive; if the circumstances so require; and, in the opinion of all those who have a long practice of this dog, one should not try to increase his aggressiveness by a training. Building a Defense Mountain might even be dangerous, with heightened aggression and an immoderate taste for independence that can be an explosive mix. In fact, the manifestation of an authoritative firmness on the part of the teacher, and a balanced way of life, guarantee a satisfactory behavior of the Mountain, if the subject is of good quality.

If it is a little more bulky than many dogs called "companions", the Mountain can be very endearing. For who knows how to understand it; and it takes psychology, patience and common sense, for lack of "feeling", this dog, as brave as sweet, is not deprived in his hours of mischief, cheerfulness and a joyous indiscipline close to humor. These traits appear on reading A man and his dog, where Jean Nourry narrated with great verve his trouble with his Mountain during the last war. And, ideal companion of the man of action, the Dog of the Pyrenees also agrees with the contemplative, who knows how to appreciate the nonchalant elegance of his dog, to get lost in his unfathomable eyes and to dream with him deep nights where, in ancient times, the mountain rang the formidable bark of a Patou.

Deutsch

Pyrenäen Berghund

FCI-Standard Nº 137

Ursprung
Frankreich
Übersetzung
Dr. J.-M. Paschoud und Frau R. Binder
Gruppe
Gruppe 2 Pinscher und Schnauzer – Molossoide – Schweizer Sennenhunde
Sektion
Sektion 2.2 Molossoide, Berghunde
Arbeitsprüfung
Ohne Arbeitsprüfung
Endgültigen Anerkennung der Rasse durch die FCI
Dienstag 25 Januar 1955
Publikation des gültigen offiziellen Standards
Dienstag 13 März 2001
Letzten Aktualisierung
Mittwoch 05 Juni 2002
En français, cette race se dit
Chien de montagne des Pyrénées
In English, this breed is said
Pyrenean Mountain Dog
En español, esta raza se dice
Perro de montaña de los Pirineos
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd
Pyreneese Berghond

Verwendung

Hirtenhund zum Schutz der Herden in den Bergen.

Kurzer geschichtlicher abriss

Der Pyrenäen-Berghund ist seit undenklichen Zeiten in den Pyrenäen ansässig, war schon im Mittelalter bekannt und wurde zur Bewachung der Schlösser verwendet; sein Vorhandensein wurde schon im 14.Jahrhundert durch Gaston Phoebus dokumentiert. Im 17.Jahrhundert war er als Gesellschaftshund bereist geschätzt, er war auch am glanzvollen Hof Ludwigs des XIV anzutreffen. Die erste ausführliche Beschreibung dieses Hundes im Buch des Grafen von Bylandt stammt aus dem Jahre 1897. Zehn Jahre später kam es zur Gründung der ersten Rasseklubs und im Jahre 1923 liess die „Vereinigung der Liebhaber der Pyrenäenhunde“ auf Anregung von Herrn Bernard Sénac-Lagrange den offiziellen Standard der Rasse bei der SCC (Société Centrale Canine de France) eintragen. Der heutige Standard kommt dem im Jahre 1923 ausgearbeiteten immer noch sehr nahe; es sind vor allem Präzisierungen vorgenommen worden.

Allgemeines erscheinungsbild

Grosser, imposanter, kräftig gebauter Hund, jedoch nicht ohne eine gewisse Eleganz.

Wichtige proportionen

Die grösste Breite des Schädels entspricht seiner Länge.
Der Fang ist etwas kürzer als der Schädel.
Die von der Bugspitze bis zum Sitzbeinhöcker gemessene Körperlänge übertrifft leicht die Widerristhöhe.
Die Tiefe der Brust entspricht oder ist etwas geringer als die Hälfte der Widerristhöhe.

Verhalten / charakter (wesen)

Da der Hund ausschließlich zum Schutz der Herden gegen Angriffe durch Raubtiere verwendet wurde, beruhte seine Zuchtauswahl auf seiner Eignung als Wächter, auf seinem achtunggebietenden Auftreten und auch auf seiner Beziehung zu seiner Herde. Die sich hieraus ergebenden Eigenschaften sind Kraft und Wendigkeit sowie Sanftmut und Bindung an seine Schützlinge. Dieser Schutzhund hat einen Hang zur Unabhängigkeit und Eigeninitiative, der von seinem Herrn eine gewisse Autorität erfordern.

Kopf

Oberkopf

Kopf
Nicht zu mächtig im Verhältnis zur Grösse des Hundes; die Kopfseiten sind ziemlich flach.
Schädel
Die größte Breite des Schädels entspricht seiner Länge. Er ist leicht gewölbt, da die Scheitelbeinleiste zu fühlen ist. Der Hinterhaupthöcker ist sichtbar, so dass der Schädel in seinem hinteren Teil die Form eines Spitzbogens hat. Die Augenbrauenbögen sind nicht betont und die Stirnfurche ist beim Abtasten zwischen den Augen kaum fühlbar. 
Stop
In sanfter Neigung.

Facial region

Nasenschwamm
Völlig schwarz.
Fang
Breit, etwas kürzer als der Schädel, sich allmählich zum Nasenschwamm hin verjüngend. Von oben gesehen hat er die Form eines V mit abgestumpfter Spitze. Er ist unter den Augen gut ausgefüllt.
Lefzen
Die wenig hängenden Lippen bedecken knapp den Unterkiefer; sie sind schwarz oder sehr kräftig schwarz gefleckt, ebenso der Gaumen.
Kiefer / Zähne
Das Gebiss muss vollständig sein, die Zähne sind gesund und weiss. Scherengebiss (die Schneidezähne des Oberkiefers stehen ohne Zwischenraum vor den unteren). Zangengebiss zulässig, auch dann, wenn die beiden mittleren Schneidezähne des Unterkiefers nach vorne gekippt sind.
Augen
Eher klein, mandelförmig, leicht schräg eingesetzt; im Ausdruck klug und bedächtig; von dunkler Bernsteinfarbe. Die schwarz geränderten Lider sind nie schlaff. Der Blick ist sanft und verträumt.
Ohren
In Augenhöhe angesetzt, ziemlich klein, dreieckig mit abgerundeter Spitze. Sie hängen flach anliegend am Kopf herab und werden bei Aufmerksamkeit ein wenig höher getragen.

Hals

Kräftig, ziemlich kurz, mit wenig entwickelter Wamme.

Körper

Allgemeinheit
Die von der Bugspitze bis zum Sitzbeinhöcker gemessene Körperlänge übertrifft leicht die Widerristhöhe. Der Abstand vom Brustbein zum Boden beträgt ungefähr die Hälfte der Widerristhöhe, darf jedoch keinesfalls geringer sein.
Obere Profil
Gut gefestigt.
Widerrist
Breit.
Rücken
Von guter Länge, fest.
Lenden
Mittellang.
Kruppe
Leicht schräg mit ziemlich hervortretenden Hüftknochen.
Brust
Sie ist nicht allzu tief, aber breit und lang. Sie reicht bis auf Höhe der Ellenbogen, aber nicht tiefer. Die Tiefe der Brust entspricht oder ist etwas geringer als die Hälfte der Widerristhöhe.
Rippen
Die Rippen sind leicht gerundet.
Flanke
Wenig tief.

Rute

Sie reicht mindestens bis zum Sprunggelenkhöcker. Sie ist buschig und bildet eine Fahne. In Ruhestellung wird sie tief getragen, vorzugsweise mit einem Haken am Rutenende; bei Aufmerksamkeit wird sie hoch und stark gerundet über dem Rücken getragen, wobei nur die Rutenspitze die Lendengegend berührt (er „schlägt ein Rad“, „arroundera“ in der Sprache der pyrenäischen Bergbewohner).

Gliedmassen

Vorderhand

Allgemeines
Die Vorderläufe sind kräftig und stehen senkrecht.
Schultern
Mittelmässig schräg.
Oberarm
Gut bemuskelt, mittellang.
Unterarm
Gerade, kräftig, gut befedert.
Vorderfusswurzelgelenk
In der Verlängerung des Unterarms plaziert.
Vordermittelfuss
Leicht schräg stehend.
Vorderpfoten
Etwas länglich, kompakt, mit etwas gewölbten Zehen.
Die Vorderläufe tragen manchmal einfache oder doppelte Afterkrallen.

Hinterhand

Allgemeines
Die Befederung an den Hinterläufen ist reicher und länger als an den Vorderläufen. Von hinten gesehen stehen die Hintergliedmassen senkrecht zum Boden.
Oberschenkel
Nicht sehr lang, mittelmässig schräg; die Muskulatur ist stark entwickelt und rundlich vorstehend.
Unterschenkel
Mittellang, kräftig.
Knie
Mässig gewinkelt, parallel zur Körperachse gelagert.
Sprunggelenk
Breit, trocken, mittelmässig gewinkelt.
Hinterpfoten
Etwas länglich, kompakt, mit etwas gewölbten Zehen.
Beide Hinterläufe tragen doppelte, gut entwickelte Afterkrallen.

Gangwerk

Die Bewegung des Pyrenäen-Berghundes ist kraftvoll und frei, niemals schwerfällig; der Bewegungsablauf ist eher weit ausgreifend als schnell und zeigt durchaus Geschmeidigkeit und Eleganz. Die Winkelungen erlauben dem Hund eine gleichmässige, ausdauernde Fortbewegung.

Haut

Dick und geschmeidig; sie weist oft am ganzen Körper Pigmentflecken auf.

Coat

Haar
Dicht und schlicht, ziemlich lang und geschmeidig; auf den Schultern und am Rücken ziemlich spröde; länger an der Rute und um den Hals, wo es leicht gewellt sein darf. Das Haar der „Hosen“ ist feiner, wolliger und sehr dicht. Die Unterwolle ist ebenfalls sehr dicht.
Farbe
Weiss oder Weiss mit grauen (dachsfarbenen oder wolfsgrauen), blassgelben oder orangefarbenen (rostigen) Flecken an Kopf, Ohren und Rutenansatz, manchmal auch auf dem Körper. Die dachsfarbenen Flecken werden bevorzugt.

Grösse und gewicht

Widerristhöhe
Für Rüden 70 – 80 cm, Für Hündinnen 65 – 75 cm. Sehr typischen Hunden wird nach oben eine Toleranz von 2 cm zugestanden.
Gewicht
Über 60 kg für Rüden und 45 kg für Hündinnen.

Fehler

• Jede Abweichung von den vorgenannten Punkten muss als Fehler angesehen werden, dessen Bewertung in genauem Verhältnis zum Grad der Abweichung stehen sollte und dessen Einfluss auf die Gesundheit und das Wohlbefinden des Hundes zu beachten ist, und seine Fähigkeit, die verlangte rassetypische Arbeit zu erbringen.
• Fehler sollten nach Grad der Schwere aufgenommen werden.

Allgemeine Fehler

 Den Eindruck von Schwerfälligkeit erweckend, ohne Adel.
 Dicker, schlaffer, träger Hund.
 Kopf Zu schwer, rechteckig.
 Schädel zu breit, gewölbte Stirn.
 Zu betonter oder fehlender Stop.
 Zu stark hängende, lefzenförmige Lippen.
 Ungenügende Pigmentierung von Nasenschwamm, Lidränder und Lippen.
 Augen Rund, hell, tiefliegend oder vorstehend, zu gross oder zu klein, zu dicht beieinenander liegend oder zu weit auseinander stehend.
 Nickhaut sichtbar.
 Ausdruck hart.
 Ohren Breit, lang, eingedreht, gefaltet, zu hoch angesetzt oder nach hinten zurückgelegt getragen.
 Hals Dünn, etwas lang, oder im Gegenteil zu kurz, den Eindruck erweckend, der Kopf befindet sich zwischen den Schultern.
 Zu stark entwickelte Wamme.
 Oberlinie eingesunken oder gewölbt, überbaut.
 Vorderbrust zu breit oder zu schmal, Rippen flach oder, im Gegenteil, tonnenförmig.
 Bauch windhundartig aufgezogen oder hängend.
 Rute Nicht dicht behaart oder schlecht getragen; zu kurz oder zu lang, ohne Befederung; Ausbleiben des „Radschlagens“ in der Bewegung oder ständiges „Radschlagen“ selbst in Ruhestellung.
 Vorderhand Schulterblatt / Oberarmwinkel zu offen.
 Zehenweit oder zeheneng.
 Hinterhand Steiles oder übertrieben gewinkeltes Sprunggelenk.
 Zehenweit oder zeheneng.
 Pfoten Lang, flach.
 Haar Kurz oder gekräuselt, seidig, weich; fehlende Unterwolle.

Disqualifizierende fehler

 Aggressiv oder ängstlich.
 Nasenschwamm Von anderer Farbe als ganz schwarz.
 Vor- oder Rückbiss, sowie jede Missbildung der Kiefer.
 Augen Depigmentierte Augenlider, gelbe Augen.
 Keine Afterkrallen, einfache oder verkümmerte doppelte Afterkrallen an den hinteren Gliedmassen.
 Andere Farben als im Standard angegeben.
 Grösse Außerhalb der zulässigen Grenzen.

NB :

• Hunde, die deutlich physische Abnormalitäten oder Verhaltensstörungen aufweisen, müssen disqualifiziert werden.
• Die in starker Ausprägung oder gehäuft vorkommenden oben angeführten Fehler sind ausschließend.
• Rüden müssen zwei offensichtlich normal entwickelte Hoden aufweisen, die sich vollständig im Hodensack befinden.
• Zur Zucht sollen ausschließlich funktional und klinisch gesunde, rassetypische Hunde verwendet werden.

Bibliografie

http://www.fci.be/

 

Detaillierter Verlauf

Der Berghund der Pyrenäen ist der berühmteste französische Hund der Welt. Er ist auch, wie der kleine Pyrenäen-Hirte, mit dem es manchmal verwechselt wird, derjenige, der seinen regionalen Wurzeln am nächsten stand.

Dies wird durch die Entdeckung von Knochen solcher Hunde in archäologischen Fundstätten aus den Jahren 1800 bis 1000 v. -C., Der Berg der Pyrenäen würde in den hohen Tälern des Südwestens von Frankreich seit der Bronzezeit anwesend sein, Entdeckung, die zur gleichen Zeit die These von einigen Autoren zerstört, dass dieser Hund in Spanien durch die eingeführt wurde Phönizier, vor allem an der Theke von Cádiz. Der Berg der Pyrenäen, der so in dieser Region von Frankreich eingepflanzt ist, hätte ihn abgesehen von einigen außergewöhnlichen und bemerkten Verhältnissen, die seit hundert Jahren verlassen sind, verlassen.

Was seine Ursprünge betrifft, ist es sehr wahrscheinlich, dass sein Vorfahr aus Zentralasien stammt und vom tibetischen Mastiff abstammt. Wenn die Straße vom tibetischen Hochland bis zu den Pyrenäen lang ist, ist sie dennoch von Berghunden gesäumt, deren Verwandte mit dem Patou mehr als offensichtlich sind (Spitzname, der von den Bergsteigern liebevoll, aber abwertend genannt wird) Pyrenäen), Verwandtschaft, die der berühmte Hundespezialist Senac-Lagrange bereits seit 1908 bemerkt hatte. So von Afghanistan in die Türkei, während er an Iran und dem Kaukasus vorbeizog, dann von Jugoslawien zu den Hochreliefen Spanisch und Portugiesisch, während er vorbeiging Die Tschechoslowakei, die Alpen und die Pyrenäen, entwickeln verschiedene Arten von Hunden in vielen Punkten ähnlich und die auf die Namen von Leonberg, Hirte der Tatra, Hirte der Abruzzen und Maremma, Kuvasz, Komondor, Bernhardiner und Berghund von Pyrenäen.

Noch bedeutsamer ist, dass die Karte der Verbreitung von Gebirgshunden in Europa getreulich die Gegenwart der letzten großen Raubtiere, wie Bären, Luchse und Wölfe (die heute nicht zu finden sind, wiedergibt, nur in einigen Teilen Mittel- und Osteuropas), was deutlich zeigt, dass die Hauptaufgabe dieser Hunde die Verteidigung der Herden war. Berghunde haben zweifellos eine viel größere Verbreitung, aber ihr natürlicher Lebensraum ist in den unzugänglichsten und wildesten Gebieten, in denen Menschen auf der Grundlage einer traditionellen Weidewirtschaft lange gelebt haben.

Der Fall des Berges der Pyrenäen ist in dieser Hinsicht vorbildlich, da die Wölfe, die aus Spanien kommen, bis vor kurzem noch gelebt haben; der letzte Wolf der Pyrenäen wurde 1885 getötet; stellte eine echte Gefahr für die Herden dar. Nach Hubbard "überschwemmten" sie die Täler der französischen Seite der Pyrenäen. Aber auch und vor allem hat sich die Pyrenäenkette als letzte Zuflucht der Bären erwiesen (deren zu wenige Exemplare, die wir zu retten versuchen, keine Gefahr mehr darstellen). Der "Bärengott", der in alten heidnischen Traditionen als Symbol für Macht und Fruchtbarkeit galt, verfolgte jahrhundertelang die kollektive Phantasie der Bergsteiger. So waren die Pyrenäen der Schauplatz einer wahren Bergzivilisation, die in keiner anderen französischen Region zu finden ist: unter sehr strengen Bedingungen, die manchmal ein echtes Elend ankündigten, klammerten sich die Bergsteiger der Pyrenäen an so viele Hartnäckigkeit als Stolz, züchten Herden sehr oft ethisch, um ihre Unabhängigkeit zu erhalten. In dieser schwierigen Situation, die im 18. Jahrhundert noch das tägliche Leben vieler Pyrenäen-Dörfer prägte, waren die großen weißen Hunde, die über diese mageren Herden und ihre hartnäckigen Hirten wachten, ein essentielles Überlebenselement für die Berggemeinden. Die Größe des Pyrenäenhundes (er war viermal größer als die der Schafe, die für die Sicherheit sorgten) mag angesichts der Bedürftigkeit seiner Nahrung, die auf Milch- und Käsekrusten basiert, paradox erscheinen. In der Tat haben wir vielleicht zu wenig auf dieses Phänomen geschaut: Wir neigen dazu, zu denken, dass der Fortschritt in der Hundezucht und -ernährung zu einer Zunahme der Größe von Hunden geführt hat; aber das scheint nicht auf den Pyrenäenberg zu zutreffen, der, wie die ältesten fotografischen Dokumente zeigen, einst so beeindruckend war wie heute; manche sagen sogar, dass er noch stärker war.

Die frühesten schriftlichen Zeugnisse über den Berghund der Pyrenäen stammen aus dem Ende des 14. Jahrhunderts: Es wird erwähnt, dass bestimmte Vertreter der Rasse ab 1350 die Burgen von Foix, Orthez und Carcassonne bewahrten. In 1407, sagt der Historiker Bourdette, wurde dieser Hund in der Burg von Lourdes verwendet; er gibt sogar an, dass die Wachhäuschen speziell für die Unterbringung des Hundes und des Wächters eingerichtet wurden und dass die Gefängniswärter des Burggefängnisses immer von einem oder mehreren dieser Hunde begleitet wurden. Argotte de Molina und Gaston Phoebus, die ihn "Bärenhund" nennen, zeigen die Pyrenäen mit dem berühmten Eisenhalsband, das mit langen Stacheln gespickt ist, die ihn daran hinderten, im Kampf mit seinem furchtbaren Gegner erdrosselt zu werden.

Der Berg der Pyrenäen erlebte 1675 eine unerwartete Berühmtheit anlässlich der Reise von Madame de Maintenon nach Eaux de Barèges, wo sie den jungen Herzog von Maine, Sohn von Ludwig XIV. Und Frau von Montespan, damals acht, begleitete Jahre, deren Ausbildung sie leitete. Der junge Herzog nahm eine Freundschaft für einen Patou und wollte ihn nach Versailles zurückbringen.

Zwei Jahre später erwarb der Marquis de Louvois, der auch in der Region zur Kur gekommen war, Betpouey ein Jahr alt, prächtig nach der Chronik und sorgte am Hofe für Furore. Der Hund der Pyrenäen erfreute sich einer gewissen Mode, wie ein Gemälde von François Desportes (1661 - 1743) zeigt, dem offiziellen Maler von Jagden und königlichen Hunden, der zwei Exemplare darstellt, die einem Wolf gegenüber stehen. Nachdem die Pyrenäen als "königlicher Hund" deklariert worden waren, hielten es viele Höflinge für in Mode, für die Pflege ihrer Pariser Häuser und ihrer provinziellen Schlösser in Mode zu sein.

1824 schickte La Fayette ein paar dieser Hunde an seinen amerikanischen Freund Skinner und empfahl ihm in einem Schreiben wärmstens, die Rasse als "unschätzbar wertvoll für Schafzüchter in allen Gebieten, die Wolfsattacken ausgesetzt sind, und" zu den schlachenden Hunden von Lämmern ". Leider haben sich diese Hunde zu dieser Zeit nicht in Übersee gedrängt. Erst im 19. Jahrhundert nahmen die Beweise für den Pyrenäenhund zu. Sie stammen von französischen und ausländischen Kynologen, wie Brehm, dem Earl of Bylandt, Pierre Mégnin, Benedikt Henri Revoil, Hugh Dalziel, aber auch Reisegeschichten, Berichten, Zeitschriftenartikeln (die Leidenschaft der Romantiker für die " wilde Schönheit "des Berges bringt es in Mode, und die Popularisierung der Thermalkuren bringt viele Städter, die Pyrenäen-Länder zu entdecken). Drucke und Postkarten reproduzieren die charakteristischsten Aspekte der Bergkultur: Der Pyrenäenhund ist in einer guten Position. Wenn gelegentlich seine Rolle als Lawinenhund erinnert wird, ist dies seine wesentliche Funktion; Hirte; welches dann am häufigsten vorgestellt wird.

Bereits im Jahr 1600 stellte Olivier de Serres in seinem Land- und Feldtheater den Hunden der "dunklen Farbe", die für die Bewachung der Häuser bestimmt waren, und den weißen Hunden, die "durch die Übereinstimmung ihrer Farbe, einfach mit Schafen und Schafen umgehen ". Dies war zweifellos ein literarischer Weg, um die Arbeit des Pyrenäenhundes zu würdigen. Unter den Bergsteigern sehen wir die Dinge realistischer: Die Aufzucht solcher Hunde soll effektive Wächter gewährleisten; vorausgesetzt, sie sind von guter Rasse.

Zu Beginn des 19. Jahrhunderts, um noch empirisch zu sein, wird die Auswahl dennoch von den Kennern auf den Märkten verlangt, auf denen traditionell die Verkäufe stattfinden. Die Zeugenaussage von Commettant (zitiert von Dr. Luquet) im Jahre 1808 ist in dieser Hinsicht aufschlussreich: "Jeden Sonntag gingen die Hirten nach Cauterets, wo sie auf dem Marktplatz sicher waren, nicht in ihre Hütte zurückzukehren. leere Taschen, wenn die mitgebrachten Hunde reinrassig waren. "

Seit etwa 1850, als der Hund der Pyrenäen endgültig von seinen uralten Weiden überflutet war, begannen sich die Zynophilen für das Rennen zu interessieren. Bei der ersten französischen Ausstellung, die 1863 von der Kaiserlichen Gesellschaft für Akklimatisierung in der Orangerie organisiert wurde, werden mehrere Exemplare präsentiert und zwei von ihnen erhalten eine Belohnung. Nach der zweiten Ausstellung, die 1865 in Paris organisiert wurde, bemerkt der englische Kynologe Richardson: "Die bemerkenswertesten unter den Wachhunden sind die Hunde der Pyrenäen, die groß sind; ihre Haare sind hart, ziemlich lang und gut eingerichtet, ihre Ohren sind herabhän- gend und ihr weißes Fell mit großen orangen, ockerfarbenen oder grauen Flecken, besonders an Kopf und Hals; ihr Schwanz ist sehr buschig, sie haben blaue Augen und doppelte Sporen. "

Ab diesem Zeitpunkt wird die Rasse regelmäßig in Ausstellungen vorgestellt. lange vor den Jahren 1906 - 1907, wie es manchmal behauptet wird; selbst wenn die belichteten Proben oft von sehr unterschiedlicher Qualität sind.

Im Jahr 1874 erscheint in der Zeitung L'Acclimatation ein vermutlich von de Kermadec verfasster Artikel, warnte ein Kynophiler, der das Verdienst hat, die Regionen zu identifizieren, aus denen die schönsten Themen stammen könnten, und die Gefahren der Entwürdigung zu signalisieren und Raffinierung, die das Rennen bereits belastet hat. Im Gegensatz dazu steht der Hund der westlichen Pyrenäen, der in der Gegend von Bagneres verbreitet ist, weiß mit schwarzen Flecken und ziemlich gedrungen, jener der östlichen Pyrenäen, der "groß ist, schlanke Formen hat, Schnauzenase, Ohren spitz und hängend das Fell ist weich, seidig und reichlich, ein Schneeweiß mit hellgrauen Flecken oder Kaffeeaulait; Normalerweise existieren diese Flecken nur an den Ohren und im Gesicht. Im letzteren Fall hat es ein schwärzliches Band an jedem Auge; oft ist es auch ganz weiß. Dieser Typ, vielleicht der schönste aller französischen Wachhunde, ist, wie alle Berghunde, bemerkenswert für seine Kraft und Wachsamkeit. Es war früher in dem Teil der Pyrenäen weit verbreitet, der an das Departement Ariege und die Republik Andorra angrenzt, aber es scheint heute sehr selten zu sein, wenn es nicht vollständig zerstört wird. Zum Glück waren diese Bemerkungen etwas pessimistisch, da man zur Zeit immer noch Themen findet, die nicht so weit von der Abstammung entfernt sind. Die reinsten Themen waren anderswo im Sektor Tarbes - Lourdes - Cauterets.

Das Verdienst einer ersten vollständigen Beschreibung des "Patou" geht an den Grafen von Bylandt, den großen belgischen Kynologen; Im Jahr 1897 veröffentlichte er in The Races of Dogs (ein monumentales Werk in zwei Bänden) einen Entwurf Standard, mit Illustrationen zur Unterstützung. Insgesamt, trotz einiger Fehler (der "spitze" Fang, oder der Rücken, der "gesattelt" werden kann), entspricht das Porträt dem der heutigen Hunde, obwohl zwei typische Eigenschaften nicht erwähnt werden: der berühmte "pyrenäische Ausdruck" und der Schwanz, der das Rad bildet ("arroundera", sagen die Pyrenäen), wenn der Hund in Aktion ist. Bylandt hatte Gelegenheit, seine Wertschätzung auf dem Boden zu überprüfen, da er 1907 eine lange Reise in die Pyrenäen unternahm, um Théodore Dretzen, einen mächtigen Magnaten der Presse, der sich entschieden hatte, seine Freizeit der Zucht zu widmen, zu begleiten des Pyrenäenhundes, auf Anraten von Dr. Pierre Mégnin. Zwei Monate reisten Dretzen und Bylandt auf der Suche nach schönen Themen durch die Pyrenäen und brachten in der Region Paris mehrere Hunde mit. Leidenschaftlich über sein neues Züchtergeschäft, verschonte Dretzen seine Mittel nicht: Er baute in Bois-Colombes einen Musterzwinger, der eine Küche, eine Krankenstation, Badezimmer und Trockenräume umfasste, und umgab seine Hunde Aufmerksamkeiten.

Ursprünglich wie es war, trug die Aktion dieses aufgeklärten Amateurs, so glücklich wie desinteressiert, wirksam dazu bei, das Rennen gegen die französischen Kynophilen bekannt zu machen. Fotos von der Zeit zeigen einige von Dretzen's Hunden, die gut typisiert sind, und seine Zucht (Affe Zaïella) gewann den Preis des Präsidenten der Republik. Sein Unternehmen gab Nachahmer; So wurde im Anschluss an seine Reise in die Pyrenäen ein "Pyrenäen-Hundeklub" in Argeles-Gazost auf Initiative eines Züchters, Herrn Byasson, gegründet, der eine Broschüre veröffentlichte, die erste seiner Art, die Geschichte des Rennens.

Zur gleichen Zeit gründete Cauterets 1907 einen weiteren Club, den Pastour Club, um Baron A. de la Chevrelière, Präsident, mit den Hauptmitgliedern Dr. Moulonguet und MM. Camajou und Sénac-Lagrange. Dieser Club veröffentlichte auch einen Standard, der von Bylandts Beschreibung inspiriert wurde. Die Bemühungen dieser Verbände, die zu weit verstreut waren, konnten einen gewissen Niedergang der Rasse nicht verhindern, noch die Verbreitung von mehr oder weniger gut typisierten Themen verhindern, die an Touristen aus Frankreich und dem Ausland verkauft oder sogar in den Norden Frankreichs, Belgien, verschifft werden und in Großbritannien.

Der Erste Weltkrieg trug dazu bei, die Situation der Rasse zu verschlimmern, weil er die Reihen der Hundezüchter sowie die der Bergsteiger dezimierte, die traditionelle Zucht betrieben. Nach den Turbulenzen kam es jedoch zu einer sehr positiven Reaktion. In den frühen zwanziger Jahren wurde tatsächlich festgestellt, dass es eine andere Pyrenäenrasse gab, die des kleinen Hirten der Pyrenäen, und dann nahm er die Idee an, diese beiden reinen Produkte der Pyrenäen gemeinsam zu kennen Berg, die sich in ihrer traditionellen Arbeit vollkommen ergänzen und ihre Auswahl sicherstellen; Vor allem, da es notwendig war, zu vermeiden, wie es früher der Fall war, die guten Wünsche (ein erster Klub des kleinen Hirten der Pyrenäen wurde 1921 geschaffen). Daher wurde 1923 das Treffen der Pyrenäen-Hundeliebhaber (RACP) unter der Leitung von Bernard Sénac-Lagrange, der das Schicksal der beiden Pyrenäen-Rassen übernahm, geboren: ab dem Jahr der Gründung des Club veröffentlichte er einen Newsletter, dann war der Verband der CCS angeschlossen; schließlich, nach vielen Studien, besonders auf dem Gebiet, schrieb er 1927 eine neue Norm, die noch aktuell ist, mit ein paar Details (hinzugefügt, 1970, eine Liste von Mängeln, bestätigt von der Internationalen Kynologischen Föderation in 1975, und einige 1986 vorgenommene Klarstellungen zur Pigmentierung von Schleimhäuten und Trüffeln).

Der Zweite Weltkrieg war eine Gelegenheit, die "kriegerischen" Qualitäten der Pyrenäen zu erproben, da einige Einheiten von alpinen Jägern in Frankreich mit Hunden versorgt wurden, die als Verbindungsagenten für die Übertragung von Nachrichten (deren Weiße machte sie in verschneiten Landschaften praktisch unsichtbar). In den Vereinigten Staaten mobilisierten die Streitkräfte auch Pyrenäen. Dennoch steht der Krieg der Ausbreitung der Rasse, besonders in Frankreich, in starkem Maße und dauerhaft gegenüber.

Heute ist der Berg in den Pyrenäen selten geworden; aber, sagt Guy Mansencal, "er lebt immer noch dort, sicherlich in begrenzter Anzahl, seit den letzten beiden Kriegen, die, wenn sie einige Konstanten etwas verändert haben, seinen Biotyp jedoch nicht entfernt haben." Es ist auch das Thema des erneuerten Interesses in Frankreich gewesen, dank der Seifenoper Belle et Sebastien, dessen Heldin, wir erinnern uns, eine Hündin der Pyrenäen (Rolle, die in Frankreich gespielt wird). von zwei Männern gemacht). Der vorübergehende Werbeeffekt ist jedoch erschöpft, und die Belegschaft ist derzeit nicht verfügbar. Aber die Pyrenäen haben Anhänger außerhalb seiner Heimat gemacht. Die liebenswerte Natur dieses Hundes und die hervorragenden Leistungen, die er in Berggebieten bieten kann, erklären seine weltweite Verbreitung (die Sénac-Lagrange nicht vorausgesehen hat). Es ist sogar ohne Zweifel die französische Rasse, die in den meisten Ländern vorherrscht.

In seinen Heimatbergen wurde der Hund der Pyrenäen zu so vielfältigen wie mannigfaltigen Aufgaben berufen: Er war mehr als sechshundert Jahre lang Hüter der Burgen im Südwesten; er war auch, wenn nötig, ein Packhund, der sogar isolierte Dörfer versorgte, wie C. Douillard berichtete: "In Ariège, während eines Winters des letzten Krieges, überquerte eine Kolonne von fünf oder sechs Pyrenäen das Tal mit Schnee bedeckt, beladen mit kleinen Paketen. Informationen, die diese Hunde in einem abgelegenen Dorf mitnehmen würden, Schnitt der Welt, Vorräte und Gegenstände von dringender Notwendigkeit. "

Diese verschiedenen und glänzenden Zustände des Dienstes dürfen uns jedoch nicht vergessen lassen, dass der Berg der Pyrenäen für Jahrhunderte die Hauptfunktion hatte, die Sicherheit der Herden zu garantieren; zu der Zeit als Wölfe, Luchse und Bären; ganz zu schweigen von den Plünderern; Sie waren reichlich, er musste verhindern, dass diese Raubtiere ein Tier von der Herde nehmen, und sogar verhindern, dass sich einer von ihnen zu nah nähert, weil sich die verängstigten Tiere in eine Klippe werfen könnten. Herde und Hirte, die ihr nächtliches Viertel genommen hatten, der Berg, der mit seinem Schutzkragen ausgestattet ist, hat Wache gestanden; er wählte einen strategischen Ort (eine kleine Brustwarze zum Beispiel, von wo aus er die Umgebung beobachtete), führte regelmäßig Runden durch, wobei er immer wieder sein tiefes, kräftiges, manchmal taubes Bellen ausschaltete, das selbst für die Aggressoren immer beeindruckend und abschreckend war unternehmungslustiger. Er war vor allem ein Nachthund, diskret und ruhig während des Tages; und sogar schläfrig, zumindest im Aussehen; aber plötzlich mit der Dämmerung aktivierend. Seine Wirksamkeit war sprichwörtlich: nur ein Berg genügte, um den Wolf oder den Luchs in die Flucht zu schlagen oder zu fordern, aber, so erklärte Drilet 1813, "es braucht zwei oder drei, um den Angriffen der Bären zu widerstehen".

Mit dem fast vollständigen Verschwinden von Raubtieren ist die Rolle des Hundes der Pyrenäen bis heute, in seinen Bergen, zu einem Accessoire geworden. Ein Schafzüchter erklärt: "Die Rolle des Berges ist wichtig bei der Verhinderung aller Herdenangriffe durch streunende Hunde oder durch Füchse oder sogar Wildschweine. "

Diese Beständigkeit der uralten Eigenschaften der Pyrenäenhunde wird auch in anderen Gebirgsregionen wie Kanada und den Vereinigten Staaten bestätigt, wo sie mit anderen Völkern konkurrieren, um über riesige Schafherden zu wachen, hat sich als sehr wirksam erwiesen, selbst in den heikelsten Situationen (in dieser Hinsicht wird ein Thema namens Ben erwähnt, der allein einen 75 kg schweren Puma geschafft hat).

Die Fähigkeiten des Bergwächters, die sich auf den Weideflächen der Herden spektakulär zeigen, gelten auch für die Verteidigung von Gebäuden. Besonders wertvolle Funktion in isolierten Betrieben; wo man sich jahrhundertelang fragte, ob der Fremde, der sich näherte, Freund oder Feind war. Eine der geringsten Qualitäten des Berges ist es nicht, das eine und das andere sicher unterscheiden zu können. "Wenn nachts ein verspäteter Nachbar nach Hause geht, der Hundebucht folgt, bellt der Hund nicht und steht nicht einmal auf, weil er weiß, welche Schritte er jeden Tag hört", schreibt ein Kenner Patou, J. Dhers. "Wenn der Passant", fügt er hinzu, "ist ein Fremder, der Hund geht zum Eingang des Hofes und folgt dem Mann mit seinen Augen; Er lässt ihn in eine bestimmte Entfernung gehen und kümmert sich nicht mehr. Aber wenn der Fremde den Hof betritt, begleitet der Hund ihn, indem er bellt, um seinen Herrn zu warnen, und er wird ihn nicht in die Nähe des Hauses, der Ställe oder der Einheimischen kommen lassen, bevor dieser ankommt. In der Zwischenzeit wird es dem Unbekannten gut tun, sich um seine Handlungen zu kümmern und von Drohungen Abstand zu nehmen. "

Dhers weiter erklärt: "Es ist sicher, dass an sich selbst geliefert, der gute Hund der Pyrenäen greift nur am letzten äußersten Punkt an, aber dann stoppt nichts es. Und er schließt: "Ich halte diesen Hund für den besten und sichersten Wächter, der existiert, weil er intelligent, aufmerksam, mutig, kalt und unzugänglich ist, um sich zu fürchten. "

In einer eher städtischen Umgebung versetzt, wird der Berg Wunder wirken, wenn er ein großes Anwesen in einem Park bewachen wird: tagsüber schläfrig in seiner Ecke, bei Einbruch der Dunkelheit wird er wachsam sein, und wenn alle seine Sinne wach sind, wird er in unaufhörlichen Runden patrouillieren, solange die Dunkelheit herrscht, und mit einem dumpfen Bellen antworten, in Form eines Ultimatums, bei dem geringsten abnormalen Geräusch, das ihn alarmiert haben wird.

Die Eigenschaften des Berges haben immer noch ihr Gegenstück: Es ist notwendig, es in Anbetracht seines Temperaments gut in der Hand zu haben; denn dieser Hund, sanft, aber äußerst misstrauisch, weiß, wie man bei Gelegenheit sehr Cabochard sein kann. Auch "dieser geborene Autonomist braucht einen Hand-zu-Hand-Meister, den er respektieren kann und dessen Wertschätzung ihn erfüllen wird", wie Dr. Millemann, Tierarzt-Berater (und erfahrener Züchter) des RACP richtig diagnostiziert hat. Der Hund ist natürlich herrschsüchtig und eher gehorsam, der Berg muss sehr früh und sehr stark erzogen werden; es ist besonders ratsam, ihm feste Begriffe der Erinnerung beizubringen, denn er ist bereit wegzulaufen; was für ihn (insbesondere für ihn) in einer urbanisierten Umgebung eine Quelle von Problemen sein kann.

Gegenüber seinen Mitgeschöpfen ist Patou generell kein Modell der Toleranz. Einige Personen neigen sogar dazu, auf einen Deutschen Schäferhund oder verwandten Hund, der in der Nähe vorbeifliegt, zu springen; Vielleicht Atavismus des alten Wolfsjägers? Auf der anderen Seite lassen die feindlichen Demonstrationen der Möpse es meist gleichgültig.

Seine angeborenen Wächterqualitäten machen den Berg ausreichend aggressiv; wenn die Umstände es erfordern; und nach der Meinung aller, die eine lange Praxis dieses Hundes haben, sollte man nicht versuchen, seine Aggressivität durch ein Training zu erhöhen. Einen Verteidigungsberg zu bauen könnte sogar gefährlich sein, mit erhöhter Aggression und einem maßlosen Geschmack für Unabhängigkeit, der eine explosive Mischung sein kann. In der Tat, die Manifestation einer autoritativen Festigkeit seitens des Lehrers und eine ausgewogene Lebensweise garantieren ein zufriedenstellendes Verhalten des Berges, wenn das Thema von guter Qualität ist.

Wenn es ein wenig sperriger ist als viele Hunde, die "Begleiter" genannt werden, kann der Berg sehr liebenswert sein. Denn wer weiß, wie man es versteht; und es braucht Psychologie, Geduld und gesunden Menschenverstand, wegen Mangel an "Gefühl", wird dieser Hund, so tapfer wie süß, in seinen Stunden des Unfugs, der Heiterkeit und der Fröhlichkeit nicht beraubt Disziplinlosigkeit nahe am Humor. Diese Züge erscheinen bei der Lektüre Ein Mann und sein Hund, wo Jean Nourry während des letzten Krieges mit großer Verve seine Probleme mit seinem Berg erzählte. Und, idealer Begleiter des Mannes der Tat, stimmt der Hund der Pyrenäen auch mit dem kontemplativen überein, der weiß, wie man die nonchalante Eleganz seines Hundes schätzt, sich in seinen unergründlichen Augen verliert und mit ihm tiefe Nächte träumt, wo in alten Zeiten klingelte der Berg die gewaltige Rinde eines Patou.

Español

Perro de montaña de los Pirineos

FCI Standard Nº 137

Origen
Francia
Traducción
Iris Carrillo, (Federación Canófila de Puerto Rico)
Grupo
Grupo 2 Perros tipo Pinscher y Schnauzer. Molosoides, perros de montaña y perros boyeros suizos
Sección
Sección 2.2 Molosoides, tipo montaña
Prueba de trabajo
Sin prueba de trabajo
Reconocimiento a título definitivo por la FCI
martes 25 enero 1955
Publicación del estándar oficial válido
martes 13 marzo 2001
Última actualización
viernes 17 mayo 2002
En français, cette race se dit
Chien de montagne des Pyrénées
In English, this breed is said
Pyrenean Mountain Dog
Auf Deutsch, heißt diese Rasse
Pyrenäen Berghund
In het Nederlands, wordt dit ras gezegd
Pyreneese Berghond

Utilizacion

Perro de protección del rabaño en montaña.

Breve resumen historico

Ha estado en los Pirineos desde tiempos immemoriales. Conocido en la Edad Media y utilizado como guardían de castillos, es mencionado por Gaston Phoebus en el siglo XIV. Siendo ya apreciado como perro de compañía en el siglo XVII, conoció la gloria en la corte de Luis XIV. La primera descripción detallada de este perro data de 1897, en el libro del Conde de Bylandt. Diez años más tarde se crean los primeros clubes de raza, y en el 1923 la Reunión de los Aficionados de Perros de los Pirineos, por iniciativa del Señor Bernard SÉNAC-LAGRANGE, inscribe el estándar oficial en la S.C.C. El estándar en vigor es todavía muy parecido al estándar elaborado en el 1923 ; estas son sobre todo algunas precisiones.

Aspecto general

Este es un perro de gran tamaño, imponente y muy bien proporcionado, aunque sin carecer de cierta elegancia.

Proporciones importantes

La amplitud máxima del cráneo es igual a su longitud.
El hocico es ligeramente más corto que el cráneo.
La longitud del cuerpo, desde la punta del hombro, hasta la punta del glúteo, es ligeramente superior a la altura a la cruz.
La altura del pecho es igual a la mitad de la altura a la cruz o ligeramente inferior.

Temperamento / comportamiento

Utilizado para proteger él solo a los rebaños contra los ataques de los predadores, su selección se basó tanto en sus aptitudes para la vigilancia y la disuasión, como en su apego al rebaño. Como resultado de esto, sus principales cualidades son la fuerza y la agilidad, así como la dulzura y la devoción hacia quienes lo protegen. Este perro guardían tiene propensión a la independencia y un sentido de la iniciativa que requieren cierta autoridad por parte de su amo.

Cabeza

Region craneal

Cabeza
No es muy grande, en comparación con el tamaño del perro. Las caras laterales son bastante planas.
Cráneo
La amplitud máxima del cráneo es igual a su longitud. Es ligeramente arqueado, debido a que la cresta sagital es perceptible al tacto. Ya que la protuberancia occipital es aparente, el cráneo, en su parte posterior, tiene forma ojival. Las arcadas superciliares no son marcadas, el surco medio es apenas perceptible al tacto entre los ojos. 
Depresión naso-frontal (stop)
Presenta una leve inclinación.

Facial region

Trufa
Es completamente negra.
Hocico
Es ancho;  algo más corto que el cráneo y disminuye progresivamente hacia su extremidad. Visto desde arriba, tiene la forma de una V con la punta truncada. Es bien macizo debajo de los ojos.
Belfos
Son poco colgantes y cubren justo la mandíbula inferior. Son negros o bien marcados de negro, así como el paladar.
Mandíbulas / Dientes
La dentadura debe estar completa y los dientes deben ser blancos y estar sanos. La articulación es en forma de tijera (los incisivos superiores cubren los inferiores sin pérdida de contacto). Se admite la articulación en forma de tenazas, así como las dos pinzas inferiores que caen hacia el frente.
Ojos
Son más bien pequeños, de forma almendrada, ligeramente oblicuos, de expresión inteligente y contemplativa. Su color es pardo ambarino. Los párpados no son nunca flojos y están bordeados de negro. La mirada es dulce y soñadora.
Orejas
Se presentan a la altura del ojo. Son bastante pequeñas, de forma triangular y redondeadas en la extremidad. Caen pegadas a la cabeza y se presentan un poco más altas cuando el perro está en acción.

Cuello

Es fuerte, bastante corto; la papada es poco desarrollada.

Cuerpo

Generalidad
La longitud del cuerpo, desde la punta del hombro, hasta la punta del glúteo, es ligeramente superior a la altura a la cruz. La altura del esternón al suelo es casi igual a la mitad de la altura a la cruz, pero nunca inferior.
Perfil superior
Es bien firme.
Cruz
Es amplia.
Espalda
De buena longitud, sólida.
Lomo
De longitud mediana.
Grupa
Ligeramente oblicua; las ancas son bastante salientes.
Pecho
No es muy inclinado, sino ancho y profundo. Desciende al nivel de los codos, no más abajo. Su altitud es igual o levemente inferior a la altura a la cruz.
Costillas
Las costillas son ligeramente redondeadas.
Flanco
Es poco inclinado.

Cola

Desciende por lo menos hasta la punta del corvejón. Es tupida y forma un copete. Se presenta baja, durante el reposo, preferiblemente con la extremidad en forma de gancho. Cuando el perro está en acción, se levanta sobre la espalda tomando una forma bien redondeada y sólo la extremidad toca el lomo (los montañeses la llaman la rueda « arroundera »).

Extremidades

Miembros anteriores

Generalidad
Son fuertes y están bien aplomados.
Hombro
Son medianamente oblicuos.
Brazo
Musculosos, de longitud mediana.
Antebrazo
Rectos, fuertes y están bien cubiertos de pelos que forman flecos.
Carpo
La muñeca se encuentra en el prolongamiento del antebrazo.
Metacarpo
Ligeramente oblicuos.
Pies delanteros
Son poco alargados y compactos, con los dedos algo arqueados.
Los miembros anteriores presentan a veces espolones simples o dobles.

Miembros posteriores

Generalidad
Presentan pelos que forman flecos más largos y tupidos que los miembros anteriores . Vistos de atrás, se encuentran perpendiculares al terreno.
Muslo
Son bien musculosos, no muy largos y medianamente oblicuos ; « bien formados ».
Pierna
Fuertes, de longitud mediana.
Rodilla
Son medianamente anguladas y se encuentran en el eje del cuerpo.
Corvejón
Ancho, delgado y medianamente acodado.
Pies traseros
Son poco alargados, compactos, con dedos un poco arqueados.
Los miembros posteriores presentan espolones dobles y bien constituídos.

Movimiento

El movimiento del Perro de montaña de los Pirineos es poderoso y suelto, nunca pesado ; es más amplio que rápido y no carece de cierta elasticidad y elegancia. Las angulaciones de este perro le permiten una marcha sostenida.

Piel

Gruesa y flexible. Presenta a menudo manchas de pigmentación sobre todo el cuerpo.

Manto

Pelo
Es bien tupido, liso, bastante largo y suelto, bastante áspero en los hombros y la espalda. Más largo en la cola y alrededor del cuello, en donde puede ser ligeramente ondulado. El pelo del pantalón, más fino y lanudo, es bien tupido. La cara interna de pelos es también tupida.
Color
Blanco o blanco con manchas de apariencia gris (pelo de tejón o bayo oscuro), amarillo pálido o naranja, en la cabeza, las orejas y el nacimiento de la cola. La manchas pelo de tejón son las más apreciadas.

Tamaño y peso

Altura a la cruz
Machos 70 a 80 cm, hembras : 65 a 75 cm. Se acepta una tolerancia de 2 cm en del tamaño establecido, en los ejemplares que correspondan perfectamente al tipo.
Peso
Acerca de 60 kg para los machos y 45 kg para las hembras.

Faltas

• Cualquier desviación de los criterios antes mencionados se considera como falta, y la gravedad de ésta se considera al grado de desviación al estándar y de sus consecuencias sobre la salud y el bienestar del perro y de la capacidad del perro para realizar su tarea tradicional.
• Las faltas que se enumeran deben estar en grado a su gravedad.

Faltas generales

 Apariencia general que da la impresión de pesadez, aspecto carente de distinción.
 Perro grueso, poco enérgico, linfático.
 Cabeza demasiado pesada, de forma rectangular.
 Cráneo muy ancho, frente abultada.
 Depresión naso-frontal muy marcada o inexistente.
 Labios muy colgantes que forman belfos.
 Pigmentación insuficiente de la trufa, del borde de los párpados y de los labios.
 Ojos redondos, hundidos o saltones.
 Demasiado grandes o demasiado pequeños, muy juntos o muy separados.
 Tercer párpado visible.
 Expresión dura.
 Orejas anchas, largas, dobladas, formando pliegues.
 Se presentan hacia atrás ; de implantación alta.
 Cuello delgado, un poco largo o por lo contrario muy corto, dando la impression de que la cabeza está hundida en los hombros.
 Papada muy pronunciada.
 Línea superior hundida o convexa, inclinada, vientre agalgado o caído.
 Parte anterior del pecho muy amplia o muy estrecha.
 Costillas planas, o por el contrario, forma de tonel.
 Cola con poco pelo o de implantación incorrecta.
 Muy corta o muy larga, sin copete, no toma forma de rueda cuando está en acción o lo hace continuamente, aún durante el reposo.
 Miembros anteriores se desvían hacia adentro o hacia afuera.
 Ángulo escápulo-humeral muy abierto.
 Miembros posteriores se desvían hacia adentro o hacia afuera.
 Corvejón recto o excesivamente angulado.
 Pies largos, planos.
 Pelo corto o ensortijado, sedoso, suave.
 Ausencia de una capa interna de pelos.

Faltas descalificantes:

 Perro agresivo o temeroso.
 Otros colores que no sean los indicados en el estándar.
 Trufa de otro color que no sea absolutamente negro.
 Prognatismo superior o inferior, o cualquier malformación de las mandíbulas.
 Ojos manchas de color diferente en los párpados, ojos rapaces.
 Ausencia de espolones, atrofia del espolón simple o doble en los miembros posteriores.
 Tamaño fuera de los límites del estándar.

NB :

• Cualquier perro mostrando claras señales de anormalidades físicas o de comportamiento debe ser descalificado.
• Las faltas antes mencionadas más pronunciadas o más marcadas son eliminatorias.
• Los machos deben tener dos testículos de apariencia normal completamente descendidos en el escroto.
• Sólo los perros funcionalmente y clínicamente saludables, con la conformación típica de la raza, deberán usarse para la crianza.

Bibliografía

http://www.fci.be/

 

Historia detallada

El perro de montaña de los Pirineos es el perro francés más famoso del mundo. También es, como el pequeño pastor pirenaico con el que a veces se confunde, el que se mantuvo más cercano a sus raíces regionales.

Como lo demuestra el descubrimiento de los huesos de estos perros en los sitios arqueológicos que datan de 1800 a 1000 antes de Cristo. -C., La Montaña de los Pirineos estaría presente en los valles altos del suroeste de Francia desde la Edad del Bronce, descubrimiento que a la vez destruye la tesis de algunos autores de que este perro fue introducido en España por el Fenicios, especialmente por su contador de Cádiz. La montaña de los Pirineos, implantada así en esta región de Francia, la habría dejado, a excepción de algunas circunstancias excepcionales y notorias, que durante cien años.

En cuanto a sus orígenes, es muy probable que su antepasado provenga de Asia Central y descienda del Mastín Tibetano. Si el camino es largo desde las tierras altas tibetanas hasta los Pirineos, está lleno de perros de montaña cuyos parientes son más que obvios con el Patou (apodo afectuoso pero peyorativo dado a la raza por los montañeses Pirineos), parentesco que el famoso especialista en perros Senac-Lagrange ya había notado desde 1908. Así, desde Afganistán a Turquía, pasando por Irán y el Cáucaso, luego desde Yugoslavia hasta los altorrelieves español y portugués, pasando por allí. Checoslovaquia, los Alpes y los Pirineos, evolucionan varios tipos de perros similares en muchos puntos y que responden a los nombres de Leonberg, Pastor de los Tatras, Pastor de Abruzzes y Maremma, Kuvasz, Komondor, San Bernardo y Perro de montaña de Pirineos.

Aún más significativo, el mapa de distribución de perros de montaña en Europa reproduce fielmente el de la presencia de los últimos grandes depredadores, como osos, linces y lobos (que no se pueden encontrar hoy en día, solo en algunas partes de Europa Central y Oriental), lo que muestra claramente que el papel principal asignado a estos perros fue la defensa de los rebaños. Sin duda, los perros de montaña se han extendido mucho más, pero su hábitat natural se encuentra en las zonas más inaccesibles y más salvajes, donde la gente ha vivido durante mucho tiempo sobre la base de una economía pastoral tradicional.

El caso de la Montaña de los Pirineos es en este sentido ejemplar, ya que los lobos venidos de España tienen, hasta un período reciente; el último lobo de los Pirineos fue asesinado en 1885; representa un peligro real para los rebaños. Según Hubbard, "inundaron" los valles del lado francés de los Pirineos. Pero también, y sobre todo, la cadena pirenaica ha demostrado ser el último refugio de osos (cuyos pocos ejemplares que intentamos salvar ya no representan un peligro). El "dios oso", además, considerado en las antiguas tradiciones paganas como un símbolo de poder y fertilidad, obsesionó durante siglos el imaginario colectivo de los montañeses. Por lo tanto, los Pirineos fueron el escenario de una verdadera civilización de montaña, que no tiene su equivalente en ninguna otra región francesa: en condiciones muy rigurosas, que a veces implica una verdadera miseria, los montañeros pirenaicos se aferraron, con tantos la obstinación como orgullo, la cría de rebaños muy a menudo ético, para mantener su independencia. En esta difícil situación, que aún marcaba la vida cotidiana de muchas aldeas pirenaicas en el siglo XVIII, los grandes perros blancos, que velaban por estas exiguas manadas y sus pastores obstinados, eran un elemento esencial de supervivencia para las comunidades de las montañas. El gran tamaño del perro pirenaico (era cuatro veces más grande que la oveja que garantizaba la seguridad) puede parecer paradójico, dada la indigencia de sus alimentos a base de cortezas de leche y queso. De hecho, tal vez no hayamos analizado lo suficiente este fenómeno: tendemos a pensar que el progreso en la crianza canina y la nutrición ha llevado a un aumento en el tamaño de los perros; pero esto no parece aplicarse a la montaña de los Pirineos, que, como indican los documentos fotográficos más antiguos, fue una vez tan impresionante como lo es hoy; algunos incluso dicen que fue incluso más fuerte.

Los primeros testimonios escritos sobre el Perro de Montaña de los Pirineos datan de finales del siglo XIV: se menciona que ciertos representantes de la raza conservaron desde 1350 los castillos de Foix, Orthez y Carcasona. En 1407, dice el historiador Bourdette, este perro fue utilizado en el castillo de Lourdes; incluso especifica que las garitas estaban especialmente amuebladas para el alojamiento del perro y el vigilante, y que los carceleros de la prisión del castillo siempre estaban acompañados por uno o más de estos perros. Argotte de Molina y Gaston Phoebus, que lo llaman "perro oso", muestran el Pirineo con el famoso collar de hierro erizado de largas espinas, lo que evitó que fuera estrangulado durante la lucha con su formidable oponente.

La Montaña de los Pirineos conoció una inesperada notoriedad en 1675, con motivo del viaje de Madame de Maintenon a Eaux de Barèges, donde acompañó al joven duque de Maine, hijo de Luis XIV y de la señora de Montespan, luego a los ocho años años, cuya educación ella dirigió. El joven duque se hizo amigo de Patou y quería llevarlo a Versalles.

Dos años más tarde, el marqués de Louvois, que también había acudido a la cura en la región, le compró a Betpouey un sujeto de un año, magnífico según la crónica, y causó sensación en la corte. El Perro de los Pirineos disfrutó de cierta moda, como lo demuestra una pintura de François Desportes (1661 - 1743), pintor oficial de cazas y perros reales, que representa dos ejemplares frente a un lobo. Habiendo sido decretado el "perro real" por los Pirineos, muchos cortesanos consideraron que estaba de moda tener uno, por el cuidado de sus hogares parisinos y sus castillos provinciales.

En 1824, La Fayette envió un par de estos perros a su amigo estadounidense Skinner y, en una misiva, calurosamente recomendó la raza como "invaluable para los criadores de ovejas en todas las áreas expuestas a ataques de lobo y a los perros de corderos que matan ". Desafortunadamente, en ese momento, estos perros no se esforzaron en el extranjero. No fue sino hasta el siglo XIX que aumentó la evidencia sobre el Perro Pirenaico. Emanan de cinólogos franceses y extranjeros, como Brehm, el conde de Bylandt, Pierre Mégnin, Benedict Henri Revoil, Hugh Dalziel, pero también historias de viajes, informes, artículos de revistas (la pasión de los románticos por el " belleza salvaje "de la montaña lo pone de moda, y la popularización de las curas térmicas lleva a muchos ciudadanos a descubrir los países de los Pirineos). Las estampas y las postales reproducen los aspectos más característicos de la civilización de las montañas: el Perro de los Pirineos está en una buena posición. Si, en ocasiones, se recuerda su papel de perro de avalancha, esta es su función esencial; pastor; que luego aparece con más frecuencia.

Ya en 1600, Olivier de Serres, en su Teatro de agricultura y mesnaje de los campos, se opuso a los perros de "color oscuro", destinados a la guardia de las casas, y a los perros blancos que, "por la conformidad de su color, conversar fácilmente con ovejas y ovejas ". Esto era demasiado literario, sin duda, para apreciar el trabajo del Perro Pirenaico. Entre los alpinistas, vemos las cosas de manera más realista: criar a estos perros es garantizar tutores efectivos; siempre que sean de buena raza.

A comienzos del siglo XIX, para ser aún empírica, la selección es, sin embargo, necesaria para los entendidos, en los mercados donde, tradicionalmente, se realizan las ventas. El testimonio de Commettant (citado por el Dr. Luquet) en 1808 es, en este sentido, revelador: "Todos los domingos, los pastores bajaban a Cauterets, donde, en el mercado, estaban seguros de no volver a su camarote. bolsillos vacíos si los perros que trajeron eran de pura raza. "

Desde alrededor de 1850, cuando la fama del Perro de los Pirineos se desbordó definitivamente de sus pastos ancestrales, los cinófilos comienzan a interesarse por la raza. En la primera exposición francesa, organizada por la Sociedad Imperial de Aclimatación en 1863 en Orangerie, se presentan varios ejemplares y dos de ellos obtienen una recompensa. Después de la segunda exposición, organizada en París en 1865, el cinólogo inglés Richardson señala: "Los más notables entre los perros guardianes son los perros de los Pirineos, que son grandes; su pelo es duro, bastante largo y bien proporcionado, sus orejas caídas y su bata blanca con grandes manchas anaranjadas, ocres o grises, especialmente en la cabeza y el cuello; su cola es muy tupida, tienen ojos azules y espuelas dobles. "

Desde entonces, la raza se presenta regularmente en exposiciones caninas; mucho antes de los años 1906 - 1907, como a veces se dice; incluso si los especímenes expuestos son a menudo de calidad muy variable.

En 1874, en el periódico L'Acclimatation, aparece un artículo presumiblemente escrito por de Kermadec, advirtió un cinófilo, que tiene el mérito de identificar las regiones de donde podrían surgir los temas más bellos y señalar los peligros de la degradación y rarefacción que ya pesaba en la carrera. Por el contrario, contrasta con el perro de los Pirineos occidentales, muy difundido en la región de Bagneres, blanco con manchas negras y más bien achaparrado, el del Pirineo oriental, que "es alto, tiene formas esbeltas, hocico hocico, orejas puntiagudas y caídas". , el pelaje es suave, sedoso y abundante, un blanco como la nieve con manchas gris claro o café con leche; generalmente, estos puntos existen solo en los oídos y en la cara. En este último caso, tiene una banda negruzca en cada ojo; a menudo, también, es completamente blanco. Este tipo, quizás el más bello de todos los perros de guardia franceses, es, como todos los perros de montaña, notable por su vigor y vigilancia. Antiguamente se extendía por la parte de los Pirineos que limita con el departamento de Ariege y la República de Andorra, pero parece ser muy raro hoy en día, si no se destruye por completo. Afortunadamente, estas observaciones fueron algo pesimistas, ya que, en la actualidad, todavía se encuentran sujetos tipificados que no tienen un pedigrí tan alto. Los temas más puros estaban en otras partes del sector Tarbes - Lourdes - Cauterets.

El mérito de una primera descripción completa del "Patou" corresponde al Conde de Bylandt, el gran cinólogo belga; en 1897, publicó en The Races of Dogs (una obra monumental en dos volúmenes) un proyecto de norma, con ilustraciones en apoyo. En general, a pesar de algunos errores (el hocico "puntiagudo" o la parte posterior que se puede "ensillar"), el retrato corresponde al de los perros de hoy, aunque no se mencionan dos características típicas: la famosa "expresión pirenaica" y la cola haciendo la rueda ("arroundera", dicen los Pirineos) cuando el perro está en acción. Bylandt tuvo la oportunidad de comprobar sus apreciaciones sobre el terreno, ya que realizó, en 1907, un largo viaje por los Pirineos, para acompañar a Théodore Dretzen, un poderoso magnate de la prensa que había decidido dedicar su tiempo libre a la cría. del Perro Pirenaico, siguiendo el consejo del Dr. Pierre Mégnin. Durante dos meses, Dretzen y Bylandt viajaron por los Pirineos en busca de hermosos sujetos, y trajeron varios perros a la región de París. Apasionado por su nuevo negocio de criadores, Dretzen no escatimó sus recursos: construyó una caseta modelo en Bois-Colombes, que incluía una cocina, enfermería, baños y salas de secado, y rodeó a sus perros atenciones.

Originalmente como fue, la acción de este aficionado ilustrado, tan afortunado como desinteresado, contribuyó efectivamente a dar a conocer la carrera a los cinófilos franceses. Fotos de la época muestran algunos de los perros de Dretzen, que están bien tipados, y su cría (afijo Zaïella) ganó el premio del Presidente de la República. Su empresa dio lugar a imitadores; así, tras su viaje al país pirenaico, se creó un "Club de perros pirenaico" en Argeles-Gazost, a iniciativa de un criador, el Sr. Byasson, que publicó un folleto, el primero de su tipo, la historia de la raza.

Al mismo tiempo, en 1907 Cauterets fundó otro club, el Pastour Club, alrededor del Barón A. de la Chevrelière, presidente, con los miembros principales, el Dr. Moulonguet y MM. Camajou y Sénac-Lagrange. Este club también publicó un estándar inspirado en la descripción de Bylandt. Los esfuerzos de estas asociaciones, demasiado dispersas, no pudieron detener un cierto declive de la raza, ni evitar la diseminación de temas más o menos tipados, vendidos a turistas franceses o extranjeros, o incluso enviados al norte de Francia, Bélgica. y en Gran Bretaña.

La Primera Guerra Mundial contribuyó a agravar la situación de la raza, ya que diezmó las filas de los criadores de perros, así como los de los montañeros que mantuvieron la cría tradicional. Después de la agitación, sin embargo, se produjo una reacción muy positiva. A principios de los años veinte, de hecho, se descubrió que existía otra raza pirenaica, la del pequeño Pastor de los Pirineos, y fue entonces cuando tomó forma la idea de conocer conjuntamente estos dos productos puros del montaña, completamente complementaria en su trabajo tradicional, asegurando su selección; Sobre todo porque era necesario evitar la dispersión, como era el caso anterior, los buenos deseos (se había creado un primer club del pequeño Pastor de los Pirineos en 1921). De ahí el nacimiento, en 1923, del Encuentro de amantes de los perros de los Pirineos (RACP), bajo la dirección de Bernard Sénac-Lagrange, que se hizo cargo del destino de las dos razas pirenaicas: desde el año de la creación del Club, publicó un boletín informativo, luego tenía la asociación afiliada al CCS; finalmente, después de muchos estudios, especialmente en el campo, escribió en 1927 un nuevo estándar, que sigue siendo actual, con algunos detalles (agregado, en 1970, una lista de defectos, respaldada por la Federación Cinológica Internacional en 1975, y algunas aclaraciones hechas en 1986, concernientes a la pigmentación de las membranas mucosas y trufas).

La Segunda Guerra Mundial fue una oportunidad para poner a prueba las cualidades "bélicas" de los Pirineos, ya que algunas unidades de cazadores alpinos, en Francia, estaban provistas de perros que servían como agentes de enlace, para la transmisión de mensajes (su la blancura los hizo virtualmente invisibles en paisajes nevados). En los Estados Unidos, las fuerzas armadas también movilizaron los Pirineos. Sin embargo, la guerra contrasta grandemente y duraderamente la propagación de la raza, especialmente en Francia.

Hoy, la montaña se ha vuelto rara en los Pirineos; sin embargo, dice Guy Mansencal, "todavía vive allí, ciertamente en cantidades limitadas, desde las dos últimas guerras, que, si bien han alterado algunas constantes, no han eliminado su biotipo". También ha sido objeto de un renovado interés en Francia, gracias a la telenovela Belle et Sebastien, cuya heroína fue, lo recordamos, una perra de los Pirineos (papel jugado en Francia). hecho por dos hombres). Sin embargo, el efecto promocional, temporal, ahora está agotado, y la fuerza laboral está actualmente deprimida. Pero los Pirineos han hecho seguidores fuera de su tierra natal. La naturaleza entrañable de este perro y los servicios sobresalientes que puede proporcionar en entornos montañosos explican su distribución mundial (que Sénac-Lagrange no previó). Incluso es, sin duda, la raza francesa predominante en la mayor cantidad de países.

En sus montañas nativas, el Perro de los Pirineos fue llamado a tareas tan numerosas como variadas: guardián de los castillos del sudoeste durante más de seiscientos años; también era, cuando era necesario, un perro de carga, abasteciendo aldeas incluso aisladas, según lo informado por C. Douillard: "En Ariège, durante un invierno de la última guerra, una columna de cinco o seis Pirineos cruzó el valle cubierto de nieve, cargado con pequeños paquetes. Información tomada, estos perros iban a llevar en un pueblo aislado, corte del mundo, suministros y objetos de urgente necesidad. "

Estos diversos y brillantes estados de servicio no deben, sin embargo, hacernos olvidar que, durante siglos, la Montaña de los Pirineos tenía como función principal garantizar la seguridad de los rebaños; en el momento en que los lobos, linces y osos; por no mencionar a los merodeadores; Eran abundantes, tenía que evitar que estos depredadores tomaran un animal del rebaño e incluso evitar que uno de ellos se acercara demasiado, ya que los animales aterrorizados podrían arrojarse a un acantilado. El rebaño y el pastor habiendo tomado su cuarto nocturno, la Montaña, provista de su cuello protector, montaban guardia; eligiendo una ubicación estratégica (un pezón pequeño, por ejemplo, desde donde miraba el área circundante), realizaba rondas regulares, lanzando continuamente sus ladridos profundos, poderosos, a veces ensordecidos, siempre impresionantes y disuasorios incluso para los agresores. más emprendedor Era sobre todo un perro de la noche, discreto y tranquilo durante el día; e incluso soñoliento, al menos en apariencia; pero de repente se activa con el crepúsculo. Su eficacia era proverbial: solo una Montaña era suficiente para poner en fuga o desafiar al lobo o al lince, pero, especificó Dralet en 1813, "se necesitan dos o tres para resistir los ataques de los osos".

Con la desaparición casi total de los depredadores, el papel del Perro de los Pirineos se ha convertido hasta ahora en un accesorio, hoy en día, en sus montañas. Un productor de ovejas exclama: "El papel de la montaña es importante en la prevención de todos los ataques de rebaños por perros callejeros o por zorros o incluso jabalíes. "

Esta permanencia de las cualidades ancestrales de los perros de los Pirineos se confirma en otras regiones montañosas, como las de Canadá y los Estados Unidos, donde compiten con otras razas para vigilar inmensas manadas de ovejas. ha demostrado ser muy eficaz, incluso en las situaciones más delicadas (en este sentido, se menciona un sujeto llamado Ben, que ha logrado, solo, un puma de 75 kg).

Las habilidades del guardián de la montaña, que se manifiestan espectacularmente cuando los rebaños están en pastos, también se aplican a la defensa de los edificios. Función particularmente valiosa en granjas aisladas; donde, durante siglos, uno se preguntó si el extraño que se acercó era amigo o enemigo. Una de las cualidades mínimas de la Montaña es no poder distinguir, con seguridad, una y otra. "Cuando, por la noche, un vecino retrasado va a casa, siguiendo la pared de la granja, el perro no ladra y ni siquiera se levanta, porque sabe qué pasos escucha cada día", escribe un conocedor Patou, J. Dhers. "Si el transeúnte", agrega, "es un extraño, el perro va a la entrada de la cancha y sigue al hombre con los ojos; lo deja ir a cierta distancia y ya no le importa. Pero si el extraño entra al patio, el perro lo escolta ladrando para avisar a su amo, y no lo dejará acercarse a la casa, a los establos ni a los lugareños antes de que llegue el último. Mientras tanto, lo desconocido hará bien en encargarse de sus acciones y abstenerse de las amenazas. "

Dhers explica además: "Es cierto que, entregado a sí mismo, el buen Perro de los Pirineos ataca solo en el último extremo, pero nada lo detiene. Y concluye: "Sostengo a este perro como el guardián mejor y más seguro que existe porque es inteligente, observador, valiente, frío e inaccesible al miedo. "

Transpuesto en un entorno más urbano, la montaña hará maravillas si está a cargo de cuidar una gran propiedad, en un parque: durmiendo pacíficamente en su rincón durante el día, estará alerta al atardecer, y, con todos sus sentidos despiertos, patrulla en asaltos incesantes mientras reina la oscuridad, respondiendo con un ladrido sordo, en la forma de un ultimátum, al ruido menos anormal que lo habrá alertado.

Las cualidades de la Montaña todavía tienen su contraparte: es necesario, dado su temperamento, tenerlo a mano; para este perro, gentil pero extremadamente desconfiado, sabe cómo ser muy cabochard en ocasiones. Además, "este autonomista nato necesita un maestro mano a mano a quien pueda respetar y cuya estima lo llene", como correctamente diagnosticado por el Dr. Millemann, veterinario-consejero (y criador experimentado) del RACP. Perro naturalmente dominante, y bastante obediente, la montaña debe ser educada muy temprano y muy firmemente; es particularmente aconsejable inculcarle nociones sólidas de recuerdo, porque está dispuesto a huir; que puede ser una fuente de problemas (para él, en particular) en un entorno urbanizado.

Con respecto a sus semejantes, Patou generalmente no es un modelo de tolerancia. Algunos sujetos incluso muestran una propensión a saltar sobre cualquier pastor alemán o perro relacionado que pase cerca; atavismo, tal vez, del viejo cazador de lobos? Por otro lado, las demostraciones hostiles de los pugs lo dejan indiferente.

Sus cualidades guardianas innatas hacen que la Montaña sea lo suficientemente agresiva; si las circunstancias así lo requieren; y, en opinión de todos aquellos que tienen una larga práctica de este perro, uno no debe tratar de aumentar su agresividad mediante un entrenamiento. Construir una montaña de defensa podría incluso ser peligroso, con una mayor agresión y un gusto inmoderado por la independencia que puede ser una mezcla explosiva. De hecho, la manifestación de una firmeza autoritativa por parte del docente, y una forma de vida equilibrada, garantizan un comportamiento satisfactorio de la Montaña, si el tema es de buena calidad.

Si es un poco más voluminoso que muchos perros llamados "compañeros", la montaña puede ser muy entrañable. Porque quién sabe cómo entenderlo; y se necesita psicología, paciencia y sentido común, por falta de "sentimiento", este perro, tan valiente como dulce, no se ve privado en sus horas de travesura, alegría y alegría indisciplina cerca del humor. Estos rasgos aparecen al leer Un hombre y su perro, donde Jean Nourry narró con gran brío su problema con su montaña durante la última guerra. Y, compañero ideal del hombre de acción, el Perro de los Pirineos también coincide con el contemplativo, que sabe apreciar la elegancia despreocupada de su perro, perderse en sus ojos insondables y soñar con él noches profundas donde, en la antigüedad, la montaña sonaba el formidable ladrido de un Patou.

Nederlands

Pyreneese Berghond

FCI standaard Nº 137

Land van oorsprong
Frankrijk
Groep
Groep 2 Pincher,Schnauzer, Molossers, Berghonden en Zwitserse Sennenhonden
Sectie
Sectie 2.2 Molossers type Berghonden
Werkproef
Zonder werkproef
Definitieve erkenning door de FCI
dinsdag 25 januari 1955
Publicatie van de geldende officiële norm
dinsdag 13 maart 2001
Laatste update
maandag 02 april 2001
En français, cette race se dit
Chien de montagne des Pyrénées
In English, this breed is said
Pyrenean Mountain Dog
Auf Deutsch, heißt diese Rasse
Pyrenäen Berghund
En español, esta raza se dice
Perro de montaña de los Pirineos

Gebruik

Waak- en verdedigingshond van de kudde in de bergen

Kort historisch overzicht

Aanwezig in de Pyreneeën sinds onheugelijke tijden, gekend in de Middeleeuwen en gebruikt als bewaker van de kastelen, hij wordt vermeld door Gaston Phoebus in de 14e eeuw. Al gewaardeerd als gezelschapshond in de 17e eeuw, hij kende zijn glorietijd aan het hof van Louis de 14e. De eerste gedetailleerde beschrijving van de hond dateert uit 1897 in het boek van Graaf van Bylandt. 10 jaar later is de eerste rasclub opgericht en in 1923 heeft de “la Reunion des Amateurs de Chiens Pyrenees”op initiatief van Dhr. M. Bernard Senac- Lagrange de standaard officieel laten registreren bij de S.C.C. De actuele standaard is nog steeds nauw verwant aan de standaard van 1923, het zijn vooral de bijzonderheden die zijn toegevoegd.

Algemeen totaalbeeld

Een grote hond, imposant en krachtig gebouwd, maar niet ontdaan van een zekere elegantie.

Belangrijke verhoudingen

De maximale breedte van de schedel is gelijk aan de lengte van de schedel.
De voorsnuit is ietwat korter dan de schedel.
De lichaamslengte gemeten vanaf het boe gewricht tot de punt van de zitbeen knobbel is langer dan de schofthoogte.
De borstdiepte is gelijk aan de helft van de schofthoogte of iets minder.

Gedrag en karakter (aard)

Gebruikt om zelfstandig de kudde te beschermen tegen aanvallen van roofdieren, zijn selectie berust op de eigenschappen van bewaker en verdediger, evenals zijn ijver (gehechtheid) voor de kudde. De voornaamste kwaliteiten die hieruit voortkomen zijn kracht en beweeglijkheid alsmede de zachtheid en aanhankelijkheid naar diegenen die hij beschermt. Deze waakhond heeft de neiging naar onafhankelijkheid en een hang naar initiatief die van zijn baas een zekere autoriteit (dominantie ) verlangt.

Hoofd

Bovenschedel

Hoofd
Niet te groot in verhouding met het lichaam. De zijkanten zijn tamelijk vlak.
Schedel
De maximale breedte van de schedel is gelijk aan de lengte. De schedel is licht gewelfd de vorm van de schedelkam is boogvormig, waarneembaar bij aanraking. De achterhoofdsknobbel is zichtbaar, de schedel tot aan het achterste deel heeft een ovale vorm. De wenkbrauw bogen zijn niet gemarkeerd, de voorhoofdsgroef is licht voelbaar tussen de ogen. 
Stop
Is zacht glooiend.

Facial region

Neus
Is volledig zwart.
Voorsnuit
Is breed, ietwat korter dan de schedel, geleidelijk aan versmallend aan het uiteinde. Van boven gezien is de snuit V-vormig met een afgeknotte punt. Hij is goed gevuld onder de ogen.
Lippen
Zijn een weinig hangend en bedekken net de onderkaak. Zij zijn zwart of zeer sterk zwart gemarkeerd, evenals het verhemelte.
Kiezen / tanden
Moeten compleet zijn, de elementen sterk en wit. Het is een schaargebit (de bovenste insicivi moeten in contact staan met de onderste) een tanggebit is toegestaan evenals dat de twee middelste incicivi lichtjes naar voren staan.
Ogen
Zijn tamelijk klein, amandel vorming ietwat schuin geplaatst, met een intelligente en beschouwende expressie, de kleur is bruin amber (barnsteenkleurig). De oogleden zijn nooit hangend en zij zijn zwart omrand. De blik is zacht en dromerig.
Oren
Zijn op ooghoogte aangezet, zijn tamelijk klein, driehoekig van vorm, en afgerond aan de punt. Zij vallen vlak tegen het hoofd, en worden wat hoger gedragen als de hond alert is.

Hals

De hals is sterk, ietwat kort met weinig keelhuid.

Lichaam

Algemeenheid
De lengte van het lichaam gemeten vanaf het boeggewricht tot aan de punt van de zitbeenknobbel is ietwat langer als de schofthoogte. De hoogte van het borstbeen tot de grond is bijna gelijk aan de helft van de schofthoogte maar nooit minder.
Bovenprofiel
Goed verbindend.
Schoft
Breed.
Rug
Van goede lengte, stevig, sterk.
Lendenpartij
Van gemiddelte lengte.
Croupe
Lichtelijk aflopend met duidelijk uitstekende heupen.
Borst
Niet te veel aflopend, maar breed en diep. De borst reikt tot de elleboog, niet lager, de diepte is gelijk of ietwat minder als de helft van de schofthoogte.
Ribben
De ribben zijn lichtelijk rond.
Flank
Weinig aflopend.

Staart

Staartlengte tenminste tot het spronggewricht. Hij is dicht behaard en vormt een pluim. Hij wordt in rust laag gedragen met aan het uiteinde bij voorkeur een haak. Als de hond op zijn hoede is (alert) wordt de staart sterk gekruld waarbij alleen het uiteinde de lenden aanraakt. Hij maakt het wiel “ arroundera ” is de uitdrukking van de Pyreneese bergbewoners.

Ledematen

Voorhand

Algemeen
Zijn loodrecht en sterk.
Schouders
Middelmatig schuin.
Opperarm
Gespierd van gemiddelde lengte.
Onderarm
Recht, sterk en goed bevederd.
Voorvoetwortelgewricht
De pols staat in het verlengde van de onderarm.
Voormiddenvoet
Ietwat schuin.
Voorvoeten
In het verlengde, compact met de tenen licht gewelfd.
De voorbenen hebben soms ook enkele of dubbele hubertus klauwen.

Achterhand

Algemeen
De achterbenen zijn voorzien van lange beharing die veel dichter is dan de bevedering van de voorbenen. Van achter gezien staan zij loodrecht op de grond.
Dijbeen
Zijn goed gespierd, erg lang, middelmatig schuin. ” Gigoté ” (goed bevleesd).
Onderbeen
Van gemiddelde lengte en sterk (krachtig).
Knie
Middelmatig gehoekt en in de lijn (spil) van het lichaam.
Spronggewricht
Breed, droog, middelmatig gehoekt.
Achtervoeten
Iets in het verlengde, compact met de tenen licht gewelfd.
De achterbenen hebben dubbele goed ontwikkelde hubertus klauwen.

Gangwerk

Het gangwerk van de Pyreneese Berghond is krachtig en gemakkelijk (vlot), nooit de indruk gevend van logheid, het gangwerk is eerder ruim dan snel en niet zonder een zekere souplesse en niet zonder een zekere elegantie. Het zijn de hoekingen van de hond die het mogelijk maken dit gangwerk vol te houden.

Huid

Dik en soepel, hij laat vaak pigment vlekken zien op het hele lichaam.

Coat

Haarkwaliteit
De vacht is goed dik, vlak, tamelijk lang en soepel, tamelijk (vrij) hard op de schouders en de rug. Langer aan de staart en rondom de hals, waar het iets golvend mag zijn. De vacht van de broek is fijner en wolliger en erg dik. De ondervacht is eveneens goed dik (dicht).
Haarkleur
De kleur is wit of wit met grijze vlekken “blaireau” (das of wolfskleurig), bleek geel, of oranje (arrouye), op het hoofd, de oren en bij de staart aanzet, soms op het lichaam. De daskleurige vlekken worden het meest gewaardeerd.

Maat en gewicht

Schouderhoogte
Reuen 70-80 cm, teven 65-75 cm. Een tolerantie naar boven van 2 cm is toegestaan voor honden van het perfecte type.
Gewicht
Ongeveer 60 kg voor reuen en 45 kg voor teven.

Defecten

• Elke afwijking van de voorgaande punten moet worden beschouwd als een fout en de ernst waarmee de fout aangemerkt moet worden, in verhouding staan ​​tot de mate en het effect ervan op de gezondheid en het welzijn van betreffende hond en zijn vermogen om zijn oorspronkelijke werk te kunnen verrichten.
• De vermelde fouten moeten in ernst zijn.

General defecten

 Totaalbeeld als de hond de indruk geeft van zwaar, zonder adel.
 Een hond die te dik, slap (krachteloos) of apathisch is.
 Hoofd te zwaar, rechthoekig van vorm, schedel te breed, gewelfd (bol) voorhoofd.
 Te sterk geprononceerde stop of miniem.
 Te veel hangende lippen, hanglippen vormend.
 Pigment verlies op de neus, de oogranden en lippen.
 Ronde ogen, lichte ogen, te diepliggend of uitpuilende ogen, te grote of te kleine ogen.
 Te dicht bijeenstaand of te ver uit elkaar staand.
 Derde ooglid zichtbaar.
 Harde uitdrukking.
 Oren te breed, lang, gedraaid, geplooid, naar achteren geslagen of te hoog aangezet.
 Hals schraal (dun), te lang of te kort, de indruk wekkend dat het hoofd in de schouder zit.
 Te veel keelhuid.
 Bovenbelijning met een zadelrug of een gebogen rug (karperrug), dip vertonend.
 Buiklijn te sterk oplopend of afhangend.
 Borst te breed of te smal.
 Ribben te vlak of te gewelfd (tonvormig).
 Staart weinig bevederd of slecht gedragen.
 Te kort of te lang, zonder pluim.
 Bij actie niet het wiel makend of continu het wiel makend zelfs bij rust.
 Voorste ledematen voeten naar binnen gedraaid en ellebogen naar buiten gedraaid.
 Hoek schouder opperarm te open.
 Achterste ledematen voeten naar buiten gedraaid en hakken naar binnen staand.
 Spronghoeking recht of teveel gehoekt.
 Voeten lang en plat.
 Vacht kort of gekruld, zijdeachtig, slap, zonder onderwol.

Defecten die leiden tot uitsluiting

 Agressief of schuw.
 Kleur anders dan vermeld in de standaard.
 Neus andere kleur dan absoluut zwart.
 Bovenover of ondervoor beet of elke andere misvorming van de kaken.
 Ogen vleeskleurig vlekken op de oogleden.
 Gele ogen.
 Afwezigheid van dubbele hubertus klauwen, enkele - of slecht ontwikkelde hubertus klauwen aan de achterbenen.
 Honden vallend buiten de standaard maten.

NB :

• Elke hond die duidelijk lichamelijke of gedragsafwijkingen moet worden gediskwalificeerd.
• De gebreken hierboven vermeld, wanneer zij zich voordoen in een zeer duidelijke graad of frequent, zijn diskwalificerende.
• Reuen moeten twee duidelijk normaal ontwikkelde testikels hebben die in de balzak zijn ingedaald.
• Alleen functioneel en klinisch gezonde honden, met rastypische bouw moet worden gebruikt voor de fokkerij.

Bibliografie

http://www.fci.be/

 

Gedetailleerde geschiedenis

De berghond van de Pyreneeën is de beroemdste Franse hond ter wereld. Hij is ook, zoals de kleine Pyreneese herder met wie hij soms verward is, degene die het dichtst bij zijn regionale wortels bleef.

Zoals blijkt uit de ontdekking van botten van dergelijke honden in archeologische vindplaatsen die dateren van 1800 tot 1000 voor Christus. -C., De Berg van de Pyreneeën zou aanwezig zijn in de hoge valleien van het zuidwesten van Frankrijk sinds de bronstijd, ontdekking die tegelijkertijd de stelling vernietigt van sommige auteurs dat deze hond in Spanje werd geïntroduceerd door de Feniciërs, vooral door hun balie van Cadiz. De berg van de Pyreneeën, dus geïmplanteerd in deze regio van Frankrijk, zou het verlaten, behalve enkele uitzonderlijke en opvallende omstandigheden, voor honderd jaar.

Wat de oorsprong betreft, het is zeer waarschijnlijk dat zijn voorouder uit Centraal-Azië komt en afstamt van de Tibetaanse Mastiff. Als de weg lang is van de Tibetaanse hooglanden naar de Pyreneeën, is het niettemin bedekt met berghonden waarvan de familieleden meer dan duidelijk zijn met de Patou (bijnaam aanhankelijk maar denigrerend gegeven aan het ras door de bergbeklimmers) Pyreneeën), een verwantschap die de beroemde hondenspecialist Senac-Lagrange al sinds 1908 had opgemerkt. Dus, van Afghanistan tot Turkije, terwijl ze Iran en de Kaukasus passeerden, toen van Joegoslavië naar de hoge reliëfs Spaans en Portugees, tijdens het passeren van Tsjecho-Slowakije, de Alpen en de Pyreneeën evolueren verschillende soorten honden die op veel punten vergelijkbaar zijn en die beantwoorden aan de namen van Leonberg, Herder van Tatra, Herder van Abruzzes en Maremma, Kuvasz, Komondor, Sint-Bernard en Berghond van Pyreneeën.

Nog belangrijker is dat de verspreidingskaart van berghonden in Europa getrouw weergeeft wat betreft de aanwezigheid van de laatste grote roofdieren, zoals beren, lynxen en wolven (die vandaag niet te vinden zijn, alleen in sommige delen van Centraal- en Oost-Europa), wat duidelijk aantoont dat de primaire rol die aan deze honden werd toevertrouwd de verdediging van de kuddes was. Ongetwijfeld hebben berghonden een veel grotere verspreiding gehad, maar hun natuurlijke habitat bevindt zich in de meest ontoegankelijke en wildste gebieden, waar mensen lang hebben geleefd op basis van een traditionele pastorale economie.

Het geval van de berg van de Pyreneeën is in dit opzicht exemplarisch, aangezien de wolven die uit Spanje komen tot een recente periode; de laatste wolf van de Pyreneeën werd gedood in 1885; vertegenwoordigde een reëel gevaar voor de kudden. Volgens Hubbard "overstroomden" ze de valleien van de Franse kant van de Pyreneeën. Maar ook, en vooral, de Pyrenese keten heeft bewezen het laatste toevluchtsoord van beren te zijn (waarvan de te weinige exemplaren die we proberen te redden niet langer een gevaar vormen). De "berengod", die bovendien in oude heidense tradities als een symbool van macht en vruchtbaarheid werd beschouwd, achtervolgde eeuwenlang de collectieve verbeeldingskracht van bergbeklimmers. Zo vormden de Pyreneeën de setting van een echte bergbeschaving, die in geen enkele andere Franse regio zijn equivalent heeft: in zeer rigoureuze omstandigheden, soms met een echte ellende, klampten de Pyrenese bergbeklimmers zich vast, met zoveel mogelijk koppigheid als trots, fokken van kuddes heel vaak ethisch, om hun onafhankelijkheid te behouden. In deze moeilijke situatie, die nog steeds het dagelijks leven van veel Pyrenese dorpen in de achttiende eeuw markeerde, waren de grote witte honden, waken over deze magere kudden en hun eigenzinnige voorgangers, een essentieel element van overleven voor de berggemeenschappen. De grote omvang van de Pyreneese hond (hij was viermaal groter dan de schapen waarmee hij de veiligheid garandeerde) lijkt misschien paradoxaal, gezien de gebrek aan voedsel dat is gebaseerd op melk en kaaskorst. Misschien hebben we niet genoeg naar dit fenomeen gekeken: we hebben de neiging om te denken dat vooruitgang in de fokkerij en voeding van honden heeft geleid tot een toename van de grootte van honden; maar dit lijkt niet van toepassing op de berg van de Pyreneeën, die, zoals de oudste fotografische documenten aangeven, ooit zo indrukwekkend was als het nu is; sommigen zeggen zelfs dat hij nog sterker was.

De vroegst geschreven getuigenissen over de berghond van de Pyreneeën dateren uit het einde van de 14e eeuw: er wordt vermeld dat bepaalde vertegenwoordigers van het ras vanaf 1350 de kastelen van Foix, Orthez en Carcassonne hebben bewaard. In 1407, zegt de historicus Bourdette, werd deze hond gebruikt in het kasteel van Lourdes; hij specificeert zelfs dat de wachthuisjes speciaal waren ingericht voor de huisvesting van de hond en de bewaker, en dat de gevangenbewaarders van de kasteelgevangenis altijd werden vergezeld door een of meer van deze honden. Argotte de Molina en Gaston Phoebus, die hem "berenhond" noemen, tonen de Pyreneeën met de beroemde ijzeren halsband, bezaaid met lange spijkeren, die hem verhinderden te worden gewurgd tijdens het vechten met zijn formidabele tegenstander.

De berg van de Pyreneeën kende een onverwachte bekendheid in 1675, ter gelegenheid van de reis van Mme de Maintenon naar Eaux de Barèges, waar zij de jonge hertog van Maine vergezelde, zoon van Lodewijk XIV en Mme de Montespan, toen acht jaar, wiens opleiding ze regisseerde. De jonge hertog nam vriendschap voor een Patou en wilde hem meenemen naar Versailles.

Twee jaar later kocht de markies de Louvois, die ook naar de kuur in de regio was gekomen, Betpouey een jaar oud onderwerp, prachtig volgens de kroniek, en veroorzaakte een sensatie aan het hof. De Hond van de Pyreneeën genoot toen een zekere mode, zoals blijkt uit een schilderij van François Desportes (1661 - 1743), officiële schilder van jachten en koninklijke honden, die twee exemplaren voorstelt van een wolf. De Pyreneeën die als "koninklijke hond" zijn verordend, vonden veel hovelingen dat het in de mode was om er een te hebben, voor de verzorging van hun Parijse huizen en hun provinciale kastelen.

In 1824 stuurde La Fayette een paar van deze honden naar zijn Amerikaanse vriend Skinner en, in een missive, adviseerde hij het ras van harte als "van onschatbare waarde voor schapenfokkers in alle gebieden die worden blootgesteld aan aanvallen van de wolf en aan de slachtlammeren van lammeren ". Helaas hebben deze honden in die tijd niet overzee geknoeid. Pas in de negentiende eeuw nam het bewijs van de Pyreneese hond toe. Ze zijn afkomstig van Franse en buitenlandse cynologen, zoals Brehm, de graaf van Bylandt, Pierre Mégnin, Benedict Henri Revoil, Hugh Dalziel, maar ook reisverhalen, verslagen, tijdschriftartikelen (de passie van de romantici voor de " wilde schoonheid "van de berg brengt het in de mode, en de popularisering van thermale kuren brengt veel stedelingen om de Pyrenese landen te ontdekken). Prenten en ansichtkaarten reproduceren de meest karakteristieke aspecten van de bergbeschaving: de Pyreneese hond bevindt zich in een goede positie. Als, bij gelegenheid, zijn rol als een lawinehond wordt genoemd, is dit zijn essentiële functie; herder; welke dan meestal wordt gekenmerkt.

Reeds in 1600 verzette Olivier de Serres zich in zijn Theater van landbouw en kennis van de velden tegen de honden van "donkere kleur", bestemd voor de bewaker van de huizen, en de witte honden die, "door de overeenstemming van hun kleur, gemakkelijk met schapen en schapen praten ". Dit was ongetwijfeld een veel te literaire manier om het werk van de Pyreneese hond te waarderen. Onder de bergbeklimmers zien we dingen realistischer: het opvoeden van dergelijke honden is om effectieve voogden te verzekeren; mits ze van een goed ras zijn.

Aan het begin van de negentiende eeuw, om nog steeds empirisch te zijn, is de selectie desalniettemin vereist voor de kenners, op de markten waar van oudsher de verkopen plaatsvinden. Het getuigenis van Commettant (geciteerd door Dr. Luquet) in 1808, onthult in dit opzicht: "Elke zondag gingen de herders naar Cauterets waar ze, op de marktplaats, zeker niet terug naar hun hut zouden gaan. lege zakken als de honden die ze hadden gebracht, raszuiver waren. "

Vanaf ongeveer 1850 is de faam van de Hond van de Pyreneeën definitief overgelopen van zijn voorouderlijke weiden, de cynofielen beginnen geïnteresseerd te zijn in de race. Tijdens de eerste Franse tentoonstelling, georganiseerd door de Imperial Society of Acclimatization in 1863 in de Orangerie, worden verschillende exemplaren gepresenteerd en krijgen er twee een beloning. Na de tweede tentoonstelling, georganiseerd in 1865 in Parijs, merkt de Engelse cynoloog Richardson op: "De opmerkelijkste bij de waakhonden zijn de honden van de Pyreneeën, die groot zijn; hun haar is hard, vrij lang en goed ingericht, hun oren hangen en hun witte jas met grote oranje, oker of grijze vlekken, vooral op het hoofd en de nek; hun staart is erg bossig, ze hebben blauwe ogen en dubbele sporen. "

Vanaf dat moment wordt het ras regelmatig gepresenteerd in hondenshows; ruim daarvoor de jaren 1906 - 1907, zoals soms wordt beweerd; zelfs als de blootgestelde monsters vaak van zeer variabele kwaliteit zijn.

In 1874, in de krant L'Acclimatation, verschijnt een artikel vermoedelijk geschreven door de Kermadec, een cynofiel gewaarschuwd, die de verdienste heeft om de regio's te identificeren waaruit de mooiste onderwerpen zouden kunnen ontstaan ​​en om de gevaren van vernedering te signaleren en verdunning die de race al drukte. Daarentegen staat het in contrast met de hond uit de westelijke Pyreneeën, wijdverspreid in de regio Bagneres, wit met zwarte vlekken en nogal hurkachtig, die van de oostelijke Pyreneeën, die "lang is, slanke vormen heeft, snuitneus, oren wees en hangend , de vacht is zacht, zijdeachtig en overvloedig, een sneeuwwit met lichtgrijze vlekken of coffee-au-lait; meestal bestaan ​​deze vlekken alleen op de oren en op het gezicht. In het laatste geval heeft het een zwartachtige band op elk oog; vaak is het ook helemaal wit. Dit type, misschien wel de mooiste van alle Franse waakhonden, is, net als alle berghonden, opmerkelijk vanwege zijn kracht en waakzaamheid. Het was vroeger wijdverspreid in het deel van de Pyreneeën dat grenst aan het departement Ariège en de Republiek Andorra, maar het lijkt vandaag zeer zeldzaam te zijn, als het niet volledig is verwoest. Gelukkig waren deze opmerkingen enigszins pessimistisch, omdat er op dit moment nog steeds proefpersonen voorkomen die zo typerend zijn dat ze niet zo ver afstammen. De zuiverste onderwerpen waren elders in de sector Tarbes - Lourdes - Cauterets.

De verdienste van een eerste volledige beschrijving van de "Patou" gaat naar de graaf van Bylandt, de grote Belgische cynoloog; in 1897 publiceerde hij in The Races of Dogs (een monumentaal werk in twee delen) een conceptstandaard, met illustraties ter ondersteuning. Over het geheel genomen, ondanks enkele fouten (de "puntige" snuit, of de rug die kan worden "opgezadeld"), komt het portret overeen met dat van de honden van vandaag, hoewel twee typische kenmerken niet worden vermeld: de beroemde "Pyrenese uitdrukking" en de staart die het wiel maakt ("arroundera", zeggen de Pyreneeën) wanneer de hond in actie is. Bylandt had de gelegenheid om zijn waardering op het terrein te controleren, aangezien hij in 1907 een lange reis in de Pyreneeën maakte, om Théodore Dretzen te begeleiden, een machtige magnaat van de pers die had besloten zijn vrije tijd aan de fokkerij te wijden van de Pyreneese hond, op advies van Dr. Pierre Mégnin. Twee maanden lang reisden Dretzen en Bylandt door de Pyreneeën op zoek naar mooie onderwerpen, en ze brachten verschillende honden terug in de regio Parijs. Gepassioneerd over zijn nieuwe fokkerijbedrijf, heeft Dretzen zijn middelen niet gespaard: hij bouwde een modelkennel in Bois-Colombes, waaronder een keuken, ziekenzaal, badkamers en droogkamers, en hij omringde zijn honden aandacht.

Hoe origineel ook, de actie van deze verlichte amateur, zo gelukkig als ongeïnteresseerd, droeg effectief bij om de race naar de Franse cynofielen bekend te maken. Foto's van de tijd laten enkele van Dretzen's honden zien, die goed getypeerd zijn, en zijn fokkerij (affix Zaïella) won de prijs van de president van de republiek. Zijn onderneming gaf aanleiding tot navolgers; dus, na zijn reis naar het land van de Pyreneeën, werd een "Pyreneese Dog Club" opgericht in Argeles-Gazost, op initiatief van een fokker, de heer Byasson, die een pamflet publiceerde, de eerste in zijn soort, de geschiedenis van de race.

Tezelfdertijd stichtte Cauterets in 1907 een andere club, de Pastour Club, rond Baron A. de la Chevrelière, president, met de belangrijkste leden Dr. Moulonguet en MM. Camajou en Sénac-Lagrange. Deze club publiceerde ook een standaard geïnspireerd door de beschrijving van Bylandt. De inspanningen van deze verenigingen, te verspreid, konden een zeker verval van de race niet stoppen, noch de verspreiding van onderwerpen verhinderen die min of meer goed werden getypeerd, aan toeristen Frans en buitenlands worden verkocht, of zelfs naar het noorden van Frankrijk, België worden verzonden en in Groot-Brittannië.

De Eerste Wereldoorlog droeg ertoe bij de situatie van de race te verergeren, omdat het de gelederen van hondenfokkers en die van de bergbeklimmers die de traditionele fokkerij onderhielden, heeft gedecimeerd. Na de beroering trad er echter een zeer positieve reactie op. Aan het begin van de twintiger jaren bleek in feite dat er nog een ander ras in de Pyreneeën was, namelijk dat van de kleine herder van de Pyreneeën, en toen ontstond het idee om samen deze twee pure producten van de Pyreneeën te kennen. berg, volledig complementair in hun traditionele baan, zorgen voor hun selectie; Vooral omdat het nodig was om verstrooiing te vermijden, zoals het geval was, de goede wensen (een eerste club van de kleine Herder van de Pyreneeën was opgericht in 1921). Vandaar de geboorte, in 1923, van de Ontmoeting van hondenliefhebbers uit de Pyreneeën (RACP), onder leiding van Bernard Sénac-Lagrange, die het lot van de twee Pyrenese rassen heeft overgenomen: vanaf het jaar van de oprichting van de Club, hij publiceerde een nieuwsbrief en liet vervolgens de vereniging aangesloten bij de CCS; uiteindelijk, na vele studies, vooral in het veld, schreef hij in 1927 een nieuwe standaard, die nog steeds actueel is, met enkele details (toegevoegd, in 1970, een lijst van defecten, goedgekeurd door de International Cynological Federation in 1975, en enkele verduidelijkingen gemaakt in 1986, met betrekking tot de pigmentatie van slijmvliezen en truffels).

De Tweede Wereldoorlog was een gelegenheid om de "oorlogszuchtige" kwaliteiten van de Pyreneeën te testen, aangezien sommige eenheden van alpine jagers, in Frankrijk, werden voorzien van honden die als verbindingsagenten fungeerden, voor het overbrengen van berichten (hun witheid maakte ze vrijwel onzichtbaar in besneeuwde landschappen). In de Verenigde Staten mobiliseerde de strijdmacht ook de Pyreneeën. Niettemin contrasteert de oorlog sterk en duurzaam de verspreiding van het ras, vooral in Frankrijk.

Tegenwoordig is de berg zeldzaam geworden in de Pyrenese keten; nochtans, zegt Guy Mansencal, "hij leeft daar nog, zeker in beperkte aantallen, sinds de laatste twee oorlogen, die, als zij sommige constanten enigszins hebben veranderd, zijn biotype echter niet hebben verwijderd." Het is ook het onderwerp geweest van hernieuwde interesse in Frankrijk, dankzij de soap Belle et Sébastien, waarvan de heldin, we herinneren het ons, een teef van de Pyreneeën was (rol gespeeld in Frankrijk). gemaakt door twee mannen). Het promotionele effect, tijdelijk, is nu echter uitgeput en het personeelsbestand is momenteel niet beschikbaar. Maar de Pyreneeën hebben volgelingen buiten zijn thuisland gemaakt. Het vertederende karakter van deze hond en de uitstekende diensten die het kan leveren in bergachtige omgevingen verklaren de wereldwijde verspreiding (die Sénac-Lagrange niet had voorzien). Het is zelfs, zonder twijfel, het Franse ras dat in het grootste aantal landen voorkomt.

In zijn geboortedorp werd de Hond van de Pyreneeën geroepen voor talrijk zo gevarieerde taken: de bewaker van de kastelen van het zuidwesten voor meer dan zeshonderd jaar; hij was, indien nodig, ook een roedel en leverde zelfs geïsoleerde dorpen aan, zoals gemeld door C. Douillard: "In Ariège, tijdens een winter van de laatste oorlog, doorkruiste een kolom van vijf of zes Pyreneeën de vallei bedekt met sneeuw, geladen met kleine percelen. Genomen informatie, deze honden zouden gaan dragen in een geïsoleerd dorp, snee van de wereld, voorraden en voorwerpen van dringende noodzaak. "

Deze verschillende en schitterende staat van dienst mogen ons echter niet doen vergeten dat de berg van de Pyreneeën eeuwenlang als hoofdfunctie had om de veiligheid van de kudden te garanderen; in de tijd dat wolven, lynxen en beren; om nog maar te zwijgen over de plunderaars; Ze waren er in overvloed, hij moest voorkomen dat deze roofdieren een dier uit de kudde nemen en zelfs voorkomen dat een van hen te dicht naderde, omdat de doodsbange dieren zich in een klif zouden kunnen werpen. Kudde en herder hebben hun nachtelijke kwart genomen, de berg, met zijn beschermende kraag, stond bewaakt; hij koos voor een strategische locatie (een kleine tepel, bijvoorbeeld vanwaar hij de omgeving bekeek), hij gaf regelmatig rondes en lanceerde voortdurend zijn diepe, krachtige, soms doof geworden geblaf, altijd indrukwekkend en afschrikwekkend zelfs voor de agressors meer ondernemend. Hij was vooral een nachthond, discreet en kalm gedurende de dag; en zelfs slaperig, althans in uiterlijk; maar plotseling activeren met schemering. De doeltreffendheid ervan was spreekwoordelijk: slechts één berg was voldoende om de wolf of de lynx op de vlucht te jagen of uit te dagen, maar, specificeerde Dralet in 1813, "er zijn twee of drie nodig om de aanvallen van de beren te weerstaan".

Met de bijna totale verdwijning van roofdieren, is de rol van de Hond van de Pyreneeën tot nu toe accessoir geworden, vandaag in zijn bergen? Een schapenboer roept uit: "De rol van de berg is belangrijk bij het voorkomen van alle kudde-aanvallen door zwerfhonden of door vossen of zelfs wilde zwijnen. "

Deze duurzaamheid van de voorouderlijke kwaliteiten van de Pyreneese Honden wordt bevestigd in andere bergachtige regio's, zoals die van Canada en de Verenigde Staten, waar ze, in competitie met andere rassen om te waken over immense kuddes schapen, is aangetoond zeer effectief te zijn, zelfs in de meest delicate situaties (in dit verband wordt een onderwerp genoemd Ben, die het alleen voor elkaar heeft gekregen, een poema van 75 kg) genoemd.

De capaciteiten van de Mountain Guardian, die zich spectaculair manifesteren wanneer de kuddes zich op de weide bevinden, zijn ook van toepassing op de verdediging van gebouwen. Bijzonder waardevolle functie in geïsoleerde boerderijen; waar je je eeuwenlang afvroeg of de vreemdeling die dichterbij kwam vriend of vijand was. Een van de minste kwaliteiten van de berg is niet om te kunnen onderscheiden, zeker, de een en de ander. "Wanneer een verlate buurman 's nachts naar huis gaat, de muur van de boerderij volgend, blaft de hond niet en staat niet eens op, omdat hij weet welke stappen hij elke dag hoort," schrijft een kenner Patou, J. Dhers. "Als de voorbijganger," voegt hij eraan toe, "een vreemdeling is, gaat de hond naar de ingang van het hof en volgt de man met zijn ogen; hij laat hem weggaan tot een bepaalde afstand en maakt zich er geen zorgen meer over. Maar als de vreemdeling het veld betreedt, begeleidt de hond hem door te blaffen om zijn meester te waarschuwen, en hij zal hem niet in de buurt van het huis, de stallen of de lokale bevolking laten komen voordat deze arriveert. In de tussentijd doet het onbekende er goed aan om voor zijn acties te zorgen en zich te onthouden van bedreigingen. "

Dhers verklaart verder: "Het is zeker dat het zichzelf heeft overgeleverd, de goede Hond van de Pyreneeën valt alleen aan het laatste uiteinde aan, maar dan houdt niets hem tegen. En hij concludeert: "Ik houd deze hond voor de beste en veiligste voogd die bestaat omdat intelligent, oplettend, dapper, koud en ontoegankelijk voor angst. "

Omgezet in een meer stedelijke omgeving, zal de Berg wonderen verrichten als hij de leiding heeft over het bewaken van een groot pand, in een park: slaperig in zijn hoek gedurende de dag, zal hij alert zijn bij het vallen van de avond, en al zijn zinnen ontwaken, hij zal patrouilleren in onophoudelijke ronden zolang de duisternis regeert, antwoordt met een doffe schors, in de vorm van een ultimatum, met het minst abnormale geluid dat hem gewaarschuwd zal hebben.

De kwaliteiten van de Berg hebben nog steeds hun tegenhanger: het is noodzakelijk, gezien het temperament, om het goed in de hand te hebben; want deze hond, zachtaardig maar uiterst wantrouwend, weet hoe dan ook zeer cabochard te zijn. Ook, "deze geboren autonomist heeft een hand-tot-hand meester nodig die hij kan respecteren en wiens aanzien hem zal vervullen", zoals correct gediagnosticeerd door Dr. Millemann, dierenarts-counsellor (en ervaren fokker) van de RACP. Hond die van nature dominant is, en eerder gehoorzaam, moet de Berg heel vroeg en zeer stevig worden opgeleid; het is in het bijzonder aan te raden om hem solide noties van herinnering te geven, want hij is bereid om weg te rennen; wat een bron van problemen kan zijn (voor hem in het bijzonder) in een verstedelijkte omgeving.

Op weg naar zijn medeschepselen is Patou over het algemeen geen model van tolerantie. Sommige onderwerpen vertonen zelfs een neiging om te springen op een Duitse herder of aanverwante hond die in de buurt komt; atavisme, misschien van de oude wolvenjager? Aan de andere kant laten de vijandige demonstraties van de mopshoofden het meestal onverschillig.

Zijn aangeboren hoederkwaliteiten maken de berg voldoende agressief; als de omstandigheden dit vereisen; en, naar de mening van allen die een lange tijd met deze hond bezig zijn, moet men niet proberen zijn agressiviteit te vergroten door een training. Het bouwen van een verdedigingsberg kan zelfs gevaarlijk zijn, met verhoogde agressie en een onbevredigde smaak voor onafhankelijkheid die een explosieve mix kan zijn. In feite garanderen de manifestatie van een gezaghebbende vastberadenheid van de leraar en een evenwichtige manier van leven een bevredigend gedrag van de Berg, als het onderwerp van goede kwaliteit is.

Als het een beetje omvangrijker is dan veel honden die "metgezellen" worden genoemd, kan de Berg erg vertederend zijn. Want wie weet hoe hij het moet begrijpen; en het vergt psychologie, geduld en gezond verstand, bij gebrek aan "gevoel", deze hond, zo dapper als zoet, is niet beroofd in zijn uren van onheil, opgewektheid en een vreugdevolle gebrek aan discipline in de buurt van humor. Deze eigenschappen verschijnen bij het lezen van Een man en zijn hond, waar Jean Nourry met grote moeite zijn problemen met zijn Berg tijdens de laatste oorlog vertelde. En, de ideale metgezel van de man van actie, is ook de Hond van de Pyreneeën het eens met de contemplatief, die de nonchalante elegantie van zijn hond weet te waarderen, verdwaalt in zijn ondoorgrondelijke ogen en met hem droomt van diepe nachten waarin, in de oudheid luidde de berg de formidabele bast van een Patou.

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